Inukshuk

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Inuksuit dressés à Inukshuk Point (Inuksugalait, « où il y a beaucoup d'inuksuit »), péninsule Foxe, île de Baffin, Nunavut, Canada.(photographie d'Ansgar Walk, 26 juillet 2002)
Inuksuit dressés à Inukshuk Point (Inuksugalait, « où il y a beaucoup d'inuksuit »), péninsule Foxe, île de Baffin, Nunavut, Canada.
(photographie d'Ansgar Walk, 26 juillet 2002)

Inukshuk (inuksuk, pluriel inuksuit) est un terme inuktitut qui signifie « qui a la capacité d'agir comme un être humain »[1] et qui désigne un empilement de pierres érigé par les Inuits dans l'Arctique canadien.

Sommaire

[modifier] Fonctions

Chez les Inuits, les inuksuit ont joué un rôle important dans la chasse traditionnelle au caribou. Ils étaient disposés, comme des épouvantails de pierre pour attirer les caribous dans un cul de sac, lieu d'embuscade sur une colline. Les chasseurs, armés d'arcs et de flèches, étaient cachés derrière les inuksuit. Les femmes et les enfants servaient de rabatteurs. Les inuksuit pouvait aussi servir de point de repère ou de cairn identifiant la position d'une cache pour la nourriture. Les inuksuit servaient aussi à marquer les limites d’un territoire.

De nos jours, il en subsiste encore sur les collines, dispersés ici et là sur la terre gelée, visibles à des kilomètres. Les voyageurs peuvent les utiliser comme des repères directionnels. Certains auraient plus de 10 siècles.[réf. nécessaire]

[modifier] Usage actuel

Un inukshuk inauguré en octobre 2002  devant l'Hôtel du Parlement à Québec, « en signe d'amitié entre la nation québécoise et la nation inuite ».
Un inukshuk inauguré en octobre 2002 devant l'Hôtel du Parlement à Québec, « en signe d'amitié entre la nation québécoise et la nation inuite »[2].

L'inukshuk est un des thèmes de l'art inuit, entre l'abstrait et le figuratif.

Il est également le symbole choisi pour le logotype des Jeux Olympiques d'hiver de 2010 de Vancouver ainsi que visible sur les amoiries du territoire canadien Nunavut.

[modifier] L'inukshuk dans la littérature

[modifier] Références

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes de l'article

  1. « to act in the capacity of a human », Norman Hallendy. Inuksuit, Silent Messengers of the Arctic. Seattle / Vancouver et Toronto : University of Washington Press / Douglas and McIntyre, 2000, p. 22, 46. La traduction française est celle adoptée par Béatrice Collignon dans son compte rendu critique de l'ouvrage de Hallendy, Études/Inuit/Studies, vol. 26, no 2 (2002).
  2. Bureau du premier ministre du Québec, Le premier ministre du Québec dévoile un inuksuk sur les terrains de l’Hôtel du Parlement, communiqué de presse, 24 octobre 2002 (page consultée le 26 août 2007).