Discuter:Inflation

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Sommaire

[modifier] désinflation, déflation

Contrairement à une lourde erreur de la langage, ou de terminologie, la déflation n'est certainement pas le contraire de l'inflation. En régle générale c'est la "désinflation" qui est le contraire de l'inflation. Je m'étonne d'ailleurs de trouver semblable erreur dans les propos de ce site WIKIPEDIA (...) bien-sûr "nobody is perfect"; cette mise au point faite, on ne va donc pas en faire une affaire.

Plus intéressant est de se poser la question du rapport entre ces trois situations. Je ne suis pas un spécialiste en économie, je n'en connais que les grandes régles (les trés grandes), et les rouages subtils d'échappent trés largement..., mais je me demande souvent si ces subtilités n'échappent pas à certains de ceux que l'on tient pour d'éminents économistes; cela est plus grave.

Le dimanche 1° juin 2003 j'écoutais un débat trés intéressant sur France Culture. Différents spécialistes débattaient précisément du phénoméne déflationiste, et les opinions étaient trés partagées, pour ne pas dire bien divergents. Non pas que les protagonistes n'aient eu de différend sur ce qu'est la déflation, mais surout sur ses origines, sur ses conséquences et sur ses dangers. Et c'est bien là le gros probléme pour l'auditeur du débat. Cet auditeur s'attend à ce que la confrontation des points de vue ouvre vers quelque chose, or en pareil cas on n'a pas l'impression que ces personnes discutent de matière scientifique, de mécanismes, de lois plus ou moins intangibles... non, on a plutôt l'impression que chacun défend un dogme: le sien. On a l'impression de les idées sont arrêtées, les a priori enracinés, le opinions écrites dans l'airain in aeternam. Le débat d'idée même semble un peu vain; finalement on ne voit pas l'intérêt d'en parler...

Bien-sûr j'exagère, je force le trait, de stigmatise les positions. Les protagonistes sont gens intelligents (on n'a pas ici le débat de type politico-burlesque), d quoi il reste toujours quelque chose. Mais quand même le sujet n'est pas facile, et le distinguo entre déflation et désinflation est parfois bien subtil, mais les conséqunces sont par contre sans concession. D'un coté c'est tout bénéfique, de l'autre c'est trés catastrophique (et même dramatique).

Nous sommes bien peu de chose ma bonne dame!

[modifier] Comprendre

L'inflation ne pourrait-elle pas être éxpliquée plus simplement?

[modifier] Réflexions générales sur l'économie

Le wikipedia francophone manque de bons économistes, c'est l'impression que j'ai. J'ai fait ce que j'ai pu sur monnaie, j'ai rajouté les causes de l'inflation sur inflation mais il y a encore énormément à faire (banque, crédit, etc.). L'économie n'est pas une science, mais il serait bon de définir clairement au moins les principaux concepts.Dilbert 17 jan 2004 à 10:18 (CET)

Salut. Désolé, si certains articles que j'ai écrit comporte beaucoup d'imprécisions ou sont trop court. Mes connaissances en économie sont assez limitées. Je suis d'accord avec toi : il nous faut davantage d'économistes.--youssef 17 jan 2004 à 10:30 (CET)

- L'économie est une science! Ce n'est certes pas une science naturelle, mais une science au même titre que l'aechéologie ou l'histoire. Les vérités économiques existent, tout comme la méthode strictement économique existe. Voir L'école autrichienne et son importance pour la science économique

Attention au confusion. Si tu considéres qu'il existe des vérités économiques, ce n'est alors plus une science mais une opinion / de l'idéologie... La science repose au contraire sur la réfutabilité. FP 1 novembre 2005 à 10:53 (CET)
Que dirais-tu de lire les liens que je propose avant de discréditer mon point de vue. Le texte de Hoppe répond à ton objection sans équivoque aucune. La réfutabilité est bonne pour les sciences naturelles empiriques. Les sciences déductives sont d'une catégorie différente et n'ont absolument pas besoin de réfutabilité ni d'observation empirique pour être vraies. Considères-tu qu'il n'existe aucune vérité dans ce monde?? --Francisstp 2 novembre 2005 à 20:19 (CET)
Effectivement, je ne considére pas qu'il y ait de vérité. Etant très cartésien, je doute de tout sauf du doute. Penser ne pas avoir besoin d'un quelconque retour empirique ou critique ouvre la voie à l'opinion et à l'idéologie mais certainement pas à la science. Cela permet par contre d'élaborer toute une théorie ne correspondant à aucune réalité. Je comprends parfaitement cependant qu'il soit plus simple et plus confortable de ne risquer aucune critique et de rester isolé dans sa bulle théorique, mais quel crédibilité au final vis à vis de l'extérieur (en dehors du cercle des converties) ? Au passage, tu oublies la montée de l'économie expérimentale (même si je n'en suis pas adepte). FP 2 novembre 2005 à 22:25 (CET)
Encore une fois, lis simplement le texte en lien. Ce n'est pas très long. Et, encore une fois, l'observation empirique ne s'applique pas à l'économie, qui est une science déductive. Toute tentative d'«économie expérimentale» relève de la pure fiction et ne peut être traité que comme tel. --Francisstp 2 novembre 2005 à 23:25 (CET)

Vous parlez d'inflation ? Pour votre information il y a le portail économie a été mis à jour. L'économie expérimentale n'est pas une fiction. On peut tout à fait mener des expériences sur les gens, afin de tester certains des hypothèses. Et les résultats son assez étonnants. Pyb 2 novembre 2005 à 23:48 (CET)

[modifier] Rédaction de l'article

Je m'attaque à la rédaction de l'article. Je le ferai en plusieurs étapes (le temsp aussi de rafraîchir ma mémoire). Au passage, et contrairement à ce que dit notre mystérieux visiteur, la déflation est bien l'inverse de l'inflation. Au passage, je me lance dans un enrichissement de la sphère économie de Wiki, mon DEA (d'économie) en poche. Et contrairement à ce qui est souvent avancé, les articles sont plus souvent incomplets que faux. Au final, c'est moins grâve ! geoffroy 5 mai 2004 à 12:06 (CEST)

l'honorable visiteur semble avoir été impressioné (négativement) par les querelles de chapelles, et des luttes sémantiques : tout le monde ne met pas la même chose derrière les même mots, et cherche à imposer ses concepts en imposant son vocabulaire. L'nflation étant un sujet important, des confusions ne sont pas surprenantes. gem 5 mai 2004 à 12:58 (CEST)
C'est vrai que la définition des mots est importante avant d'ouvrir un débat. Cela est d'autant plus vrai quand on aborde une science humaine. J'espère que les débats de chapelle ne vont pas stériliser l'action. Au passage, Gem tu pourrais définir des règles de base pour la rédaction des articles dans la sphère économie (pluralité des points de vue et aucun n'est intrinséquement meilleur qu'un autre). geoffroy 5 mai 2004 à 14:29 (CEST)

[modifier] pas clair

bonjour, on peu lire : "La plupart des personnes vont croire naïvement que Claude a fait la meilleure affaire, alors que d'un point de vue économique, la meilleure affaire a été faite par Alain." Bon, justement il serai bon de dire EN QUOI la meilleure affaire a été faite par Alain, le dire n'est pas tout, il faut l'expliquer, car naïvement j'ai du mal... merci.

Je te rejoins complétement... En fait, je ne sais pas trop non plus ce que cela signifie. Je n'ai pas voulu supprimer cette ligne, ne sachant pas ce que cela impliquait. Je tente de la comprendre et je clarifie cet exemple. D'autant que cela n'a pas l'air aussi naïf que cela en a l'air !! :) geoffroy 5 mai 2004 à 14:29 (CEST)

[modifier] Références théoriques

Il serait utile d'indiquer les références théoriques des justifications données. Par exemple, il est difficile de comprendre le passage "conséquence de l'intérêt". Je n'ai jamais entendu parler de l'émission de crédit pour payer les intérêts. Au contraire, les intérêts sont prélevés sur la monnaie en circulation. Il me semble qu'il y a confusion entre monnaie de circulation (entre agents économiques) et monnaie centrale (entre banques) Maurege 8 fev 2005 à 23:28 (CET)

[modifier] Précision

Vers la fin du paragraphe « Calcul de l'inflation » il est dit : « (si l'inflation est surestimée, alors nous sommes en fait en déflation et la banque centrale européenne devrait baisser les taux, ce qu'elle refuse de faire actuellement) ». Le problème que je me pose c'est de savoir à quand fait référence cet actuellement. Et dans quelques années il sera encore plus difficile de comprendre.

Et un peu avant il est dit « au début du XXIe siècle, certains estiment que l'inflation a été structurellement mésestimée aux USA et au Japon pendant plusieurs dizaines d'années sur toute la fin du XXe siècle ». Là le problème que j'ai, c'est que je ne sais pas interpréter ce mésestimée. Je dois comprendre sousestimée ou surestimée ? Désolé si mes interrogations sembles triviales, mais je n'y connais rien. C'est pour cela que je viens m'instruire ici :) Barliguy 13 mar 2005 à 21:46 (CET)

  • surestimée
  • Tu as raison pour la bce. En outre, ce n'est pas très npov (si qqun sait de manière absolue ce qu'il faut faire en matière de politique monétaire, sa place n'est ps sur wiipedia, mais à Frankfort.)

-- PeCo -- 14 mar 2005 à 09:04 (CET)

[modifier] inflation

Question de terminologie!

En supposant que la déflation soit à -10% une année donnée, et que l'année suivante elle passe à -2%, doit-on dire qu'il y a eu inflation? ...dédéflation? ...diminution de la déflation? ...diminution d'inflation négative? ...accroissement substantiel des prix? ...tendance inflationiste marquée? ...autre?
Eurêka 21 jun 2005 à 03:56 (CEST)

Certainement pas inflation, puisque les prix continuent de baisser (-10 % une année, et encore -2% l'année d'après, soit -11,8% en deux ans). De fait il n'y a pas accroissement des prix, et la déflation elle même n'est pas diminuée : l'ampleur de la déflation diminue. Ne pas oublier que les taux de variations ont pour valeur de départ celle de l'année précédente, donc changent de référence chaque année (et ne peuvent donc s'annuler : variation des prix de +10% durant l'année 1 et -10% l'année 2 ne donnent pas des prix équivalents l'année 3 à ceux de l'année 0 ; et c.) Tuilindo 21 jun 2005 à 15:29 (CEST)

Donc, dans ce cas-ci, la terminologie à employer serait "diminution de l'ampleur de la déflation" et non "diminution de la déflation" et encore moins "dédéflation" ou "diminution d'inflation négative". Est-ce bien cela?
Eurêka 22 jun 2005 à 01:32 (CEST)

C'est ça. En fait cela pourrait s'appeler "dédéflation", si le mot existait (ce serait en quelque sorte l'antonyme de "désinflation", mais en l'état c'est un néologisme barbare :p). Tuilindo 1 jul 2005 à 14:36 (CEST)

[modifier] définition

"L'INFLATION EST UN MOUVEMENT PERSISTANT à la hausse, au fil du temps, du prix moyen des biens et des services, c'est-à-dire du « coût de la vie »."
Source: site web de la Banque du Canada.
J'imagine que pour la déflation il suffit de remplacer hausse par baisse.
Eurêka 22 jun 2005 à 04:13 (CEST)~

Oui, même si le problème se pose en d'autres termes. Mais la déflation est plus rare et moins gênante que l'inflation (du moins aujourd'hui, ça n'a pas été toujours vrai ; et inflation et déflation peuvent former des cycles totalement destructeurs, mais tout ça c'est de l'histoire économique). On peut quoiqu'il en soit donner de nombreuses définitions totalement équivalentes de tous ces termes, ça n'a pas grand intérêt. Tuilindo 1 jul 2005 à 14:36 (CEST)

[modifier] le point de vue des divers bénéficiaires de revenus: discussion

1- Le sous-titre et les 2 phrases qui le suivaient, vus dans leur ensemble, me semblaient plûtot confus et pas tellement en harmonie les uns avec les autres. Je me suis dit qu'il valait peut-être mieux recommencer l'écriture de cette section, incluant le titre. C'est donc ce que j'ai commencé à faire, quitte à faire des ajouts plus tard. Ai-je bien fait ou non? L'avenir le dira. De toute façon, on peut toujours revenir à la version originale si cela semble préférable en bout de ligne. On peut aussi y ajouter d'autres phrases pour compléter ce qui manque, ou expliciter un peu plus la situation.

2- Dans le sous-titre, il est question de bénéficiaires de revenus et non de salariés. C'est pourquoi j'ai employé la même expression et non celui de salarié. C'est aussi pourquoi j'ai centré ma phrase sur bénéficiaires de revenus. Je l'ai en quelque sorte adapté au sous-titre. Il ne faut pas oublier non plus que quelqu'un peut être bénéficiaire de revenus sous forme de profits, par ex. un travailleur autonome ou un petit entrepreneur, ou sous forme de commissions, ce qui n'est pas à proprement parlé un salaire.

3- L'inflation tel que définie au début de l'article ne parle pas des salaires mais uniquement des prix des biens et services. C'est sur cette définition que je me suis basé.

4- Quand ces prix susdits augmentent, les salaires n'augmentent pas automatiquement. Il faut que les salariés fassent des demandes d'augmentations, demandes qui vont souvent jusqu'à la grève pour les obtenir. Donc, habituellement, ça prend un certain temps pour les salariés avant d'avoir un salaire qui suit l'inflation ou le dépasse, et ce n'est même pas toujours le cas! Tant qu'ils n'y arrivent pas, ils sont défavorisés.
Eurêka 24 jun 2005 à 00:59 (CEST)

[modifier] Problème de neutralité

Cet article est très bien fait, mais pourquoi faire cette partie : pourquoi faut-il un taux d'inflation bas ? il vaudrait mieux l'appeller, les différentes choix des politiques économiques vis à vis de l'inflation ou quelque chose dans le genre. Rien n'est dit sur les politiques macro-économiques de relance monétaire qui affirment exactement le contraire : l'inflation par la relance monétaire a un effet positif sur l'économie, notamment parce qu'elle permet la baisse des taux d'intérêts et donc la relance de l'investissement. Pour un apercu de cette idée au demeurant très classique, voir : Plaidoyer pour l'inflation par Olivier Blanchard. Rien n'est dit non plus sur les théories micro-économiques pour lesquelles l'inflation n'a quasiment aucun impact sur l'économie si ce n'est d'obliger les vendeurs à modifier l'étiquetage des produits (aucun impact car tous les prix relatifs vont se translater en même temps). Il me semble que la version qui est ici défendue est celle des monétaristes. recyclage 26 août 2005 à 14:43 (CEST)

L'inflation crée des distorsions, de revenus notamment, et spéculations. Parfois (le cas actuel) elle se déguise en bulle (boursière, immobilière, obligataire, du crédit...) surtout si les taux d'intérêt réels sont trop bas. Par ailleurs quand elle dérape en spirale et devient incontrôlable, elle conduit à une politique d'austérité. Même Keynes, dont on nous bassine ces temps-ci, ne recommendait une politique de relance monétaire et budgétaire que dans des cas bien précis, sur une période limitée et avec des moyens bien ciblés. Au dela elle devient une drogue aux effets pervers. Voir aussi illusion monétaire. Certes, tout cela peut être ajouté dans l'article, mais peut friser la digression et faire double emploi avec d'autres articles existants ou potentiels sur la politique économique conjoncturelle. A voir. --Pgreenfinch 26 août 2005 à 15:09 (CEST)

Ok, j'ignorais que c'était traité sur la politique conjoncturelle. peut-être faudrait-il faire un lien ?...

[modifier] Qu'est-ce que la véritable inflation?

Comme plusieurs l'ont si bien mentionné, le site Wiki français manque d'économistes. La définition populaire de l'inflation est belle et bien l'augmentation graduelle générale du prix des biens de consommation. La définition de l'École autrichienne d'économie, la véritable à mon avis, et qui mérite à tout le moins qu'on y consacre une partie importante de l'article, diverge de l'opinion populaire.

L'inflation est définie comme une augmentation de l'offre de la monnaie qui, à son tour, met en mouvement une augmentation générale des prix des biens et services

L'inflation est donc une pression à la hausse sur la quantité de monnaie en circulation, causée notamment par la capacité des banques (accordée par les divers gouvernements) à prêter les dépôts de leurs clients, jusqu'à une certaine limite déterminée par un taux d'encaisse fixe.

Le surplus de monnaie en circulation fait augmenter proportionnellement le niveau général des prix, suivant la loi de l'offre et de la demande. Confondre la conséquence (l'augmentation des prix) avec la cause (l'augmentation de la quantité de monnaie) entraîne une mauvaise gestion du problème, et les solutions appliquées (manipulation artificielle des taux d'intérêt par les diverses banques centrales, entre autres) causent souvent plus de tort que de bien.

Il est à noter qu'un système monétaire volontaire, où chaque individu est libre de choisir la monnaie de son choix (or, argent, etc.), ne cause aucune inflation à proprement parler. La hausse (ou la baisse) soutenue du niveau général des prix n'existe tout simplement pas, puisque la cause de celle-ci est éliminée à la source, les banques ne pouvant «imprimer» de telles monnaies.


> J'ai appris en fac d'économie que l'inflation est la hausse de tous les prix, pas seulement de ceux des biens et services. L'inflation prendrait donc aussi en compte les prix du travail (salaires) et du capital ; c'est à dire des facteurs de production qui s'échangent sur un marché comme n'importe quel biens ou services. Dès lors, l'inflation se définit de trois façons :

- l'augmentation de tous les prix;

- l'augmentation de la quantité de monnaie en circulation, de la masse monétaire;

- la baisse de valeur de la monnaie.

Lorsqu'il y a inflation, il y a donc baisse du pouvoir d'achat de la monnaie, mais pas nécessairement baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. L'indice des prix à la consommation n'est d'ailleurs pas exactement l'outil qui permet de mesurer le taux d'inflation d'une économie. Il fait partie du calcul, il est un indicateur de l'évolution des prix, mais il ne correspond pas à la mesure de l'inflation.

Par conséquent, le seul aspect nuisible de l'inflation pour une économie est lié à l'ouverture vers le reste du monde ; en autarcie, l'inflation n'a aucune conséquence si ce n'est un éventuel coût d'étiquette. Dans une économie ouverte, la perte de valeur de la monnaie limite nos capacités à importer et donc à échanger avec le reste du monde (personne ne voudra d'une monnaie qui perd sans cesse de sa valeur).

[modifier] Bandeau de non neutralité

J'ai du mal à concevoir qu'on puisse discuter de l'inflation sans évoquer clairement qu'il n'existe pas de consensus parmi les économistes sur ses effets et à quel niveau doit être le niveau, par exemple entre les monétaristes et les (post) keynésiens. C'est pour ça que je me suis permi de mettre le bandeau : l'article présente les effets de l'inflation dans un sens unique, alors que c'est un phénomène particulièrement discuté en économie. On pourrait d'ailleurs discuter des politiques d'austérité survenues, qu'est ce qu'un haut niveau d'inflation, ... Dans l'état actuel des choses, l'article n'est pas vraiment encyclopédique à mon avis.62.39.126.3 8 février 2006 à 12:00 (CET)

Ce serait bien de citer des passages précis de l'article. En effet, la section « conséquences de l'inflation » en montre les effets de manière assez détaillée en focntion des différents groupes. De même, le consensus économique est effectivement en faveur d'une inflation autour de 3% dans une économie développée. J'ai l'impression que vous sur-estimez l'ampleur des débats sur l'inflation dans la littérature économique actuelle. Ce n'est plus vraiment un sujet « chaud » depuis une petite dizaine d'années.--Bokken | 木刀 8 février 2006 à 12:09 (CET)

La partie "conséquences de l'inflation" se résume à :"L'inflation a un double effet sur les agents économiques :

Un transfert de richesse au profit des émetteurs de monnaie et des débiteurs au détriments des détenteurs de revenus fixes et des créditeurs; Un coût de réallocation des facteurs de production. De ce fait, les conséquences de l'inflation doivent être envisagées en fonction de la position des agents considérés." C'est assez léger. De plus : "L'inflation pouvant être vue comme une perte de valeur de la monnaie, elle a des conséquences négatives pour les agents détenant de la monnaie. Inversement, si elle provient d'une création ex nihilo de monnaie, l'inflation est la conséquence d'une augmentation de la richesse de l'émetteur de monnaie, État ou faux-monnayeur. L'inflation peut alors être considérée comme un impôt frappant la détention d'encaisses réelles.

En réaction à ce tranfert, très utilisé dans les années 1970, la plupart des États ont abandonné la possibilité d'émettre directement de la monnaie au profit d'une banque centrale indépendante. L'État ne bénéficie alors de l'inflation qu'en tant que débiteur."

Là y'a énormément de choses à dire. L'inflation constitue par exemple pour certains éconmistes le moteur de la consommation, ce qui peut engendrer un cercle vertueux inflation/consommation/croissance. De même, l'abandon du régime de change fixe dans les années soixante dix est vraissemblablement dûe à des attaques répétées sur les marchés, qui sont alors en pleine déréglementation. Non vraiment il y a trop de choses à corriger.62.39.126.3 8 février 2006 à 14:29 (CET) Enfin peut être que c'est pas le bon bandeau : faudrait plutôt un truc du genre "imprécisions", mais je connais pas tous les types de bandeau qu'on peut mettre.

Ce que vous demande, ce sont des références précises. Oui, il a existé des économistes qui ont défendu l'inflation comme moyen de relance de la consommation. Seulement, il me semble que leurs conclusions ont été démenties, tant empiriquement que théoriquement (dans le cadre du modèle IS-LM-EE par exemple). Le consensus actuel, je le répète, est celui donné dans l'article : l'inflation n'est pas un bon moyen de politique publique, et c'est précisément pour cela que sa gestion a été confiée à des Banques centrales indépendantes. Je trouve donc le bandeau de non-neuralité infondé.--Bokken | 木刀 8 février 2006 à 16:30 (CET)

A là c'est plus grave que je ne le pensais, c'est une opinion clairement exprimée. Il n'y a pas de consensus à l'heure actuelle : entre la politique monétaire de la FED et celle de la BCE, il n'y a pas photo, notamment dans les périodes de crise. Dire qu'il y a un consensus c'est occulté une grande partie de la réalité. Par ailleurs, le modèle IS-LM est une façon de concevoir les choses mais il y en a d'autres (c'est d'ailleurs un modèle fortement critiqué par les post keynésiens). Donc le bandeau se justifie dans la mesure où il ne présente qu'une face de l'inflation, ou du moins une seule conception (ce qui revient à peu près au même). Dire "l'inflation n'est pas un bon moyen de politique publique" c'est une opinion, de même que si je disais l'inverse. Donc le débat n'est pas de savoir si l'inflation c'est bien ou mal, c'est plutot de savoir exactement ce qu'en pensent les divers économistes et quelle conception ont-ils de l'inflation afin de les transposer dans l'article. 194.206.60.3 8 février 2006 à 16:40 (CET)

Navré de vous décevoir, mais le fait est que vos propres opinions en la matières ont, comme je le disais dans ma première intervention, une dizaine d'années de retard sur l'état de la recherche. La BCE comme la FED n'ont pas comme outil l'inflation, mais le taux d'intérêt, l'inflation elle-même étant contrôlée de manière endogène au système par les taux d'intérêt. Ce qui sépare la BCE et la FED sont les paramètres utilisés pour jauger du taux d'inflation désirable. Ni l'une ni l'autre de ces institutions n'emploient l'inflation per se. J'attends des noms d'économistes défendant l'inflation comme moyend e relance de la consommation dans des écrits récents.--Bokken | 木刀 8 février 2006 à 16:49 (CET)

Non ce que je dis c'est qu'il y a plusieurs approches face à l'inflation. La BCE va juger qu'une inlation de 1,5% c'est énorme et va resserer les taux d'intérêt alors que la fed ne va réaugmenter ses taux selon d'autres critères (ce qui est donc différent du monétarisme à la Trichet, qui est inflexible quelque soit la situation). Quant aux économistes qui défendent l'inflation, ben ne serait ce que chez les hétérodoxes (husson, lordon, gadrey), les conventionnalistes, les régulationnistes (mais là je m'y connais moins, je vais essayer de me renseigner).Non, des positions sur l'inflation yen a plus d'une, suffit de chercher un peu. Je développerai à l'occasion. Attention, quand on dit défendre l'inflation, c'est défendre un certain niveau : je pense que personne ne défend un taux de 15% par exemple. Malgré tout même certains économistes orthodoxes critiquent la position de la BCE : c'est déjà la preuve que le consensus est inexistant. Donc non on ne peut pas dire qu'il existe un consensus, que ce soit dans les textes ou dans la réalité. Par ailleurs" Navré de vous décevoir, mais le fait est que vos propres opinions en la matières ont, comme je le disais dans ma première intervention, une dizaine d'années de retard sur l'état de la recherche" ==> cette recherche la je la connais bien, je l'ai bien étudié au cours de mes études. Seulement j'ai eu aussi accès à d'autres courants de pensée qui ne s'arrêtent pas à la fin des trente glorieuses. Il y a une vie à côté de la théorie orthodoxe. Encore une fois, le sujet n'est pas qui a raison mais qui pensent quoi et comment les acteurs institutionnels économiques envisagent la chose.62.39.126.3 8 février 2006 à 17:11 (CET) 194.206.60.3 8 février 2006 à 17:04 (CET)

[modifier] Bandeau le retour

Un bandeau de non neutralité a été apposé le 01-05-06 par l'IP 83.193.29.146, ce bandeau n'a pas été justifié sur la page dédiée comme il se doit. Tout bandeau non justifié peut faire l'objet d'un retrait immédiat. Ce bandeau doit-il être maintenu ? Auquel cas, merci de remplir la page dédiée et de le lister sur WP:LANN. sand 2 mai 2006 à 13:56 (CEST)

Toujours pas de justification, retrait du bandeau. Merci de le justifier si il doit être remis. sand 3 mai 2006 à 18:15 (CEST)
Retour du bandeau toujours sans justification par IP le 09-06-06 cf [1]. Je le supprime donc de nouveau ce jour. Merci de justifier le bandeau NPOV dans la page dédiée si il doit être remis, si la page dédiée est remplie, il sera maintenu, en l'état ça ne correspond pas aux règles de WP:LANN. sand 19 juin 2006 à 12:55 (CEST)

Je dirais que le probleme ce n est pas que l inflation soit ou non une bonne politique économique, l inflation c est une conséquence, il ne s agit pas de savoir si l inflation a tel ou tel effet, mais si une création monétaire importante est une bonne politique économique et la il faudrait discuter déja entre création monétaire par la banque centrale ou par les banques ou par les marchés financiers, sachant qu a création monétaire égale, les trois moyens n ont pas du tout les memes conséquences.

[modifier] Une Bonne Inflation?

Avant d'aborder ma question au public j'aimerai bien remercier toutes les personnes qui ont contribué par leurs interventions, je tien à leur dire que c'est vraiment interessant se qu'ils ont fait. Bon ma question est la suivante: On entend toujours parler des mauvaises conséquences de l'inflation sur les systémes économiques et la lutte acharné menée par les Etats contre celle ci. Alors est ce qu'on ne peut pas trouver des situations économiques qui sont ressuscités grace à l'inflation, ou bien est ce qu'on peut pas repprocher des cotés positifs à l'inflation dans des économies données? Merci pour votre compréhension.

                                 N.Karim De Marrakech

Il est expliqué dans l'article que cela nuit aux rentiers et réduit les dettes publiques, cela peut être considéré comme positif. Papillus 1 mai 2006 à 18:24 (CEST)

[modifier] NPDV

Cet article a-t-il été rédigé par des pourfendeurs de l'inflation ? Il existe une large littérature économique qui traîte des nombreux effets bénéfiques de l'inflation, notamment en cas de politique monétaire expansionniste. Etant donné que le niveau de l'article est relativement élevé, j'ai peine à croire que ce vide, ou disons ce déséquilibre, soit le fruit du hasard ou soit lié à l'ignorance des contributeurs. Il serait souhaitable que les rédacteurs de cet article fassent quelques efforts pour neutraliser cet article, qui n'a pas grand chose à voir avec un article de sciences économiques, mais s'apparente plus à un article de propagande idéologique. C'est pénible de voir que le projet économie reste un des seuls projets sur Wikipédia où la NPDV n'est toujours pas respecté. Même sur un sujet aussi classique que l'inflation.

Manque de temps... n'hésitez pas à contribuer =) --Gribeco %#@! 9 juin 2006 à 03:41 (CEST)

[modifier] paragraphe 6.3 de l'article

Toutefois, cette relation n'est pas robuste à la mise en place de contrats liant la progression du salaire à l'inflation, ou anticipant convenablement l'inflation

quelqu'un peut-il me traduire cette phrase en français ?? pour moi c'est un charabia incompréhensible ( surtout le mot robuste )

Sneaky 013 31 décembre 2006 à 12:25 (CET)

[modifier] anticipations des agents économiques

En tout début d'article se trouve l'extrait suivant : se répercutant sur les anticipations des agents économiques, sans lien interne ni developpement. Pour le naïf, sur ce domaine, que je suis ces termes sont bien obscurs ; un connaisseur pourrait-il remedier à ce problème ? Vifsorbier | laissez moi un message après le ... 14 avril 2007 à 19:07 (CEST)

[modifier] inflation du prix des biens de capital

L'article est biaisé dans la mesure ou il ne parle pas des transactions qui portent sur les biens de capital. A production constante, si les transactions qui portent sur les biens de capital augmente, par exemple un nombre croissant de ménages devient propriétaire, alors il y a besoin de plus de monnaie. Inversement si de la monnaie est créée (en facilitant l acces au crédit immobilier) elle peut alimenter une inflation des biens de capital (actions, immobilier, terrain, art) au lieu d alimenter une inflation des biens de consommation.


Je corrige en conséquence

[modifier] Autrichiens keynésiens monétaristes

Il faudrait peut être faire un point sur au moins ces trois courants. J ai fait des grosses corrections la récemment. Il y avait des trucs affolant de stupidité (du genre la courbe de philips ne marche pas si il y a indexation des salaires sur les prix alors que précisément elle a marché durant une période de forte indexation). Il y a globalement une tonalité autrichienne assez navrante dans ce post, parce que quand même les autrichiens c est un peu le degré 0 de la pensée économique. C est d autant plus navrant que c est pernicieux. La définition donnée en haut c est une définition standard, et ensuite il y avait plein de piques pas tres discretes contre l état ou les banques qui créent la monnaient a partir de rien. Par exemple j ai supprimé un "virtuel" accolé à argent. Si les autrichiens veulent donner leur version de l inflation alors parfait mais sous un bandeau a cet efffet.

Je suis pas sur de plus qu il faille aborder dans cet article les mécanismes de la création monétaire ou les conséquences de l inflation sur la croissance ... A ce moment la pourquoi ne pas avoir des stats de longue durée sur l inflation.

J ai aussi supprimer une référence hallucinante a la croissance de M3 comme mesurant l inflation potentielle en europe et étant une mesure juste, alors que la mesure officielle a 2 % serait biaisé.

On ne comprend rien au décalage nouveau entre création monétaire et inflation du prix des biens et services si on n integre pas les fait qu il y a aussi une inflation du prix des biens de capital.

C est simplement que l inflation du prix des biens de capital, ca ne dérange personne, c est a dire pas ceux qui sont déja détenteurs des biens de capitaux. Au contraire, plus elle continue et plus ils ont acces au crédit et plus ils se sentent riches ...

Bref j ai corrigé pas mal de trucs, mais globalement l'ensemble manque encore beaucoup de cohérence. Je serais d avis d en virer une bonne partie vers un débat sur les politiques monétaires. Par exemple.


Exemple d incohérence : En économie néoclassique et autrichienne, il y a la loi de say, il ne peut pas y avoir de décalage offre-demande. Pour cela il faut être en économie Keynésienne, postuler l'existence d une préférence pour la liquidité, pas d égalité épargne investissement... Si on raisonne en termes néoclassique ce qui semble etre le cas dans cet article, alors il faut dire que l inflation résulte d une insuffisance de monnaie, mais pas d un décalage production demande.

Est ce que ca convient a tous le monde, l idée d un bandeau avec la définition autrichienne de l inflation (une variation de la masse monétaire), la définition monétariste (avec le a long terme c est négatif, anticipations rationnelles et autres balivernes) et post keynésienne avec l irrationalité des marchés financiers, les politiques contracycliques, l inflation des biens de capital etc.

Moi ça me conviendrait. Si vous avez le courage de reprendre l'article, ce que vous avez déjà commencé, bravo. Par contre, pour les sujets les plus conflictuels, ou pour les chiffres, ça serait bien de sourcer (Projet:Sources/Aide:Sourcer) (INSEE, Thèses, recherche éco,...). Un peu de wikification pour avoir de la cohérence interne au sein de Wikipedia serait un plus également. MaCRoÉ©o bla bla 7 juin 2007 à 13:55 (CEST)

[modifier] Réécriture

J'ai partiellement réécrit l'article, qui était plein d'"incohérences". J'invite les contributeurs qui voudraient m'aider à asseoir leur contribution sur des lectures économiques sérieuses, et des cours universitaires de théorie monétaire (et pas des blogs d'économie par exemple). MaCRoÉ©o bla bla 7 juin 2007 à 23:25 (CEST) pas mal, j ai écrit pour autrichien. Le passage monétariste pose probleme et néokeynésien aussi dans la mesure ou la quasi totalité de l article est une sorte de synthese entre ces deux courants. etes vous allez voir l article anglais. Il est aussi assez brouillon mais ca donne une idée des différents courant et de comment ca pourrait etre présenté Panache

[modifier] Commentaire d'un utilisateur rappatrié du corps de l'article

« FAUX : 1) marché monétaire = marché de court terme sur lequel il est possible d'emprunter ou se financer à court terme ; ce marché n'a rien avoir avec la notion de change 2) le sens de l'évolution du taux de change dépend de la convention choisie pour apprécier cette évolutionqu'il convient donc de préciser »

à propose de : « à la richesse relative d'un pays et/ou d'une zone monétaire par rapport aux autres pays, utilisateurs d'une autre monnaie (toute chose égale par ailleurs, l'inflation peut conduire à la dépréciation de la monnaie, c'est-à-dire que son taux de change diminuera sur le marché monétaire). »

Des spécialistes dans la salle ? DocteurCosmos - 6 février 2008 à 17:11 (CET)

"L'inflation et le risque d'inflation sont deux éléments qui entrent pleinement en compte dans les décisions des consommateurs, des dirigeants d'entreprise et des gouvernements : la possibilité de l'inflation représente un risque pour les agents économiques (ou une opportunité pour les agents endettés, dont la valeur de la dette diminue)." est-il écrit

Il faudrait absolument citer les investisseurs financiers, dont les actifs perdent de la valeur au rythme de l'inflation.