Forces françaises hors de la métropole
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Les forces françaises hors de la métropole sont les détachements de l'armée française localisés hors du territoire européen de la France. 14 970 militaires français sont répartis, en 2008, dans une quinzaine d'opérations extérieures (OPEX), dont les plus importantes se situent dans les Balkans, en Afghanistan, au Liban et en Côte d'Ivoire [1]. En ajoutant aux OPEX les forces dites "de présence", on obtient un total de 36 849 soldats stationnés à l'étranger [1]. Les OPEX coûtent environ 600 millions d'euros par an [1].
Sommaire |
[modifier] Classement chronologique
[modifier] En octobre 2003
Un total de 40 000 hommes répartis comme suit
[modifier] Forces temporaires
- 50 hommes au Cameroun
- 100 hommes dans l'Opération Corymbe
- 250 hommes en République centrafricaine (BOALI)
- 1150 hommes au Tchad
- 1300 hommes en Asie centrale (HERACLES, PAMIR, EPIDOTE)
[modifier] Forces sous mandat international
- 7 hommes en République démocratique du Congo (MONUC)
- 350 hommes en Bosnie-Herzégovine (EUMM)
- 15 hommes dans le Sinaï (FMO)
- 25 hommes dans le Sahara occidental (MINURSO)
- 1650 hommes au Liban (FINUL)
- 180 hommes au Liban (hors FINUL)
- 50 hommes en Macédoine (ALTAIR)
- 1200 hommes en Bosnie (SFQR/EUPM)
- 2000 hommes au Kosovo (KFOR/MINUK)
[modifier] Forces de présence
- 800 hommes au Gabon
- 1100 hommes au Sénégal
- 3000 hommes à Djibouti
- 3500 hommes en Côte d'Ivoire (Opération Licorne)
- 5000 hommes en Allemagne dans les forces françaises en Allemagne
[modifier] Forces de souveraineté
- 75 hommes à Saint-Pierre-et-Miquelon
- 2000 hommes en Polynésie
- 2500 hommes en Nouvelle-Calédonie
- 3000 hommes en Guyane
- 3500 hommes sur l'île de la Réunion et à Mayotte
- 4000 hommes aux Antilles
[modifier] Forces de présence et de souveraineté
- 150 hommes en zone maritime de l'océan Pacifique
- 400 hommes en zone maritime de l'océan Indien
- 3400 hommes en zone maritime de le golfe Persique
[modifier] En 2005
[modifier] Forces temporaires
- 13 hommes Asie du Sud-est (Béryx)
- 40 hommes Haïti (MINUSTA)
- 200 hommes dans le Golfe de Guinée (Corymbe)
- 200 hommes en République centrafricaine (BOALI)
- 1200 hommes au Tchad
[modifier] Forces sous mandat international
- 1 homme en Éthiopie/Érythrée (MINUEE)
- 1 homme au Burundi (MONUC)
- 1 homme au Libéria (UNMIL)
- 3 hommes en Géorgie (MONUG)
- 3 hommes au Liban (ONUST)
- 18 hommes en République démocratique du Congo (MONUC)
- 15 hommes en Bosnie-Herzégovine (EUMM)
- 15 hommes dans le Sinaï (FMO)
- 25 hommes dans les balkans (ARYM)
- 25 hommes dans le Sahara occidental (MINURSO)
- 200 hommes au Liban (FINUL)
- 600 hommes en Bosnie (ALTHEA/EUMM)
- 1400 hommes en Asie centrale (HERACLES, PAMIR, EPIDOTE)
- 2500 hommes au Kosovo (KFOR/MINUK)
[modifier] Forces de présence
- 800 hommes au Gabon
- 1100 hommes au Sénégal
- 2800 hommes à Djibouti
- 4000 hommes en Côte d'Ivoire (opération Licorne, TFCI dont le 43e Bataillon d'Infanterie de Marine).
- 5000 hommes en Allemagne
[modifier] Forces de souveraineté
- 80 hommes à Saint-Pierre-et-Miquelon
- 2400 hommes en Polynésie
- 2700 hommes en Nouvelle-Calédonie
- 3000 hommes en Guyane
- 4000 hommes sur l'île de la Réunion et à Mayotte
- 4000 hommes aux Antilles
[modifier] Forces de présence et de souveraineté
- 180 hommes en zone maritime de l'océan Pacifique
- 300 hommes en zone maritime de l'océan Indien
[modifier] En 2006
Un total de 19 863 hommes répartis comme suit
[modifier] Forces temporaires
- 220 hommes en République centrafricaine (BOALI)
- 1200 hommes au Tchad (Opération Épervier)
- 4000 hommes en Côte d'Ivoire (opération Licorne)
Total : 5420
[modifier] Forces sous mandat international
- 900 hommes en Afghanistan (Opération Pamir et Opération EPYDOTE)
- 1 860 hommes dans les balkans (Opération ARYM)
- 510 hommes en Bosnie
- 2000 hommes au Liban (FINUL)
- 180 hommes en Côte d'Ivoire (opération CALAO)
Total : 5450
[modifier] Forces de présence
- 630 hommes au Gabon
- 580 hommes au Sénégal
- A Djibouti: 2 900 soldats, 10 avions de combat Mirage 2000 et une dizaine d'hélicoptères [2]. Paris a annoncé le renforcement du dispositif militaire à Djibouti en juin 2008, entre autres en envoyant des avions de patrouille maritime Atlantique-2 et des Mirages pour surveiller les frontières, ainsi qu'une force navale [2].
- 180 hommes en Côte d'Ivoire (TFCI dont le 43e Bataillon d'Infanterie de Marine)
- 13 hommes aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF)
- 5000 hommes en Allemagne
[modifier] Forces de souveraineté
- 80 hommes à Saint-Pierre-et-Miquelon
- 690 hommes en Polynésie
- 1 010 hommes en Nouvelle-Calédonie
- 1 470 hommes en Guyane
- 1 200 hommes sur l'île de la Réunion et à Mayotte
- 980 hommes aux Antilles
Total : 5430
[modifier] Forces de présence et de souveraineté
- 180 hommes en zone maritime de l'océan Pacifique
- 300 hommes en zone maritime de l'océan Indien
Total : 480
[modifier] Classement géographique
[modifier] Afghanistan
La France dispose de forces armées en Afghanistan depuis la dernière guerre, dans le cadre de la Coalition Opération Enduring Freedom. Ce déploiement n'a jamais été discuté à l'Assemblée nationale.
[modifier] Allemagne
En 2006, suite à la réorganisation de l'Armée de terre et la suppression du service militaire obligatoire, les FFSA ne comptent plus que 5 000 soldats [citation nécessaire].
[modifier] Asie centrale
Voir: HERACLES, PAMIR (Afghanistan), EPIDOTE.
[modifier] Asie du Sud
[modifier] Birmanie
[modifier] Centre-Afrique
[modifier] Congo
[modifier] Côte d'Ivoire
[modifier] Djibouti
La France possède d'importantes infrastructures militaires à Djibouti dont la Base aérienne 188 qui accueille les Mirage 2000C et 2000D de l'Escadron de Chasse 4/33 Vexin ainsi que le 5e Régiment inter-armes d'outre-mer (5e RIAOM), la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, un détachement des commandos marine et anciennement le 10°BCS et de nombreux services communs. L'armée de terre compte à Djibouti le Centre d'entraînement au combat d'Arta Plage ainsi que le Centre d'aguerrissement et d'instruction au désert de Djibouti.
Le dispositif militaire français compte 2 900 soldats, 10 avions de combat Mirage 2000 et une dizaine d'hélicoptères [2]. Paris a annoncé le renforcement du dispositif militaire à Djibouti en juin 2008, entre autres en envoyant des avions de patrouille maritime Atlantique-2 et des Mirages pour surveiller les frontières, ainsi qu'une force navale [2].
En 2002, la France a notamment assisté les Etats-Unis, via le dispositif Alliance Base (cellule anti-terroriste internationale), afin de faire décoller un drone armé RQ-1 Predator pour tuer des membres d’Al-Qaida. Cette opération s’est déroulée au Yémen, le 3 novembre 2002. Abou Al-Harithi, soupçonné d'être à l'origine de l'attaque contre le destroyer américain USS Cole le 12 octobre 2000 dans la rade d’Aden, avait été tué par un missile, ainsi que six autres terroristes.
[modifier] Kosovo
[modifier] Islande
[modifier] Liban
[modifier] Pakistan
[modifier] Sahara occidental
[modifier] Somalie
[modifier] Tchad
L'Opération Epervier a été déclenchée en 1986. En 2004 l'Opération Dorca est venue se greffer dessus, et quatre ans plus tard le dispositif EUFOR Tchad/RCA.
[modifier] Autres
[modifier] FRONTEX
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
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[modifier] Article connexe
[modifier] Liens externes
- Les opérations extérieures de l'Armée française
- (fr) Laurent Zecchini, « Armée française : une présence sur tous les fronts » dans Le Monde du 29/08/2006, [lire en ligne]