Idéal fractionnaire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En mathématiques, et plus précisément en théorie des anneaux, un idéal fractionnaire est une généralisation de la définition d'un idéal. Ce concept doit son origine à la théorie algébrique des nombres. Pour résoudre certaines équations diophantiennes, cette théorie utilise des anneaux d'entiers généralisant les entiers naturels. Ces anneaux ne disposent en général pas d'équivalent du théorème fondamental de l'arithmétique et il n'est pas possible de factoriser un entier en un unique produit de facteurs premiers au groupe des éléments inversibles près. Les idéaux fournissent un équivalent de ce théorème, permettant de résoudre certaines équations diophantiennes ou d'établir des lois de réciprocités équivalentes à la loi de réciprocité quadratique établie par Gauss (1777, 1855).
Les idéaux disposent d'une multiplication, cette opération est associative et il existe un élément neutre constitué de l'anneau tout entier, s'il est unitaire (un anneau est dit unitaire s'il dispose d'un élément neutre). En revanche, l'absence d'inverse empêche de munir l'ensemble des idéaux d'une structure de groupe. Dans le cas des anneaux d'entiers, la structure possède toutes les bonnes propriétés pour offrir un contournement. Cette configuration est axiomatisée dans la définition d'un anneau de Dedekind. Dans un premier temps l'anneau est plongé dans son corps des fractions, puis la notion d'idéal est généralisée. Un idéal fractionnaire est l'analogue d'un idéal dans le corps des fractions.
Cette notion est aussi utilisée en géométrie algébrique.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Une tentative de Leonhard Euler (1707 - 1783) pour résoudre le dernier théorème de Fermat si n est égal à 3, l'amène à considérer[1] les nombres de la forme a + b.i.√3, où a et b sont des entiers naturels et i l'unité imaginaire. La preuve s'avère fausse, un tel anneau n'est pas factoriel, c'est à dire qu'il n'existe pas une unique manière de factoriser un nombre à l'aide de facteurs premiers. Par exemple, 4 est à la fois le carré de l'entier 2 et le produit (1 + i.√3).(1 - i.√3). Si la mise en œuvre est un peu maladroite, l'idée s'avère bonne, Gauss le montre en étudiant[2] l'anneau des entiers de la forme a + i.b, ici a et b sont des entiers naturels. Il est euclidien et dispose d'une bonne factorisation. Ferdinand Eisenstein (1823 - 1852) découvre le bon anneau d'entiers[3] pour rendre rigoureuse la démonstration d'Euler. Il est composé des nombres de la forme a + j.b, où j désigne une racine cubique de l'unité, il s'avère aussi être euclidien. Johann Peter Gustav Lejeune Dirichlet (1805 - 1859) utilise une astuce pour initialiser la démonstration le grand théorème de Fermat pour n égal à 5[4], il considère l'anneau des entiers de la forme a + b.√5. Si l'anneau reste euclidien, le groupe des unités devient plus complexe. Cette complexité, qualifiée par Dirichlet d'obstruction est une première difficulté pour la résolution des équations diophantiennes.
Dans le cas général, il est vain d'espérer trouver trouver une structure euclidienne pour les anneaux d'entiers. Ernst Kummer (1810 - 1893) en comprend la raison profonde, qu'il qualifie de deuxième obstruction. Les équivalents des nombres entiers, sur les anneaux d'entiers algébriques ne sont pas assez nombreux. Il ajoute en conséquence ce qu'il appelle des nombres idéaux[5]. Cette découverte lui permet de démontrer le grand théorème de Fermat pour toutes les valeurs de n inférieures à 100 à l'exception de 37, 59 et 67[6].
Kummer analyse les entiers algébriques du corps Q[ζn], où ζn désigne une racine primitive de l'unité, structure maintenant appelée extension cyclotomique. Richard Dedekind (1831 - 1916) et Leopold Kronecker (1823 - 1891) cherchent à généraliser la théorie à toute extension finie des nombres rationnels. Leurs approches sont opposées, Dedekind cherche une théorie fondée sur les caractéristiques structurelles des anneaux d'entiers, quitte à ne pas disposer d'algorithme effectif. Kronecker s'inscrit dans la tradition calculatoire, instaurée par Gauss et suivie par Kummer[7]. Cette philosophie l'amène à réécrire quatre fois son traité de la théorie des nombres. La version de 1876 contient la définition moderne d'idéal et d'idéal fractionnaire[8]. Son approche abstraite le pousse à étudier la structure algébrique des idéaux, et particulièrement leur multiplication. L'adjonction des idéaux fractionnaires assure l'existence d'un inverse. La dernière version de son traité, datée de 1894, montre en toute généralité et sous sa forme moderne l'unicité de la décomposition remplaçant le théorème fondamental de l'arithmétique[9].
[modifier] Définitions
Dans cet article OK désigne un anneau de Dedekind et K son corps des fractions. L'anneau est par définition commutatif unitaire intègre. Tout idéal de l'anneau admet une base finie en tant que OK module, tout idéal premier est maximal et l'ensemble des entiers de K est égal à OK. L'ensemble des idéaux de OK est noté Id(OK), l'ensemble des idéaux premiers (resp. principaux) est notée P(OK) (Resp. Princ(OK)). La lettre Z désigne l'ensemble des entiers naturels.
-
- Un idéal fractionnaire F de K est un sous-module de K tel qu'il existe un entier d de OK vérifiant la propriété suivante :
Un idéal est un idéal fractionnaire, cependant la réciproque n'est pas toujours vraie.
-
- Un ensemble F est dit idéal fractionnaire principal de K si et seulement s'il existe k élément de K tel que F est égal à kOK :
Un idéal fractionnaire est la généralisation naturelle de la définition d'idéal principal.
Une autre définition est utilisée dans cet article :
-
- Soit M et N deux idéaux (resp. idéaux fractionnaires), le produit des deux idéaux (resp. idéaux fractionnaires) est l'idéal (resp. idéal fractionnaire) engendré par les produits d'éléments de M et de N.
L'ensemble des idéaux fractionnaires de OK est noté Fr (K), l'ensemble des idéaux premiers (resp. principaux) est notée P(K) (Resp. Princ(K)).
[modifier] Propriétés
[modifier] Structure de groupe
La multiplication des idéaux fractionnaires est manifestement associative, il existe un élément neutre OK, pour obtenir une structure de groupe, il ne reste qu'à montrer que tout idéal fractionnaire est inversible.
-
- Tout idéal fractionnaire de K est inversible.
Ce qui implique directement que :
-
- L'ensemble des idéaux fractionnaires non nuls muni de la multiplication forme un groupe[10].
Le fait que tout idéal fractionnaire est inversible n'est pas immédiat, il nécessite d'abord d'établir quelques lemmes :
-
- Tout idéal contient un produit d'idéaux premiers :
Cette propriété est généralement vraie pour tout idéal d'un anneau noethérien. Démontrons là par l'absurde, soit E l'ensemble des idéaux ne contenant pas de produit d'idéaux premiers et M un idéal de E qui, pour la relation d'inclusion est maximal. Si la proposition à démontrer est fausse, M existe bien. Cet idéal n'est pas principal, en effet, tout idéal principal se contient lui-même et n'est donc pas élément de E. On en déduit l'existence d'éléments a et b de OK tel que ni a ni b n'est élément de M et tel que le produit a.b l'est.
Les idéaux M + aOK et M + bOK contiennent M, or aucun idéal ne contenant M n'est dans E, en conséquence il existe deux suites finies d'idéaux premiers (Pi) et (Qj) tel que le produit des (Pi) soit contenu dans M + aOK et le produit des (Qj) soit contenu dans M + bOK. Ce qui démontre que :
Ce qui montre que M contient un produit d'idéaux premiers alors qu'il est élément de E. La contradiction démontre la proposition.
-
- Soit k un élément de K et M un idéal, si k.M est inclus dans M, alors k est un élément de OK :
La fermeture algébrique de K est égal à OK, il suffit donc de montrer que k est un entier algébrique. L'application φk de M dans M qui à m associe k.m est un endomorphisme. Dans le K espace vectoriel produit tensoriel de K par M (produit tensoriel de OK module) l'application φk est une homothétie de rapport k. Ce K espace vectoriel est de dimension finie car M est noethérien. On en déduit que k est racine du polynôme caractéristique de φk en tant qu'endomorphisme sur M. Un tel polynôme est unitaire et ne possède que des coefficients entiers. On en déduit que k est un entier algébrique et donc qu'il est élément de OK.
-
- Un idéal premier M possède un inverse dans les idéaux fractionnaires :
Soit N l'ensemble défini par :
On vérifie que N est un idéal fractionnaire. Il reste encore à démontrer que N.M est égal à OK. On remarque que N contient OK, donc N.M contient N, les deux inclusions suivantes sont vérifiées :
Comme N.M est un idéal et que M est maximal car premier, soit N.M est égal à M soit à OK.
Démontrons par l'absurde, que N.M n'est pas égal à M. Si N.M est égal à M alors la proposition précédente montre que tout élément de N est élément de OK et donc que N est égal à OK car N contient OK. Soit m un élément non nul de M. L'idéal mOK est différent de M, sinon N serait égal à l'idéal fractionnaire principal engendré par m-1 et m-1 n'est pas un entier. La première proposition démontrée dans ce paragraphe montre qu'il existe une suite finie (Pi) d'idéaux premiers tel que le produit est inclus dans mOK, choisissons cette suite de longueur minimale. Comme M contient mOK, il contient aussi le produit des éléments de la suite finie. Comme M est premier, il contient l'un des idéaux (cf l'article Idéal premier). Comme la suite ne contient que des idéaux premiers, donc maximaux, il existe un idéal de la suite égal à M. Choisissons P1 égal à M et notons B le produit des Pi pour i différent de 1. Le produit M.B est inclus dans mOK.
L'idéal B n'est pas contenue dans mOK car sinon, la suite finie ne serait pas minimale. Il existe ainsi b élément de B qui n'est pas multiple de m. L'élément b.m-1 n'est pas dans OK, en revanche, si μ est un élément de M, alors b.μ est élément de mOK et b.m-1μ est élément de OK. Par construction, b.m-1 est un élément de N, et non de OK. Cette contradiction démontre la proposition.
-
- Un idéal non nul est produit d'une famille finie d'idéaux premiers :
Raisonnons encore par l'absurde, supposons que la famille des idéaux qui ne s'écrivent pas comme produit d'idéaux premiers soit non vide et considérons M un élément maximal de cette famille. M n'est pas premier car il s'écrirait comme un produit (de lui-même) d'idéaux premiers. M est alors inclus dans un idéal premier P. Une fois encore les inclusions suivantes sont vérifiées :
L'idéal M.P -1 ne peut être égal à M car sinon un raisonnement analogue à celui de la proposition précédente montrerait que P -1 est inclus dans OK, ce qui est impossible. La maximalité de M montre que M.P -1 est produit d'une famille finie d'idéaux premiers (Pi) l'implication suivante permet de conclure :
-
- Un idéal fractionnaire non nul F est inversible :
Il existe un entier d tel que d.F est un idéal de OK, ce qui montre l'égalité suivante :
L'idéal dOK (resp. M) est produit d'une famille finie (Pi) (resp. (Qj) d'idéaux premiers et :
L'idéal fractionnaire F est produit d'idéaux fractionnaires inversibles et F est inversible.
[modifier] Décomposition en idéaux premiers
Les démonstrations du paragraphe précédent montre que :
-
- Tout idéal fractionnaire se décompose en un produit fini de puissances positives ou négatives d'idéaux premiers.
Un équivalent du théorème fondamental de l'arithmétique s'exprime de la manière suivante :
-
- La décomposition d'un idéal fractionnaire en idéaux premiers est unique.
Ce qui s'exprime en terme de groupe :
-
- Le groupe des idéaux fractionnaires est isomorphe à celui des fonctions de P(OK) dans Z, nulles partout sauf peut-être sur un sous-ensemble fini de P(OK).
Enfin, la décomposition en idéaux premiers offre un critère différenciant les idéaux des idéaux fractionnaires :
-
- Un idéal fractionnaire est un idéal si et seulement si toutes les puissances de sa décomposition en idéaux premiers sont positives.
En conséquence, un idéal se décompose aussi de manière unique en produit d'idéaux premiers. Les démonstrations découlent directement de celles du paragraphe précédent[10].
-
- Tout idéal fractionnaire se décompose de manière unique en un produit fini de puissances positives ou négatives d'idéaux premier :
Supposons l'existence d'une double décomposition d'un idéal fractionnaire. En multipliant de chaque coté de l'égalité par l' inverse de chaque facteur d'idéaux premier à une puissance négative, on obtient une égalité de puissance positives d'idéaux premiers. En simplifiant de part et d'autre de l'égalité par des idéaux présents de chaque coté on obtient une égalité du type :
On en déduit que P1 contient le produit de la famille (Qj). Comme P1 est un idéal premier, il contient au moins un Qj. Comme Qj est premier il est maximal, P1 et Qj sont égaux. Cette contradiction démontre la proposition.
-
- Un idéal fractionnaire est un idéal si et seulement si toutes les puissances de sa décomposition en idéaux premiers sont positives.
Si un idéal fractionnaire est produit d'idéaux premiers, c'est un idéal. Réciproquement, une proposition du paragraphe précédent montre que tout idéal est produit d'idéaux premiers. L'unicité de la décomposition en idéaux premiers permet de conclure.
[modifier] Valuation
L'unicité de la composition en facteurs premiers des idéaux fractionnaires permet, comme pour les entiers naturels ou les rationnels, de définir une valuation sur le groupe.
-
- Soit P un idéal premier, l'application vP qui à un idéal fractionnaire F différent de {0} associe l'exposant de P dans la décomposition en idéaux premier et qui associe à l'idéal nul la valeur infinie, est appelée valuation sur Fr (K) en P. Cette application est parfois notée vP.
Les résultats du paragraphe précédent justifient le nom de cette application :
-
- Si P est un idéal premier de OK, l'application valuation sur Fr (K) en P est une valuation.
Ils permettent de démontrer les résultats suivants :
-
- Soit F1 et F2 deux idéaux fractionnaires de K, l'idéal fractionnaire F1 est inclus dans l'idéal fractionnaire F2 si et seulement si la valuation de F1 en P est inférieure ou égale à celle de F2, pour tout idéal premier P de OK.
-
- Soit F1 et F2 deux idéaux fractionnaires de K :
Les valuations utilisées s'appliquent généralement à des nombres algébriques et non à des idéaux. Si k est un élément de K, kOK est un idéal fractionnaire, en conséquence l'application valuation s'applique :
-
- Soit P un idéal premier, l'application vP qui à un nombre algébrique k de K associe vP(kOK) est appelée valuation sur K en P. Cette application est parfois notée vP.
Comme précédemment :
-
- Si P est un idéal premier de OK, l'application valuation sur K en P est une valuation.[10]
Ici, F1 et F2 désignent idéaux fractionnaires de K, k1 et k2 deux nombres de K.
Pour les idéaux fractionnaires :
Cette proposition est une conséquence directe de la décomposition d'idéaux fractionnaires en idéaux premiers.
Dire que F1 est inclus dans F2 revient à dire que F1.F2-1 est inclus dans OK ou encore est un idéal de OK. Une proposition du paragraphe précédent montre que tel est le cas si et seulement si la décomposition en idéaux premiers de F1.F2-1 ne comporte que des valuations positives. Ce fait est équivalent à la proposition à démontrer.
Pour s'en rendre compte, il suffit de remarquer que F1 + F2 est le plus petit idéal contenant F1 et F2. La proposition précédente permet de conclure.
Pour s'en rendre compte, il suffit de remarquer que l'intersection de F1 et de F2 est le plus grand idéal fractionnaire contenu dans F1 et F2.
Pour les nombres algébriques :
Cette propriété est la conséquence directe du fait que le produit des idéaux k1OK et k2OK est égal à k1k2OK.
Eliminons les cas triviaux, si k1 ou k2 ou k1 + k2 est nul, la propriété est vérifiée.
Sinon, soient v1, v2 les valuations de k1, k2 en P et K1, K2 les idéaux fractionnaires définis par k1OK = Pv1K1, k2OK = Pv2K2. On suppose que v2 est supérieur à v1, on en déduit les inclusions suivantes :
On en déduit l'inclusion suivante :
qui démontre la proposition.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes
- ↑ H. M. Edwards Fermat's Last Theorem: A Genetic Introduction to Algebraic Number Theory Springer 3ème Ed 2000 (ISBN 0387950028)
- ↑ Carl Friedrich Gauss Recherches arithmétiques trad. française des Disquisitiones arithmeticae par A.-C.-M. Poullet-Delisle 1801 lire
- ↑ J. H. Conway R. K. Guy Le livre des nombres Eyrolles 1980 (ISBN 2212036388)
- ↑ Il ne parvient pas à démontrer totalement le cas général, la touche finale est donnée par Adrien-Marie Legendre : Dirichlet Démonstration du théorème de Fermat et de Wilson (compte-rendu par Cournot de quelques mémoires d'Abel, Jacobi et Lejeune-Dirichlet, au Journ. der Mathemat., de M. Crelle, t. 3, cah. 4). 1829, t. 11, p. 153-157
- ↑ H.M. Edwards, The background of Kummer's proof of Fermat's Last Theorem for regular primes, Arch. History Exact Sci. 14 1975
- ↑ Ernst Kummer Sur la théorie des nombres complexes, Comptes Rendus des Séances de l'Académie des Sciences. Paris. 1847
- ↑ Une analyse est proposée en introduction du texte Dedekind's 1871 version of the theory of ideals de Jeremy Avigad 2004
- ↑ Richard Dedekind Traité sur la théorie des nombres trad. C. Duverney, Tricorne, Genève, 2006 (ISBN 2829302893)
- ↑ Richard Dedekind Zur Theorie der Ideale Nachr der K. Ges. Der Wiss. zu Göttingen 1894
- ↑ a b c Les démonstrations de ce paragraphe sont issus de :Théorie algébrique des nombres un cours de maîtrise par Bas Edixhoven de l'Université de Renne I
[modifier] Liens externes
- (fr) Anneaux et modules un cours de master par l'Université de Caen.
- (fr) Théorie algébrique des nombres un cours de maîtrise par Bas Edixhoven de l'Université de Renne I.
[modifier] Références
[modifier] Historique
- (en) H. M. Edwards Divisor Theory Birkhäuser Boston 1990 (ISBN 0817634487)
- (fr) Richard Dedekind Traité sur la théorie des nombres trad. C. Duverney, Tricorne, Genève, 2006 (ISBN 2829302893)
le livre de Dedekind donnant la définition d'idéal fractionnaire.
[modifier] Mathématiques
- (fr) Pierre Samuel, Théorie algébrique des nombres [détail des éditions]
- (fr) Jean-Pierre Serre, Cours d'arithmétique [détail des éditions]
- (en) G. H. Hardy E. M. Wright An Introduction to the Theory of Numbers Oxford Science Publications 1980 (ISBN 0198531710)