Gomel
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Administration | |||||
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Pays | Biélorussie | ||||
Voblast | Gomel | ||||
Maire | Alexander Belyev | ||||
Histoire | |||||
Fondation | 1142 | ||||
Ancien(s) nom(s) | |||||
Géographie | |||||
Superficie | 113 km² | ||||
Altitude · Maximale · Moyenne · Minimale |
m m m |
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Démographie | |||||
Population (2004) | 481 197 hab. | ||||
Densité | 4 258 hab./km2 | ||||
Gentilé | |||||
Autres informations | |||||
Code téléphonique | +375 232(2) | ||||
Code postal | 246xx, 247xx | ||||
Immatriculation | 3 | ||||
Site Internet | www.gorod.gomel.by |
Gomel ou Homyel (en cyrillique Гомель) est avec 481 000 habitants la deuxième ville de Biélorussie. Au XIXe siècle, la ville était composée à plus de 50 % de juifs.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Gomel est située au sud-est de la Biélorussie, prsè de l'Ukraine et de la Russie. La ville est traversée par la Soj, qui se jette dans le Dniepr une cinquantaine de kilomètres au sud.
[modifier] Étymologie
Gomel est orthographié dans les chroniques du Moyen Âge Gomiy, Gom'e ou encore Gom. L'origine de ces noms n'est pas précise et plusieurs suppositions sont possibles.
Gomel pourait d'abord venir d'un ancien mot slave signifiant "bruit", le vent dan les forêts et la Soj expliquant cela. Mais certains historiens avancent que le nom de la ville vient de celui de l'ancienne tribu qui avait habité les lieux la première. Gomel pourrait aussi venir du nom de Gomeyuk, nom d'un ruisseau affluent de la Soj[1].
[modifier] Histoire
La date exacte de la fondation de Gomel est inconnue, mais elle est mentionnée la première fois en 1142, dans une chronique. Cette date est généralement considérée comme la date de création. Les rives de l'autre côté de la Soj étaient occupées par une autre ville, Bielitsa.
Comme beaucoup de villes biélorusses, Gomel dû faire face au Moyen Âge à l'invasion tatares et aux attaques de la Horde d'Or, c'est pourquoi elle demanda la protection du Grand-Duché de Lituanie, par lequel elle fut annexée[2].
L'union du grand-duché au Royaume de Pologne en 1569, fit de Gomel une ville des confins de la République des Deux Nations.
En 1772, la partie orientale de la Biélorussie fut rattachée à l'Empire Russe. La tsarine Catherine II fit don de la ville en 1775 à l'un de ses favoris, Pierre Alexandrovitch Romanzov, qui reçu également le gouvernement de l'Ukraine. Ce dernier s'installa à Gomel et y fit construire un palais et une cathédrale, entourés d'un vaste parc. Sa femme, Irina, contribua à la bonne réputation de son mari en faisant construire un hôpital, un orphelinat et une école de musique pour les enfants pauvres[3].
En 1854, Bielitsa fut rattachée à Gomel, dont elle forme aujourd'hui encore un quartier.
Gomel souffrit beaucoup de la Seconde Guerre mondiale, car plus de la moitié de sa population, juive, fut décimée. Les Nazis l'envahirent en août 1941 et elle fut libérée en novembre 1944. La ville fut presque entièrement détruite durant cette guerre[4].
En 1986, Gomel fut une des premières villes touchées par le nuage radioactif provoqué par la catastrophe de Tchernobyl. La ville reste l'une des plus irradiée de toute l'Europe et sa population ne fut jamais évacuée.
[modifier] Population
La population de Gomel est composée de 84,2 % de Biélorusses, 11 % de Russes et 3,3 % d'Ukrainiens[5].
[modifier] Équipements
[modifier] Transports, industrie et commerce
Gomel possède un aéroport, ouvert en 1968, situé à 8 kilomètres de la ville, il dessert des villes biélorusses et russes.
La ville est un important nœud ferroviaire, sur la ligne qui relie Kiev à Minsk.
Le transport en commun est assuré par des bus et des tramways.
Gomel, à la tête d'une grande région productive, compte 101 entreprises industrielles, 15 banques et 316 usines.
[modifier] Loisirs
Gomel compte 7 universités et établissements d'enseignement supérieur, de nombreux centres sportifs et est célèbre pour ses théâtres, ses orchestres et ses galeries d'art.
[modifier] Jumelages
[modifier] Liste
- Aberdeen (Écosse) depuis 1990
- České Budějovice (République tchèque)
- Clermont-Ferrand (France)
- Liepāja (Lettonie)
- Greater Sudbury (Canada)
- Radom (Pologne)
- Tchernihiv (Ukraine)
[modifier] Gomel et Clermont-Ferrand
Voulu par l’ancien maire de Clermont-Ferrand Roger Quilliot alors que la gauche était au pouvoir, le jumelage avec la grande ville soviétique de Gomel a pris un caractère particulier lorsqu’en avril 1986 Gomel est devenue, suite à l'explosion du réacteur de Tchernobyl (à 110 km au sud) la ville la plus irradiée du pays. La désintégration de l’Union soviétique allait encore modifier le jumelage, Gomel devenant la seconde ville de la Biélorussie. Aujourd’hui, si des accords médicaux lient encore les deux villes, le jumelage cherche la forme qu’il pourrait prendre.