Famille de Morlhon

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L’origine du nom de Morlhon est noble et rouergate.

Il apparait à l'origine des fiefs aux alentours de l'an 1000.

La première apparition du nom a été retrouvée dans un document rédigé à Jérusalem.

En effet, en 1053, il est fait mention d'Ozile II de Morlhon dans un acte de donation rédigé à Jérusalem par un Rouergat en pèlerinage (avant la Première croisade) avec sa femme Cécile sur le tombeau du Christ. Cet acte mentionne le prénom de son père Raoul et de son grand-père Ozile (ce qui nous reporte autour de l'an 1000).On retrouve l'alternance traditionnelle des prénoms si courante en Aveyron (Rouergue) même jusqu'à nos jours.

Cette donation est ensuite confirmée en 1070 par Raoul de Morlhon, le fils d'Ozile le pèlerin. Elle a permis la création de la partie ancienne de l'actuelle église de Villeneuve (Aveyron) sur les plans de l'église du Saint-Sépulcre.

Le nom se trouve très souvent cité encore en 1079 et 1099 et ensuite tout au long du XIIe et XIIIe siècles dans de très nombreux documents rouergats sans toutefois pouvoir établir une filiation sûre.


Du XIIIe siècle à la Révolution française l'ouvrage Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes écrit en 1853 par M. Hippolyte de Barrau et récemment réédité, énumère les diverses branches de la famille Morlhon-Veusac, Morlhon-Sanvensa, Morlhon-d'Autayrac, Morlhon-Laumière et Morlhon de la Rosière en commençant par Pons de Morlhon vivant à la fin du XIIe siècle près de Villefranche de Rouergue.

À la suite du livre de M. de Barrau dont les travaux s'arrêtent à la première moitié du XIXe siècle, une notice privée rédigée par Jean Fabre de Morlhon fait le lien avec les générations actuelles. Un arbre généalogique réunit les informations contenues dans l'ouvrage de M. Hippolyte de Barrau et celles de la notice.

[modifier] Principaux personnages

Parmi de nombreux sénéchaux du Rouergue, des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou de l'Ordre de Malte, des gens d'Église ou de robe, les Morlhon les plus remarquables sont :

  • Ozile II de Morlhon, en pèlerinage en 1053 à Jérusalem.
  • Jean II de Morlhon, sénéchal du comté de Rodez de 1309 à 1337. Son fils et son petit-fils se distinguent contre les Anglais.
  • Antoine de Morlhon, chevalier de l'Ordre du roi, chambellan de Sa Majesté, ambassadeur en Pologne du roi Louis XI ; en 1459, il exerce par intérim les fonctions de procureur-général au parlement de Toulouse, il en est le second président en 1483 puis président à mortier ; en 1478, il est en Italie (Milan, Florence et Rome) pour une mission diplomatique pour le roi.
  • Jean III de Morlhon, chevalier de l'Ordre du roi, sénéchal et gouverneur du Quercy en 1585 et député de la noblesse du Rouergue aux états généraux de 1596.
  • Jean IV de Morlhon, chevalier de l'Ordre du roi, sénéchal de Rouergue de 1590 à 1592 et en 1596.
  • Antoine de Morlhon, vicaire-général du diocèse de Clermont avant 1789, sacré archevêque d'Auch sous Louis XVIII en 1823, pair de France en 1827.
  • Auguste de Morlhon (1799-1862), en 1847 il est promu évêque (le Puy-en-Velay). Il a fait construire la statue monumentale de la Vierge au sommet du rocher Corneille.

[modifier] Bibliographie

  • Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes, d'Hippolyte de Barrau.

[modifier] Liens externes