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L'éros enfantin selon Franz von Bayros.
L'éros enfantin selon Franz von Bayros.

La pornographie enfantine (ou pédopornographie[1]) est la « représentation, par quelque moyen que ce soit, d'un enfant s'adonnant à des activités sexuelles explicites, réelles ou simulées, ou toute représentation des organes sexuels d'un enfant, à des fins principalement sexuelles[2]. »

Le définition étendue de l'« enfant » comme « être humain âgé de moins de dix-huit ans »[3], l'assimile au mineur civil. Dans ce cadre, la pornographie enfantine prend son sens législatif le plus courant : pornographie mettant en scène des « êtres humains âgés de moins de dix-huit ans[4] ». C'est cette pornographie enfantine au sens étendu[5] que le droit international interdit[6], suivi en cela par la plupart des états, même non ratificateurs du second Protocole facultatif à la Convention des droits de l'enfant[7].

Bien que cet article aborde aussi la seconde définition, il s'intéresse principalement à la première. En effet, la seconde ne fait pas l'objet d'une condamnation unanime, certains pays ne dissociant pas l'âge de la majorité sexuelle et celui de la possibilité de participer à des représentations pornographiques[8]. De plus, il est parfois difficile de distinguer l'adolescent de l'adulte[9], alors que les modalités de l'activité pornographiques permettent de distinguer imméditamment l'impubère ou le prébupère.

Sommaire

[modifier] Formes de la pédopornographie

[modifier] Littérature

La pornographie enfantine occupe une place assez faible dans la littérature pornographique, apparaissant avec le Marquis de Sade[10]. Si au sens légal actuel, la plupart de ses œuvres en contiennent, leurs héroïnes étant souvent de jeunes adolescentes à initier[11], elle n'est présente au sens strict qu'à titre accessoire[12], sauf dans Les Cent vingt journées de Sodome, catalogue sadien des vices qui, visant l'exhaustivité, ne pouvait faire l'impasse sur les enfants, cibles privilégiées pour leur faiblesse. Selon l'habitude de Sade, les descriptions sont très précises, tout en étant marquées par de hautes exigences stylistiques.

Au XIXe, seul Pierre Louÿs parmi les écrivains reconnus a produit de la pornographie enfantine, des parodiques Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation et Pybrac au roman plus construit Trois Filles de leur mère, évoquant les trois filles de José María de Heredia. Ces ouvrages ne se départissent jamais d'un certain humour qui atténue la crudité des situations décrites. Chez Louÿs comme chez Sade, la pornographie enfantine n'est qu'un sous-genre parmi d'autres, qui permet d'élargir l'éventail des pratiques des personnages.

Elle ne se met à faire l'objet d'un traitement spécifique en littérature que dans la seconde partie du XXe siècle, avec des écrivains activistes comme Tony Duvert (Journal d'un innocent, ouvrage semi-autobiographique, Paysage de fantaisie, Quand mourut Jonathan, etc.), Gabriel Matzneff, Frits Bernard, etc. qui cessent généralement de publier ce type de récit à partir des années 80. Leur pornographie met l'accent sur le partage du plaisir et la richesse de la sexualité inter-générationnelle. En 2002, Nicolas Jones-Gorlin suscite en France la polémique avec Rose bonbon, qui décrit les aventures sexuelles d'un pédophile particulièrement retors, mais son ouvrage participe d'une dénonciation de la pédophilie pratiquée, liée à l'espoir d'un succès de scandale par la complaisance dans les descriptions, selon la tradition de la satire.

La pornographie enfantine n'occupe donc pas de place importante dans la littérature. Avec internet, de nombreux sites d'histoires pédopornographiques sont nés. Celles-ci, écrites par des amateurs anonymes sont souvent sans prétentions ni qualités littéraires, et se focalisent la plupart du temps sur la seule description des actes sexuels autour de situations-type[13].

[modifier] Peinture et dessin

La Grande Danse macabre des vifs : pornographie humoristique de Martin Van Maele.
La Grande Danse macabre des vifs : pornographie humoristique de Martin Van Maele.

Avant l'invention de l'imprimerie, les peintures et dessins pornographiques sont difficilement reproductibles, et il ne reste pas de trace de pornographie enfantine. Après cette date, la possibilité de reproduire facilement les ouvrages érotiques suscite la création de nombreuses illustrations, dont certaines peuvent être pédopornographiques, comme chez Franz von Bayros ou Hans Bellmer.

Il existe aussi des dessins et peintures non-illustratives, comme chez Martin Van Maele, où ils ont une visée humoristiques. Au Japon, depuis les années 1980 et le développement du lolicon, de nombreux artistes produisent des images souvent très travaillées, comme Trevor Brown. Le monde occidental, bien que ces représentations graphiques n'y soient pas toujours interdites, n'est guère représenté que par Stu Mead.

[modifier] Bande dessinée

Les bandes dessinées pédopornographiques sont assez rares hors du Japon[14], où elles prennent le nom de lolicon ou shotacon, et donnent lieu à une production abondante depuis le début des années 80. Le dessin de ces hentais est généralement très réaliste, accordant une large place aux gros plans sur les parties génitales de l'enfant et à ses réactions durant le rapport. La faiblesse des scénarios[15], simples prétextes à la peinture d'échanges sexualisés, révèle la visée uniquement sexuelle des lolicons et shotacons.

Dans le monde occidental, si des bandes dessinées mettant en scène des enfants s'adonnant à des activités sexuelles, parfois inter-générationnelles, existent, elles sont rarement réalisées « à des fins principalement sexuelles ». Chez les dessinateurs undergounds, leur visée est avant tout provocatrice et humoristique, comme chez Robert Crumb[16] ou le Gotlib de l'Écho des savanes, Rock Hardi et Fluide Glacial[17]. Plus récemment, Phoebe Gloeckner, traitant de l'inceste dans A Child's life and other stories (1998), a été amenée à insérer dans son ouvrage quelques scènes crues, sans que celles-ci puissent être assimilées à de la pornographie enfantine, puisqu'elles prennent place dans une dénonciation globale du viol incestueux.

Dans des ouvrages où la pornographie prime sur l'humour, comme Titi Fricoteur[18], le caractère grossier du dessin et l'aspect parodique de l'ensemble empêche un rapprochement avec les productions japonaises. Les rares réalisations strictement pédopornographiques publiées en français sont l'œuvre de Colber, pilier de la revue BD Adult', qui parmi une production pléthorique, a illustré ce type de scènes dans la premier tome des Aventures de Nado ou les trois premiers des Aventures de Cléo[19].

[modifier] Dessin animé

Le dessin animé pédopornographique ne se trouve qu'au Japon. Ce type d'anime est plutôt rare, avec une trentaine de titres diffusés dans le commerce depuis le début des années 80. L'animation est souvent assez pauvre, les équipes n'étant pas assez nombreuses pour effectuer un travail de qualité.

[modifier] Jeu Vidéo

  • Flash (pauvre)
  • Vrai jeux, parfois travaillés

[modifier] Cinéma

Si de nombreux films ont évoqué l'éveil à la sexualité de jeunes filles, et ont parfois poussé la représentation de la nudité assez loin, dans les années 1970 principalement, comme La Petite de Louis Malle, dans lequel Brooke Shields apprend le métier de prostituée, Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz de Catherine Binet, où Katia Wastchenko n'arrive pas à affronter son arrivée dans le monde adulte, ou L'immoralità de Massimo Pirri, qui montre un rapport sexuel complet, mais au cours duquel la jeune actrice est doublée, cette nudité est difficilement perceptible comme érotique. La scène de L'Empereur Tomato-Ketchup de Shuji Terayama qui montre un très jeune garçon s'ébattant avec trois geishas, s'inscrit dans un film contre-utopique qui ne peut être assimilé à un film pornographique[20]. Le seul film réellement érotique mettant en scène de jeunes mineurs et diffusé au cinéma a été Jeux interdits de l'adolescence, avec Lara Wendel et Eva Ionesco alors âgées de onze ans. Les vidéos pédopornographiques diffusées dans les sex-shops dans les années 1970 n'ayant aucune qualité artistique[21], il en découle que le cinéma pédopornographique n'existe pas.

[modifier] Histoire de la pornographie enfantine

[modifier] Avant les années 60 : un phénomène presque inexistant

La pornographie enfantine est lontemps restée résiduelle, sous-genre des pornographies littéraires et dessinées[22]. L'invention de la photographie, moyen de reproduction mécanique du réel, a permis une diversification de la pornographie qui concerne également la pornographie enfantine[23], favorisée par l'importance encore grande de la prostitution enfantine en occident. L'importance de telles photographies dans la diffusion globale de la pornographie de l'époque est difficile à quantifier, étant donné les difficultés qu'offrent la conservation de tels documents et aucune trace de revue ni de film pédopornographique ne semble trouvable avant les années 60.

[modifier] Le développement dans le cadre de la libération sexuelle

L'évolution des mœurs et le desserrement de la censure corrélatif induisent en Occident dans les années 1960 une légalisation progressive de la pornographie[24]. Assez vite, la volonté de supprimer tous les tabous[25], la démocratisation de la photographie et de la vidéo[26], ainsi que le flou législatif, permettent l'apparition de vidéos et revues pédopornographiques. Publiées par des éditeurs obscurs et changeant souvent de raison sociale[27], réalisées « clandestinement, avec des moyens de fortune » ces revues sont souvent « bâclées » et présentent des clichés manquant « de naturel, de beauté, de poésie et d'imagination » tandis que les films sont « de très mauvaise qualité »[28]. Cet amateurisme s'explique par le fait que les photographies et films sont rarement réalisées par les diffuseurs eux-mêmes, mais sont envoyés par des lecteurs qui résident souvent dans un autre pays que l'éditeur[29]. Leurs ventes se font dans les sex-shops[30].

Si des revues de photographies de jeunes garçons dénudés paraissent à partir de l'extrême fin des années 50 au Royaume-Uni, la production européenne reste avant 1970 résiduelle et plus érotique que pornographique[31]. En 1970 paraît aux Pays-Bas Mini-Love, contenant 65 photographies d'une fille de onze ans et d'un garçon de douze ans des des postures lascives ou sexuelles ; son éditeur, arrêté en novembre, n'est pas condamné[32]. L'année suivante, le néerlandais Joop Wilhelmus, éditeur du magazine pornographique Chick, lance Lolita, premier magazine pédopornographique, qui connaît une cinquantaine de numéros jusqu'à la fin de la décennie. De cette date jusqu'au tout début des années 80, autour de 700 numéros de différentes publications sont édités en Europe[33], et environ 300 autres en Amérique et en Asie[34]. La plupart ne présentent des enfants que d'un sexe en particulier : des garçons dans Piccolo[35], des filles dans Lollitots ou Lolita[36]. Certaines mettent en scène les deux sexes[37] tandis que d'autres s'adressent à un public recherchant des types d'images plus précis[38].

La plupart des enfants représentés sont blancs, la production est donc locale[39]. Toutes revues et vidéos confondues, ils sont cinq à dix mille à avoir été impliqués[40]. Selon un échantillon représentatif analysé par Schuijer et Rossen et comprenant un cinquième des magazines publiés[41], 46% des photographies montrant des enfants nus et conscients de la présence du photographes[42]représentent un enfant posant seul, dans des postures érotiques ou pornographiques, 28% des contacts sans pénétration, 9% des pénétrations buccales, 15% des pénétrations vaginales ou anales, et 1% des situations diverses[43]. Les photographies de filles sont généralement plus pornographiques que celles de garçons : 9,3% de ces dernières contre 25,9% des premières montrent une pénétration, alors que 41,5% des photographies de garçons contre 17,7% de celles de filles sont prises en milieu nudiste ou représentent des enfants habillés. Les vidéos sont généralement assez innocentes, et l'existence de snuff movies n'est pas avérée[44].

En Europe, le Danemark (30%) et les Pays-Bas (65%) publient la majorité des revues mettant en scène des filles, alors que les revues de garçons sont à part à peu près égales danoises et allemandes ; la production suédoise est résiduelle[45] La plus grande partie des recettes va aux Pays-Bas, où les magazines les plus vendus à l'exportation sont édités[46]. La production américaine, elle aussi assez nombreuse mais légèrement plus tardive, n'a pas été étudiée en détail, et il est difficile d'évaluer la quantité de matériel disponible[47], ainsi que l'originalité ou non des photographies et vidéos[48]. La production japonaise semble être majoritairement constituée de rééditions et comporter peu de titres mettant en scène des enfants japonais[49].

Assez chères (une revue coûte environ 10 dollars américains[50], une vidéo vingt dollars[51]), ces productions sont rentables. Leur intérêt pour un producteur de pornographie doit cependant être relativisé par la faiblesse du marché, qui reste un marché de niche[52], sauf quelques cas particuliers, comme Lolita, dont le tirage a atteint 25 000 exemplaires. Ainsi, si les revenus générés par ce marché ont pu faire l'objet de spéculations farfelues[53] il s'avère en fait qu'à l'échelle mondiale ils sont restés globalement assez faibles : autour de 212 millions de dollars de revenus entre 1971 et 1983, revues et films confondus, selon Schuijer et Rossen[54]. Cette faiblesse décourage les grands acteurs de la pornographie autres que Wilhelmus d'y investir[55], d'autant plus que la pornographie enfantine suscite des réactions de plus en plus négatives. Joop Zwart, premier distributeur de pornographie en Europe au début des années 1980 explique en 1984 : « Sur l'ensemble du chiffre d'affaires de l'industrie pornographique, la pornographie enfantine ne représente même pas un pour cent. Il y a une quinzaine d'années, on produisait également de la pornographie enfantine aux Pays-Bas, mais plus maintenant. Pourquoi ? Mais parce que ce n'est pas intéressant. On fait du porno pour gagner de l'argent; cela, il n'y a pas à s'en cacher ; alors, avec ce 1%, ce n'était pas du tout rentable[25]. »

[modifier] La première lutte contre la pornographie enfantine

Dans un premier temps, la pornographie enfantine existe dans la plus totale indifférence. De 1976 à 1984, elle fait l'objet d'une critique de plus en plus grande et au milieu des années 1980, elle est pénalisée dans tout l'Occident. Ce changement part parallèlement des États-Unis et de Suède.

Au milieu des années 70, revues et films commencent à apparaître sur la côte Ouest des États-Unis, jusqu'à devenir un « bien de plus en plus commun »[56]. Une production locale commence également à se développer. En 1976, Robin Lloyd, correspondant à la NBC, publie For Money or Love: Boy Prostitution in America, livre qui laisse entendre que le marché de la pornographie enfantine est en pleine expansion[57] et touche 600 000 enfants. Des spécialistes de l'enfance, menés par Judianne Densen-Gerber, font entendre leur indignation, ce qui conduit la police de New-York à interdire la vente de pornographie enfantine dans les environs de Time Square. La pression publique augmente, les médias nationaux s'intéressent à la chose : un premier article est publié en janvier 1977 dans le New York Times. En avril 1977, l'Illinois est le premier état américain à pénaliser la production et la vente de pornographie enfantine. Le même mois, un article de Time[58] donne une audience nationale à ce qui commence à être perçu comme un problème[59]. Le mois suivant, le populaire magazine télévisuel Sixty minutes y consacre une édition : s'ensuivent des dizaines de lettres à des parlementaires, et les premiers travaux de la Chambre des représentants en vue d'une loi fédérale d'interdiction. Les spéculations les plus effreinées ont lieu, et on estime alors que jusqu'à deux millions d'enfants sont concernés[60]. Le 24 janvier 1978, le Congrès vote à l'unanimité une loi condamnant la production, la distribution et la vente de pornographie impliquant des mineurs de moins de seize ans[61], âge relevé à 18 ans en 1984[62]. Les diverses saisies puis, de 1982 à 1984, le procès de Catherine Sutbblefield Wilson, responsable de la plus grande partie des ventes américaines en sex-shops[63], découragent toute tentative de vente en magasins : dès la fin des années 1970, la production industrielle de pornographie enfantine a disparu aux États-Unis[62],[64].

En 1976 également, une émission diffusée à la télévision suédoise dénonce cette pornographie en développement. Dans les années suivantes, le Parlement élabore divers projets de lois qui conduisent en 1980 à l'interdiction de production et de vente. Le Royaume-Uni dès 1977 et le Danemark en 1980 suivent[65]. Aux Pays-Bas, il faut attendre juillet 1984 pour que la pornographie enfantine fasse l'objet d'investigations sérieuses[66]. Alertée par une population de plus en plus choquée, la police des mœurs d'Amsterdam organise alors une opération et arrête les gérants de seize sex-shops vendant de la pornographie enfantine. Cette lutte fait dans le pays l'objet d'une intense couverture médiatique, et de nombreuses spéculations ont lieu concernant la quantité de matériel disponible. Finalement, il s'avère que dix cassettes vidéo, soixante films et plusieurs centaines de revues ont été saisies, pour une valeur estimée entre six et neuf mille dollars américains[67]. Les Pays-Bas passent alors pour le pays occidental le plus laxiste en la matière. En 1984, le Département d'État des États-Unis visite après le Danemark et la Suède les Pays-Bas afin de pousser le pays à adopter au plus vite une législation réprimant l'achat et la détention de pornographie enfantine, ce qui est chose faite en 1986[68]. À cette date, les pays occidentaux développés répriment tous les production et la vente, et la plupart l'achat ou la détention.

L'efficacité de la répression législative est aussi grande en Europe qu'elle l'avait été aux États-Unis : dès la fin des années 70, la plupart du matériel en circulation est constitué de reprise de matériel plus ancien[25], et la production de nouveau matériel destiné à la vente est quasiment nulle au début des années 1980[69]. Seuls subsistent dorénavant des magazines représentant des enfants nus, sans aucune connotation sexuelle[70]. Progressivement, les autres pays européens se munissent d'une législation anti-pédopornographie, sans que ceci importe grandement, puisqu'ils n'en produisaient pas.

[modifier] La pornographie enfantine dans les années 80

  • Voir IPT : Child Sex Ring Discovered
  • R2pression de plus en plus large, âge haussé à 18 ans aux USA, pénalisations de simples photos de nus.[71]
  • Le développement des technologies nouvelles a ou un impact prodigieux sur la production et la distribution internationales de la pornographie enfantine; la première avancée importante étant la caméra vidéo. Le prix de ces appareils et des caméscopes avant baissé, ils sont relativement courants dans de nombreux foyers des pays industrialisés. 1 Comme les enregistrement peuvent s'effectuer en dehors de toute filière commerciale , sont faciles à reproduire et peuvent se regarder dans l'intimité, les vidéocassettes pornographiques dues à des amateurs se sont largement banalisées. [72]
  • Productions locales liées prostitution et exploitation :
    1. Affaire d'Oude-Kepela[73]
    2. Affaire Bernard Alapetite[74]. Protestations de la Ligue des droits de l'homme.
  • Nouveauté : ce n'est plus pour le profit : La majorité de la pornographie enfantine diffusée au plan international s'accomplit par voie d'échange entre pédophiles et molesteurs d'enfants, sans aucune motivation commerciale.

La quasi-totalité de la pornographie enfantine saisie aux Etats-Unis n'a pas été produite ou distribuée pour le profit ... Par contre il faut en mesurer le coût en termes d'exploitation sexuelle des enfants due à la pornographie enfantine, et d'abus sexuels commis sur des enfants, auxquels la pornographie enfantine contribue dans une très large mesure. Il n'est pas nécessaire de considérer la pornographie enfantine comme une activité occulte, hautement lucrative, contrôlée par des organisations criminelles, pour mesurer l'étendue des préjudices que cette pratique répréhensible cause à la société [75]

  • La pornographie juvénile est produite de façon artisanale par les agresseurs. Il peut arriver que ce matériel soit vendu à des producteurs commerciaux, mais la plus grande partie est échangée ou conservée par des collectionneurs particuliers [76]
  • Jusqu'en 1994, approximativement, une assez grande proportion de la pornographie saisie en Suède et aux Pays-Bas était produite par des touristes sexuels voyageant en Asie. Aujourd'hui ce matériel est en partie remplacé par une pornographie enfantine provenant d'Europe de l'Est.[77]

[modifier] À l'heure d'internet : renouveau du marché et développement du phénomène

très ilmportant : professionalisation du secteur (ls bd, etc.).


Malgré permanence système postal(rapport yoko)

  • La pornographie enfantine japonaise est diffusée en Asie comme dans le monde entier. Les fonctionnaires chargés de l'application des lois en Californie signalent la saisie de matériel représentant les parties génitales découvertes d'enfants japonais prépubères. Les douanes canadiennes signalent que des matériels pornographiques impliquant des enfants Japonais ont été trouvés en possession de membres d'équipage de bateaux de croisière japonais. La pornographie enfantine japonaise circule également sur Internet. [78]
  • De plus, le développement des équipements de vidéo et d'informatique à domicile a révolutionné la production et la diffusion internationales de la pornographie enfantine. Elle est devenue, grâce à un accès de plus en plus facile à une technologie de moins en moins coûteuse, une industrie "familiale" sophistiquée. Les images virtuelles et la possibilité de créer une pornographie générée par ordinateur posent de formidables défis aux tribunaux et aux autorités chargées de faire respecter la loi dans le monde entier.[79]
  • Révolution : La technologie informatique a transformé la production de la pornographie enfantine en une industrie sophistiquée, universelle et « familiale » 19 . Toute personne ayant accès à un ordinateur et à un modem a la possibilité de se connecter à des services commerciaux en ligne et à Internet, ce remarquable réseau mondial qui relie près de 30 millions de personnes grâce à leurs ordinateurs. Cela signifie que ces connections permettent, entre autres choses, à la fois de recevoir et de transmettre du matériel pornographique. Internet est en train de devenir un facteur de plus en plus considérable de l'exploitation sexuelle des enfants, et le développement d'ordinateurs individuels et de modems, à des prix de plus en plus bas, a ouvert la vole à ce qui devient rapidement le principal moyen d'échange de la pornographie enfantine. Une brève énumération des nouvelles technologies informatiques nous donnera un aperçu de la résolution qui vient de se produire : scanner, simplicité des logiciels, anonymat, mise enc ontact, rapidité transfert en hausse, posibilité de modifier les images (pseudopédo) [80]
  • Nouveau dvp avec digitalisation des images : dès le début[81]. En 1996, à Stockholm, 1 million d'images sont évoquées[82].
  • Prise conscience nécessité lutte par l'international : [1] [2]
    1. 1ercongrès sur l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales en août 1996 à Stockholm, organisé par la Suède et l'UNICEF[83]. Il permet d'augmenter la coopération internationale,[84]
    2. Europe : [85]
  • Coopération internationale :
    1. Opération « Cathédrale », 21 pays[86]
    2. Opération « Enea », Scandinavie[87]
    3. Opération « Callidus »[88]
    4. En Espagne[89]
    5. Opération « Icebreaker »[90]

En 1999, le 2/3 de la pe passent par le Japon[91] tout en étant produite surtout Europe Est. Auj : Russie.

Selon l'UNICEF, 1,8 million d'enfants étaient travaillaient dans la prostitution et la pornographie en 2000[92].

Sur Google, il y a depuis 2004 une baisse du nombre de recherche de mots-clé les plus populaires directement lié à des contenus pédopornographiques[93].

S'il est trop tôt pour envisager de créer de toutes pièces par ordinateur des images ayant l'apparence de la vie, il est toutefois possible d'insérer des images numériques d'une personne dans une vidéocassette où elle n'apparaît pas. La technologie permettra bientôt de créer facilement une pornographie enfantine apparemment vivante sans utiliser aucun enfant véritable. [94]

Re argent, en 2006 : $20 billion-a-year industry ; Webcam pornography has emerged in just last the few years but is already a significant part of this illicit industry...., MySpace, wishlists deAmaan. But the for-pay sites of adolescents are only one level of this illicit business. Untold thousands of other children have become unknowing participants in the online pornography industry. These minors perform not for money or gifts but because they have been tricked into stripping and masturbating online for what they believe is a single viewer. These performances are recorded and then posted on for-pay pornography sites without the knowledge or consent of the minor. In my reporting I found websites dedicated to offering webcam videos of hundreds of girls and boys who had been duped into such performances....[95]

US Postal Inspectors reported that they found only "14 pieces of child pornography" during a nine month period. [96]

En effet, on a estimé que la pornographie juvénile constitue de deux à sept pour cent du marché global de la pornographie (Sansom, 1999; Schetky, 1988).[97]






Les photographies pornographiques peuvent être classé en quatre catégories principales, selon leur degré de pornographie[98] :

  • Enfant(s) posant nu(s), avec insistance sur les parties génitales, sans contact[99]. Cette catégorie représente la majorité des photographies, aussi bien à l'époque des revues [100]. Aujourd'hui, c'est plutôt ce type de photographies qui est produit[101].
  • Enfants impliqués dans des activités sexuelles solitaires ou partagées avec d'autres enfants[102]. Cette catégorie un nombre plus faible des photographies actuelles[101].
  • Enfants impliqués dans des activités sexuelles avec un adulte, que ce soit sans pénétration[103], avec pénétration buccale[104], avec pénétration vaginale ou anale[105]. Cette catégorie aujourd'hui est moins présente et concerne principalement les garçons[101].
  • Enfants impliqués dans des activités sexuelles visant à les faires souffrir avant tout, ou à des activités sexuelles avec des animaux[106]. Celles-ci semblent rester marginales.

Globalement, la production de photos de garçonnets et de fillettes est assez similaire[107]


En 1996, seuls deux pays européens (la Suède et l'Albanie) ne pénalisaient pas la possession[108]. Japon : jusqu'au 20/10/1999[109], en 1997 : "On peut se procurer dans le commerce, à Tokyo, du matériel pornographique mettant en scène des enfants prépubères. ""[110]

1.1. L'Asie et le pourtour du Pacifique

L'article 175 du Code Pénal japonais interdit la reproduction imprimée des parties génitales d'un adulte, de rapports sexuels et de poils pubiens. Néanmoins, cette représentation des parties génitales d'un enfant n'est pas rigoureusement réglementée. En outre, les producteurs japonais ont imaginé d'ingénieux moyens de se soustraire aux poursuites ou aux interventions des fonctionnaires chargés de l'application des lois en créant des matériels sexuellement explicites évitant de justesse la reproduction des parties du corps interdites 33 .

Plusieurs autres nations asiatiques ont adopté récemment des lois sur la pornographie enfantine. En 1995, Taiwan a promulgué une loi criminalisant la production de tableaux, vidéocassettes, photographies, CD-Roms, « signaux électroniques » et autres produits représentant des comportements impudiques ou des relations sexuelles impliquant des personnes de moins de 18 ans. La loi sur la protection des enfants votée en 1993 aux Philippines ( Loi de la République N° 7610) inclut une disposition interdisant d'employer ou de contraindre des enfants de moins de 18 ans à participer à des exhibitions obscènes ou à des spectacles indécents, que ce soit en réalité ou en vidéo, ou à servir de mannequins dans des publications obscènes ou des matériels pornographiques ; elle réprime également la vente ou la distribution de tels matériels.

Le Sri Lanka (Code Pénal Sec. 286 A) a voté en 1995 des lois similaires, qui protègent les enfants jusqu'à l'âge de 18 ans. Au Cambodge, une proposition de loi (Loi sur l'abolition du trafic et de la prostitution des enfants, Art.9 A 1, ii, iii) contre l'exploitation des enfants inclut une disposition interdisant la production, la détention, l'importation, l'exportation ou la publicité de dessins, peintures, écrits, photographies ou films représentant des personnes de moins de 18 ans d'une façon indécente, obscène ou dégradante. Cette proposition de loi est assortie d'une clause de confiscation (Art. 9B).

En Australie, tous les Etats et Territoires, à l'exception des Nouvelles Galles du Sud, ont promulgué des lois rendant illégale la simple détention de pornographie enfantine. La législation antérieure rendait déjà illégale cette détention aux fins de distribution, vente ou exposition. En 1995, le service des douanes australiennes a lancé un projet d'information nationale nommé Amigo pour demander l'aide du public afin de déterminer la nature et le contenu de la pornographie enfantine circulant ou transitant en Australie. 34

1.2. L'Europe


Les mesures légales destinées à lutter contre la pornographie varient considérablement selon les pays européens, sans harmonisation de leur attitude vis à vis de la production, la distribution, ou la détention de matériel pornographique. En Angleterre et au Pays de Galles, la prise, la distribution, l'exhibition ou la détention, même d'une seule photographie « indécente » d'un enfant est un crime puni par la loi (Loi sur la protection des enfants, 1978) , qui définit comme enfant toute personne de moins de 16 ans. La détermination de « l'indécence » est du ressort des tribunaux. Aux Pays-Bas, la fabrication, la diffusion, le transport et l'exportation de pornographie impliquant des enfants de moins de 16 ans est illégale (Code Criminel, Art. 240 b, Sec. 1.) En avril 1995, ce Code a été modifié: il comporte des sanctions plus rigoureuses et réprime désormais la simple détention de pornographie enfantine. En Norvège, le Code Pénal a été modifié en 1992. La section visant la pornographie enfantine s'applique directement à l'introduction et à la détention de cette pornographie, mais non à sa production. 35

La section 207 A du Code pénal autrichien, votée en juillet 1994, inflige des sanctions criminelles à la production et la distribution de pornographie enfantine, commerciale ou « amateur », ainsi qu'à sa détention et/ou son acquisition . L'Allemagne a récemment fait de la détention de pornographie enfantine un délit en vertu de son Code Pénal. En France le Code Pénal (Art. 227-23) interdit le fixage, l'enregistrement ou la transmission de l'image pornographique d'un mineur et la distribution de cette image. Aucun des pays de l'Europe de l'Est, à l'exception de l'Estonie (Code Pénal Art. 200/3) ne possède cependant de législation visant spécifiquement la pornographie enfantine.

Dans de nombreux pays européens, les lois concernant le secret de la correspondance sont très contraignantes, et le courrier ne peut être intercepté que dans des circonstances exceptionnelles. En outre, les autorités postales européennes ne possèdent pas les pouvoirs de police qu'ont les inspecteurs des postes aux Etats-Unis. Dans certains pays les sanctions des rapports sexuels avec des enfants sont très lourdes, mais les condamnations ou les amendes pour pornographie enfantine sont très légères. De plus, certaines opérations « sting » (coups montés), de routine aux Etats-Unis, ne sont pas pratiquées en Europe.

1.3. Amérique du Nord


Les Etats-Unis sont considérés comme le plus grand consommateur de pornographie enfantine mais ils se sont également montrés les plus agressifs envers les criminels en faisant voter et appliquer des lois rigoureuses sur la pornographie. Ces lois (18 U.S.C. 2251, 2251 A, 2252, 2256) interdisent aujourd'hui la production, l'acceptation, la détention, le transport, l'envoi par la poste et la publicité de toute « représentation visuelle » impliquant l'utilisation d'un enfant de moins de 18 ans dans une activité sexuellement explicite. L'activité sexuellement explicite comprend les rapports sexuels aussi bien que « l'exhibition lascive des parties génitales ou de la région pubienne de toute personne ». Une loi plus récente (18 U.S.C.2258) considère que toute personne, résidant hors du territoire des Etats-Unis, se rend coupable d'un crime en produisant ou en faisant le commerce de pornographie enfantine avec l'intention d'exporter ces matériels aux Etats-Unis - ce qui représente une application extra-territoriale de la loi à des citoyens non-americains.

Au Canada, la législation sur la pornographie enfantine est très complète. La section 163 du Code Pénal qualifie de crime l'importation, la production, l'impression ou la publication de toute pornographie enfantine impliquant des représentations d'enfants de moins de 18 ans en train de se livrer ou décrits en train de se livrer à des activités sexuelles explicites. De surcroît, la simple détention de pornographie enfantine est aujourd'hui également interdite au Canada. [111]



The European Union recommends the harmonization of the age limit to 18 years. The Netherlands raised the age limit of a "child" to that number in October 2002. The UK Sexual Offences Act 2003 did the same. It was compulsory to dispose of possessions that became illegal. The age limit in Germany remains at 14. Iceland (outside the EU) is also 14 years.

[modifier] Les problèmes posés par la pornographie enfantine

[modifier] Le lien avec les viols

Il est parfois considéré que la pornographie enfantine encouragerait les délinquants sexuels potentiels à commettre des viols sur mineurs, en alimentant leur obsession pédophile et en leur permettant de justifier leur conduite[112]. Cette conception est basée sur le fait que les molesteurs sexuels d'enfants possèdent assez souvent de la pornographie enfantine[113], et sur la confusion de cet indice statistique avec le problème de la causalité[114].

Malgré les difficultés techniques[115] la communauté scientifique tend à remettre en cause cette idée et selon la conclusion d'une méta-analyse gouvernementale canadienne : « rien ne prouve l'existence d'un lien de cause à effet entre la consommation de pornographie adulte ou juvénile et la perpétration de crimes sexuels[116],[117]. » En effet, si les violeurs d'enfants possèdent souvent de la pornographie enfantine, les consommateurs de celle-ci ne deviennent pas tous violeurs[118], la pornographie enfantine pouvant même jouer pour eux un rôle de « soupape de sécurité »[119], particulièrement chez les consommateurs pédophiles qui sont souvent « fascinés par la pornographie juvénile et le matériel érotique associé aux enfants » et la collectionne, sans pour autant passer à l'acte[120]. Ce rôle cathartique de la collection d'image est souvent mis en avant par les pédophiles, souvent en vue de demander la dépénalisation[121].

Ce qui pose une « myriade de problèmes légaux subsidiaires qui sont fort difficiles à résoudre[122] » concernant la pornographie enfantine virtuelle[123] (dessins, images de synthèses, bandes dessinées). En effet, les « partisans des libertés civiques » soutiennent que, comme elle n'implique normalement aucun enfant[124], si son rôle incitateur n'est pas avérée, et qu'elle peut avoir au contraire un rôle cathartique alors il n'y a pas de raison d'interdire la transmission de la pseudo-pédopornographie sur Internet[125]. Cependant, les adversaires de cette pornographie souligne qu'elle participe à une désensibilisation de la société, alimente la demande, et surtout risque de conduire à l'impossibilité des poursuites judiciaires lorsque qu'il sera devenu, progrès technologique aidant, impossible de distinguer la pornographie qui représente véritablement un enfant de celle générée par ordinateur.[126]

[modifier] Les conséquences sur l'enfant

L'enfant mis en scène dans de la pornographie non simulée est aujourd'hui très majoritairement considéré comme une victime d'un abus de la part de l'adulte, ce qui implique des séquelles doubles, à la fois physiques et psychologiques[127]. Les conséquences physiques sont très souvent mises en avant lorsque la pornographie enfantine est évoquée[128]. Liées aux diverses pénétrations coercitives (le viol, au sens juridique), au bondage, et aux violences nécessaires pour soumettre l'enfant[129], elles vont de simples lésions à des dommages physiques plus graves, parfois irréversibles[130]. Ces dommages sont rendues visibles sur les photographies et vidéos lorsque l'enfant manifeste sa douleur. Cependant, seule une minorité de la production valorise la souffrance : 1% de celles des années 1970[131], une quantité similaire aujourd'hui[132].

Les conséquences psychologiques sont de deux ordres : celles dérivant de toute relation intergénérationnelle sexualisée et celles propres à la pornographie enfantine. L'existence des premières est contestée par les partisans de la sexualité adulte-enfant, principalement des pédophiles, qui arguent du fait que les enfants ont rarement l'air souffrant[133], qu'ils prennent un grand plaisir à être ainsi mis en scène[134], et même que la pédopornographie répond avant tout à une demande de leur part[135].

Ces arguments sont rejetés par la plupart des spécialistes de l'enfance et la grande majorité de l'opinion publique. En effet, un enfant ayant eu un rapport sexualisé avec un adulte peut se sentir anormal et honteux, surtout quand l'adulte le contraint au silence. Il est ainsi estimé par certains chercheurs que plus de la moitié des enfants ayant eu un contact sexuel avec un adulte en ont développé des dépressions, un syndrome de stress post-traumatique, ou des troubles du comportement[136]. Cependant, d'autres nient toutes validité à ces chiffres, surtout dans le cas où l'enfant n'a pas été directement forcé[137]. Les conséquences réelles de ces contacts étant incertaines, la méfiance prévaut : « On doit insister sur le fait que les mineurs, même s'ils ont consenti à être sexuellement exploités, s'ils en ont tiré profit, ou s'ils y ont pris du plaisir, demeurent toujours les victimes de ces actes illicites et souvent destructeurs[138]. »

La principale conséquence propre à la pornographie enfantine est la persistence du média, aujourd'hui rendue plus facile avec le stockage numérique des données, qui immortalise l'abus sexuel tout en permettant sa diffusion à grande échelle, ce qui peut « considérablement accroître le préjudice de l'enfant victime[136] », particulièrement lorsque son exploitation fait l'objet d'un intérêt médiatique[139]. Cette aggravation du préjudice subit permet de caractériser la pornographie enfantine comme un abus en tant que tel, et non comme la seule représentation d'un abus[136]. La pornographie enfantine permet également de manipuler plus facilement un enfant, en le persuadant la normalité de l'activité sexuelle[140] voire pornographique[141], ce qui, la pornographie enfantine étant aujourd'hui avant tout réalisée à des fins marchandes, peut conduire l'enfant à penser qu'une relation sexuelle ne peut s'établir que sur le mode du rapport marchand, et à se considérer lui-même comme un objet sexuel[58].

[modifier] Autres problèmes

Effets sur les consommateurs
  • Dépendance

Il existe bien des philatélistes ou des numismates. Tous recherchent les pièces rares ou inusitées. Sans être monarchiste, religieux ou nazi, l'amateur se procurera des timbres de la reine Victoria, du Vatican ou du IIIe Reich. Sans être pédophile, la pornographie de ce type est particulièrement recherchée des vrais collectionneurs. D'ailleurs, pourquoi devrait-on interdire la pornographie enfantine? Les sexologues s'entendent enfin pour accorder une certaine sexualité à l'enfant. Pourquoi n'aurait-elle pas le droit de s'exprimer également dans la pornographie?[142]

Dérives mafieuses, etc.
  • D'accord pour défendre la liberté de s'aimer sans barrières ni tabous, mais non pour défendre le commerce de ceux qui exploitent la misère sexuelle d'autrui.[143]
  • The criminals rented a studio in the center of Kiev, the Ukraine's capital, in which video and photo shoots were conducted, Interfax reports. The illegal firm had its branch offices in other Ukrainian cities, Kharkov and Simferopol. It turned out that the criminals were telling girls' parents that their children were working in the modeling business. The girls were paid from $10 to $40 for a photo session.

A spokesman for the Ukrainian Internal Affairs Ministry said that the majority of girls' parents knew, or had a suspicion of their children's “work,” although no one went to the police to report the crime, Interfax said.

The so-called modeling agency existed for three years. The firm was advertising its activity in the Ukrainian media, including newspapers. The firm's monthly income was estimated at about $100 thousand, investigators said. [3]

[modifier] La pornographie enfantine dans la société actuelle

La société occidentale actuelle, dans laquelle la pornographie n'est plus stigmatisée, rejette très fortement toute représentation pornographique des enfants, particulièrement lorsque celle-ci n'est pas fictionnelle, comme le montre la répression dont elle fait l'objet dans la plupart des pays. La frontière entre pornographie et érotisme, souvent floue, est dans ce cas particulier difficile à définir, ce qui pose parfois des problèmes, notamment dans les milieux culturels[144]

[modifier] Aspects judicaires

Le consensus autour de la pornographie enfantine se retrouve dans les législations : tous les pays développés en interdisent aujourd'hui, lorsqu'elle n'est pas virtuelle, la production et la diffusion et presque tous la possession. Cette pénalisation fait l'objet d'accords internationaux : le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, rédigé par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme en 2000, a été signé par 147 pays (et ratifié par 101) en septembre 2005[145]. Le mandat d'arrêt européen concerne également la pornographie enfantine.

[modifier] Définitions

La définition de la pornographie enfantine par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme comme « représentation, par quelque moyen que ce soit, d'un enfant s'adonnant à des activités sexuelles explicites, réelles ou simulées, ou toute représentation des organes sexuels d'un enfant, à des fins principalement sexuelles[146]. », très précise, peut être considérée comme s'appliquant à tous les pays, même si certains préfèrent des termes plus vagues (indecent au Royaume-Uni, obscene aux États-Unis, etc.).

De même, suite aux harmonisations relatives aux traités internationaux de protection de l'enfance, l'« enfant » est la plupart du temps le mineur de dix-huit ans[147]. Parfois cet âge est plus bas : quatorze ans en Autriche lorsque les images sont à usage privé et prises avec le consentement du mineur (mais dix-huit, ans sinon), seize à Cuba ou dans le Queensland. D'autre fois l'âge requis est plus élevé, comme au Cameroun (21 ans), ou bien la pornographie est interdite, comme aux Bahamas, en Inde, en Chine, au Guatemala ou en Arabie Saoudite. Certains pays, comme la Géorgie, la Guinée, la Jamaïque ou la Dominique ne sont pas encore pourvus de lois spécifiques, mais pénalisent la pornographie enfantine par le biais d'autres lois. La répression concerne également dans certains États les représentations virtuelles, qui font alors l'objet d'articles de loi spécifiques. Les textes ne sont eux généralement pas concernés.

Cette définition de l'enfant comme mineur civil pose des difficultés d'identification de la pornographie enfantine : dans les années 1980, Traci Lords a eu le temps de tourner plus de soixante-dix films avant qu'on se rende compte qu'elle n'avait pas dix-huit ans.

[modifier] Répression de la production

À la source de la pornographie enfantine, sa production est l'activité la plus fortement pénalisée car elle est considérée, comme ayant de nombreuses conséquences néfastes sur l'enfant[148].

Détail des lois

Cependant, peu de personnes sont arrêtées pour production de pornographie enfantine, sauf opération de police à grande échelle, comme en Ukraine en 2004[149].

[modifier] Répression de la diffusion

Véhiculant la représentation de l'abus, souvent sans le consentement de l'enfant, le diffuseur est lui aussi fortement pénalisé. Si les producteurs diffusent toujours leurs travaux eux-mêmes, la réutilisation d'images existantes, l'échange direct entre collectionneurs mais aussi depuis l'avènement d'internet le fonctionnement-même du peer-to-peer permettent d'augmenter fortement la diffusion des images et vidéos et le nombre de diffuseurs.

Détail des lois

[modifier] Répression de la possession

La possession de pornographie enfantine est réprimée car on considère qu'elle encourage les producteurs en maintenant la demande. Ceci n'est cependant vrai que lorsque les possesseurs ont acheté à des producteurs ou des diffuseurs des images, par exemple via internet, ce qui conduit certaines personnes à s'interroger sur l'intérêt de pénaliser la possession lorsque celle-ci s'est faite sans achat[150]. Il s'ensuit que les peines concernant la possession sont généralement les plus légères, allant parfois jusqu'à une dépénalisation de fait, et que les législations à son sujet aient été les dernières à être mises en place.

Détail des lois

[modifier] Le cas de la pornographie enfantine virtuelle

The United States Supreme Court decided in 2002 that the previous American prohibition of simulated child pornography was unconstitutional (Ashcroft v. Free Speech Coalition). UK law has dealt with simulated images quite differently since 1994, when the Criminal Justice and Public Order Act introduced the legal definition of an "indecent pseudo-photograph of a child", which is prohibited as if it were a true photograph. On October 1, 2002, the Netherlands introduced legislation (Bulletin of Acts and Decrees 470) which deemed "virtual child pornography" as illegal. [4] [5] German law does not discriminate between actual or "realistic" sexual depictions of children. [6]

[modifier] Les consommateurs

According to a 2005 study by New Zealand's Department of Internal Affairs, "young people aged 15 to 20" were the largest demographic group of those convicted of child pornography possession in New Zealand. [151] However, New Zealand law still views attraction between a 15 year old offender and a 15 year old person depicted in pornography as a serious offense, with no regard to the age of the offender. Modèle:Fact-->



Certains pédophiles sont attirés par les enfants de leur propre sexe , mais la majorité des pédophiles est hétérosexuelle. De plus, il importe de noter que tous les pédophiles ne sont pas des molesteurs d'enfants et que de nombreux molesteurs d'enfants ne sont pas pédophiles - même selon l'acception maximaliste. On peut utiliser le terme « molesteur par choix » pour distinguer ceux des pédophiles qui obéissent à leurs impulsions et abusent sexuellement des enfants de ceux qui se contentent de fantasmer sur des activités sexuelles en compagnie d'enfants.

La pornographie enfantine joue un rôle significatif aussi bien pour les pédophiles que pour les molesteurs d'enfants. Les molesteurs par choix possèdent souvent d'importantes collections de pornographie enfantine, méticuleusement cataloguées et soigneusement protégées. Cependant ils ne sont pas les seuls producteurs ou consommateurs de cette pornographie. Un secteur beaucoup plus vaste de la population s'intéresse à la pornographie représentant des adolescents pubères. De plus, avec l'utilisation croissante de l'informatique dans le trafic de la pornographie enfantine, est née une nouvelle catégorie, en pleine expansion, de producteurs et de consommateurs. Ce sont des personnes qui n'ont peut-être pas de préférence sexuelle pour les enfants, mais qui, connaissant toute la gamme de la pornographie des adultes, recherchent un matériel plus insolite. [152] Le problème de la pornographie enfantine par ordinateur implique des personnes qui ont du temps, des ressources, sont intelligentes et ont peut-être un besoin compulsif de devenir des spécialistes de cette technologie. Elles appartiennent à toutes les classes sociale[153]


Last Updated: Friday, 25 July, 2003, 08:32 GMT 09:32 UK E-mail this to a friend Printable version Young men 'download illegal porn' By Kim Griggs In Wellington, New Zealand

Forget the dirty old man in a grubby raincoat thumbing through a dog-eared girlie magazine.

Computer with images of porn Pornographic images are traded via the web These days it is likely to be internet-savvy young men, living at home with their parents who are trading illegal pornography, says a report.

The New Zealand study, the final version of which is due to be released at the end of the month, provides an insight into the type of person downloading illegal porn and violent images.

"Most commentary on the internet revolves around this idea that young people could be seduced by a person and taken away and horrible things could be done to them," says Angela Carr, the report's leading author.

"The fact is that young people could be the horrible pervy internet people," Ms Carr told BBC News Online.

In 1996, New Zealand established the Censorship Compliance Unit. These specialists are part of New Zealand's Department of Internal Affairs.

They enforce New Zealand's censorship legislation, which deems illegal the possession or trade in such material as sexual images of children and young people, images of torture, bestiality and necrophilia.

Now the purveyors of illegal pornography have moved into the virtual world, so too has this unit that hunts them down.

Child porn

The study profiled 106 people who have been investigated by the Censorship Compliance Unit. The bulk of the people profiled in the Department of Internal Affairs study were identified via the internet.


What is worrying is that their internet-based exploration has led them to subject matter involving largely deviant activities at a time when they are most likely to be influenced by the message it conveys Department of Internal Affairs study In the study, the offenders were overwhelmingly male (only one was a woman), mostly Caucasian, likely to be middle class and adept at using the internet.

Virtually all of the offenders (99) had collected child pornography. But other types of material were collected as well. Seventeen had images of sexual violence, 27 had scat images, 32 bestiality, and 14 had images of torture. Two had images of necrophilia.

The offenders' ages, at the time they were investigated, ranged from 14 to 67 with the average age being 30.

But almost a quarter of the offenders were aged less than 20 years.

Almost a third of the offenders were students and a third lived at home with their parents or grandparents. The most common age of offending in the study's sample was 17.

The secondary school students in the study tended to be a sexually curious group, often living out of town, with few local alternatives for sexual exploration.

"What is worrying is that their internet-based exploration has led them to subject matter involving largely deviant activities at a time when they are most likely to be influenced by the message it conveys," the study says.

Students studying for degrees were most likely to be city dwellers but were also likely to be loners.

"An apparent lack of other social interaction suggests that social isolation may also be a factor in the development of their interest in objectionable material," the study suggests.

Younger censorship offenders tended to be treated more leniently, the study points out.

"Inspectors and judicators frequently treat offences committed by young people as less serious than those committed by adults.

"Clearly, the literature also shows that most adolescent sexual offenders do not persist beyond adolescence, however, some do," the study says. [154]

   Publications

Rapport de recherche La relation entre la pornographie juvénile et les infractions sexuelles contre les enfants: Une analyse documentaire L. Jill Rettinger, Ph.D. Moyer and Associates Mars 2000

Les opinions qui y sont exprimées sont celles de l'auteure ; elles ne reflètent pas nécessairement celles du Ministère de la Justice Canada. Table des matières

  1. Introduction
  2. Les pédophiles font-ils usage de matériel de pornographie juvénile?
  3. Preuves anecdotiques de la consommation de matériel de pornographie juvénile par les pédophiles
  4. Études rétrospectives sur la consommation de pornographie par les délinquants sexuels
  5. Consommation de pornographie par des délinquants et par des non-délinquants
  6. Écart entre les rapports isolés et les résultats des études rétrospectives
  7. Moyens de se procurer du matériel de pornographie juvénile
  8. À quelles fins les pédophiles se servent-ils du matériel de pornographie juvénile?
  9. Motivations des collectionneurs de pornographie juvénile
 10. Rapports isolés sur les usages de la pornographie juvénile
 11. Études rétrospective sur le rôle de la pornographie dans les infractions
 12. Conclusions
 13. Bibliographie

Introduction

Dans le présent rapport, nous décrirons l'état actuel des connaissances sur le rôle de la pornographie dans la perpétration d'infractions sexuelles contre des enfants. Nous examinerons le lien entre, d'une part, la pornographie adulte et la pornographie juvénile et, d'autre part, la violence sexuelle à l'égard des enfants, en nous fondant sur des études cliniques et rétrospectives du domaine des sciences sociales ainsi que sur des rapports isolés et des opinions de spécialistes. Voici les deux principales questions auxquelles nous tenterons de répondre :

  1. Dans quelle mesure les pédophiles [1] consomment-ils de la pornographie, en particulier de la pornographie juvénile? Question connexe : comment et où les pédophiles se procurent-ils du matériel de pornographie juvénile?
  2. À quelles fins les pédophiles se servent-ils de la pornographie?

L'expression pornographie juvénile désigne la représentation sexuellement explicite d'un mineur, entre autres par les moyens suivants : photographies, négatifs, diapositives, magazines, films et vidéo cassettes. Le matériel pornographique peut montrer la personne mineure se livrant à une activité sexuelle ou la présenter dans une pose sexuellement explicite, et ce, à des fins d'ordre sexuel. La pornographie comprend aussi les documents écrits dans lesquels on encourage les activités sexuelles avec un enfant mineur. Dans les pages qui suivent, la pornographie impliquant des enfants est désignée sous le nom de pornographie juvénile. Lorsqu'on ne donne pas cette précision, la pornographie est associée à des sujets adultes.

Nous nous sommes heurtés à plusieurs obstacles au cours de notre étude. Le principal problème, c'est que très peu d'études empiriques ont été faites sur cette question, même s'il existe un grand nombre de rapports isolés [2] . En outre, il est difficile de tirer des conclusions en se fondant sur les études qui ont été réalisées parce que les auteurs n'ont pas tous donné les mêmes définitions aux termes pornographie, pornographie juvénile, pédophile et agresseur d'enfants, qu'ils ont utilisé des méthodes et des procédés d'échantillonnage différents, et qu'ils ont présenté leurs résultats de façons différentes. Ce manque de cohérence complique la comparaison des résultats de ces études. Un autre obstacle qui nous empêche de tirer des conclusions définitives sur le lien entre la consommation de pornographie juvénile et l'exploitation sexuelle des enfants est la méthode qu'on emploie dans la plupart des recherches : on interroge des agresseurs d'enfants sur leur usage de matériel de pornographie juvénile, et on conclut qu'il existe ou non un lien entre la consommation de pornographie et la délinquance sexuelle. Cette méthode ne permet pas de tenir compte du fait que certaines personnes qui font usage de pornographie juvénile ne s'en prennent pas aux enfants [3]. Les pédophiles font-ils usage de matériel de pornographie juvénile? Preuves anecdotiques de la consommation de matériel de pornographie juvénile par les pédophiles

Selon le rapport du sous-comité du sénat américain sur la pornographie juvénile, les pédophiles sont fascinés par la pornographie juvénile et le matériel érotique associé aux enfants, ainsi qu'on l'a constaté lorsqu'on a trouvé une grande quantité de matériel sexuellement explicite chez des centaines de pédophiles qu'on avait arrêtés (Child Pornography and Pedophilia, 1986). Des renseignements anecdotiques recueillis auprès d'agents de police nous obligent à croire que les pédophiles consomment du matériel de pornographie juvénile. Un agent du service de police de Los Angeles a estimé que plus de la moitié des 700 agresseurs d'enfants arrêtés sur une période de dix ans avaient en leur possession ce genre de matériel. Selon M. Lanning, un agent du FBI, les pédophiles de type obsessionnel collectionnent « presque toujours » de la pornographie juvénile ou du matériel érotique associé aux enfants (1992)[4] . Lanning (1985) et Hames (1993) ont donné plusieurs exemples évocateurs de la découverte de matériel de pornographie juvénile chez des individus soupçonnés d'avoir commis une infraction sexuelle envers un enfant ou condamnés pour ce genre d'infraction.

Des études de cas et des rapports cliniques portant sur les enfants victimes d'exploitation sexuelle (Belanger et coll., 1985; Child Pornography and Pedophilia, 1986; Itzin, 1997; Kelly, Wingfield, Burton et Regan, 1996) et les délinquants sexuels (Erickson, Walbek et Seely, 1988; Groth et Oliveri, 1989; Hartman, Burgess et Lanning, 1985; Holmes, 1991; Schetky, 1988; Tate, 1992) donnent aussi à penser qu'au moins certains individus qui s'en prennent sexuellement aux enfants consomment de la pornographie juvénile. En outre, des témoignages de délinquants condamnés pour infractions sexuelles contre des enfants viennent étayer l'hypothèse selon laquelle les pédophiles consomment du matériel de pornographie juvénile (Child Pornography and Pedophilia, 1985a, 1986).

Bien que les preuves anecdotiques montrent que certains pédophiles font usage de pornographie juvénile, les rapports ne donnent aucune indication sur la proportion de ceux qui le font. Les auteurs choisissent probablement de nous présenter ces cas parce qu'ils sont liés à la pornographie juvénile, mais on ne peut les considérer nécessairement comme représentatifs. Il est possible que les policiers surestiment la proportion de pédophiles qui consomment de la pornographie juvénile, puisqu'on est plus susceptible de procéder à une enquête approfondie s'il existe des preuves corroborantes, comme la possession de matériel de pornographie juvénile. Et les agents de police ont plus de chances de se souvenir des affaires auxquelles ils ont consacré beaucoup de temps. En outre, la façon dont certains agresseurs d'enfants sont repérés par la police peut contribuer à grossir le nombre de cas dans lesquels on trouve du matériel de pornographie juvénile. Ainsi, il se peut que les personnes soupçonnées par des agents de Douanes et Accise ou des Postes d'être des distributeurs ou des destinataires de matériel de pornographie juvénile fassent l'objet d'une enquête et soient accusées d'infractions sexuelles contre des enfants. Études rétrospectives sur la consommation de pornographie par les délinquants sexuels

Des entrevues réalisées avec onze pédophiles subissant une évaluation ou un traitement dans une clinique privée pour délinquants sexuels (Howitt, 1995), en Grande-Bretagne, nous donnent une indication sur la proportion d'agresseurs d'enfants qui recueillent du matériel de pornographie juvénile. Les hommes interrogés avaient déjà commis plusieurs infractions sexuelles contre des enfants; aucun n'avait jamais été condamné pour une agression contre une femme adulte. Les entrevues, d'une durée de deux à trois heures, portaient sur une grande variété de sujets. Howitt souligne que ces hommes ne semblaient pas nier leur infraction; certains ont laissé entendre qu'ils n'auraient pas révélé tous ces renseignements s'ils avaient été détenus dans un milieu correctionnel.

Parmi les onze hommes interrogés, 18 % (deux personnes) ont dit faire usage de matériel de pornographie juvénile vendu dans les commerces; l'un des deux possédait une grande collection de matériel représentant des enfants ou des adultes. Le genre de matériel le plus souvent mentionné était des magazines; cependant, un homme a avoué filmer des vidéos de ses victimes afin de s'en servir à des fins personnelles plus tard, et deux autres ont dit qu'ils avaient voulu prendre des photos de leurs victimes, mais qu'ils ne l'avaient pas fait. Comme le souligne Howitt, les hommes interrogés ont concrétisé leurs sentiments déviants en agressant des enfants; ils n'avaient donc pas besoin de matériel de pornographie juvénile comme stimulant, puisqu'ils pouvaient fantasmer sur des expériences vécues. Plusieurs de ces hommes ont dit qu'ils n'avaient pas eu d'orgasme en commettant leur infraction, mais qu'ils s'étaient masturbés plus tard en pensant à leur infraction.

Une bonne proportion des délinquants interrogés (64 %) dans l'étude de Howitt avaient déjà consommé de la pornographie adulte. Au moins un délinquant imaginait que le matériel représentait des enfants plutôt que des adultes. D'autres faisaient usage de magazines de pornographie adulte et de films vidéo porno.

Les pédophiles consomment aussi du matériel licite. Près des trois quarts des agresseurs d'enfants de l'échantillon de Howitt ont admis se servir de matériel non spécifiquement conçu à des fins pornographiques comme source de fantasme. Il s'agit entre autres d'annonces, de catalogues de vente par correspondance, de films pour enfants (films de Walt Disney, par exemple), et d'émissions de télévision. Un des délinquants interrogés a dit :

   ... la vue d'enfants nus ne m'excite pas du tout. Je sais que c'est étrange, mais.quand je vois des photographies d'enfants nus, je ne suis pas excité sexuellement.je fantasme plutôt lorsqu'ils sont... en sous-vêtements ou quelque chose comme ça.

Les constatations de Howitt quant à l'usage relativement peu fréquent de pornographie juvénile correspondent aux déclarations des délinquants dans les études rétrospectives. Dans beaucoup de ces études, on constate qu'un certain nombre de délinquants sexuels consomment de la pornographie adulte, mais rarement de la pornographie juvénile. Il est possible qu'une partie des agresseurs d'enfants, comme le délinquant cité ci-dessus, ne soient pas excités sexuellement par la pornographie juvénile. Cette hypothèse est confirmée par Marshall, Barbaree et Christophe (1986), qui rapportent que plus d'un pédophile sur les cinq (22 %) évalués dans leur étude ont été exclus parce qu'ils n'étaient pas suffisamment excités (moins de 10 % d'une érection complète) par les stimulus présentés durant l'évaluation phallométrique. Les deux genres de stimulus présentés étaient des photographies en couleur de filles de 3 à 14 ans, nues, dans des poses sexuellement explicites, et des descriptions sur bandes sonores d'interactions sexuelles entre un homme adulte et une enfant du sexe féminin. Peut-être ces pédophiles ont-ils été capables de contrôler leur excitation ou étaient-ils inhibés à cause du décor, mais il est possible également qu'ils n'aient pas trouvé les stimulus sexuellement provocants.

Becker et Stein (1991) ont fait une étude sur l'usage de la pornographie par 160 adolescents de sexe masculin qui avaient été dirigés vers une clinique d'évaluation et de traitement pour délinquants sexuels externes. Les auteurs ont recueilli les renseignements au cours d'une entrevue structurée. La majorité des délinquants (89 %) ont dit consommer du matériel sexuellement explicite représentant des adultes. Ce matériel était le plus souvent des magazines pornographiques (35 %), et des vidéocassettes (26 %). Quinze pour cent regardaient des émissions contenant des scènes sexuellement explicites à la télévision, et 13 % lisaient des livres à caractère sexuel. On n'a constaté aucune relation entre le type de matériel consommé, le nombre de victimes ou l'excitation. Aucun des adolescents n'avait été exposé à du matériel de pornographie juvénile.

Abel, Mittelman et Becker (1985) ont constaté une consommation fréquente de matériel pornographique dans leur échantillon composé de délinquants sexuels qui s'étaient présentés volontairement è une clinique de traitement du comportement sexuel. Cette étude est particulière parce que ces délinquants n'étaient pas obligés de suivre un traitement, et parce qu'on a mis en place tout un système pour protéger la confidentialité des renseignements qu'ils ont fournis durant l'étude. On a constaté que 88 % des hommes qui avaient agressé sexuellement des enfants de moins de 14 ans consommaient de la pornographie. Malheureusement, on n'a pas précisé le genre de matériel (magazines, vidéocassettes, livres, etc.), ni le type de pornographie (juvénile ou adulte).

Considérées conjointement, les études de Howitt, de Becker et Stein, et de Abel et coll. révèlent qu'une proportion considérable de délinquants sexuels font usage de pornographie adulte (de 64 è 89 %). Il se peut toutefois que les délinquants sexuels ne consomment pas davantage de matériel pornographique que les non-délinquants. On a essayé, dans trois études, de comparer les délinquants sexuels è un groupe témoin. Dans deux de ces études, on n'a constaté qu'une faible différence, sinon aucune, dans la consommation de pornographie entre les délinquants sexuels et les hommes qui disaient n'avoir jamais commis d'infraction sexuelle. Dans la troisième étude, qui portait sur la pornographie intégrale, on a constaté une différence entre les deux groupes. Nous décrirons chacune de ces études ci-dessous. Consommation de pornographie par des délinquants et par des non-délinquants

Nutter et Kearns (1993) ont administré un questionnaire anonyme à 25 délinquants sexuels de sexe masculin, non incarcérés, qui avaient agressé plus d'un enfant et à un groupe témoin de 25 hommes. Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes pour ce qui est de la consommation de pornographie (livres, magazines, photographies, films et vidéocassettes), de la fréquence des relations sexuelles et des séances de masturbation, ou de l'âge à la première séance de masturbation. Vingt-quatre pour cent des agresseurs d'enfants et 17 % des hommes du groupe témoin avaient consommé de la pornographie avant leur première expérience de masturbation, tandis que 52 % des agresseurs d'enfants et 43 % des hommes de l'autre groupe avaient eu leur première expérience de masturbation avant d'être exposés à la pornographie. Aucune de ces différences n'était statistiquement significative. Les agresseurs d'enfants étaient cependant un peu plus âgés que les hommes du groupe témoin au moment où ils avaient fait usage pour la première fois de matériel sexuellement explicite (15 ans par rapport à 12 ans).

Un des points forts de cette étude est que les membres du groupe témoin étaient du même âge que les délinquants de l'autre groupe, ce qui réduisait les possibilités qu'on trouve entre les groupes des différences dues à l'âge. On a cependant formulé une critique à l'égard de l'étude : les hommes composant le groupe témoin avaient peut-être un intérêt particulier pour les activités sexuelles, puisqu'on avait recruté ces bénévoles parmi les participants à une conférence sur la sexualité. La principale faiblesse de cette étude est que malgré le fait que les délinquants avaient agressé des enfants à plus d'une reprise, on ne les a pas questionnés sur la pornographie juvénile. On leur a plutôt demandé s'ils consommaient certains magazines (Chic, Club, Gallery, Genesis, Hustler, Oui, Playboy, Penthouse et Forum). Ces magazines contiennent surtout des images d'adultes et n'intéressent peut-être pas beaucoup les hommes qui sont principalement attirés sexuellement par les enfants.

Dans la deuxième étude, cependant, on s'est penché sur la consommation de pornographie juvénile. Langevin et coll. (1988) ont constaté que les agresseurs d'enfants faisaient un usage relativement peu fréquent de pornographie juvénile. Deux groupes de délinquants sexuels ont participé à cette recherche - un groupe de l'Ontario et un de l'Alberta. Dans l'échantillon de l'Ontario, les pédophiles étaient définis comme des individus qui ont des interactions sexuelles avec des mineurs de 15 ans ou moins. Les auteurs d'inceste étaient définis comme des délinquants qui ont des contacts sexuels avec leur fille, leur belle-fille ou un autre membre de la parenté. Tous les membres du groupe de l'Ontario subissaient alors une évaluation pour des fins judiciaires, soit en vue d'un procès soit en vue d'une période de probation ou d'une libération conditionnelle. Parmi les 97 délinquants de l'échantillon, 38 % étaient des pédophiles, 37 % des auteurs d'inceste, et 25 % des hommes qui avaient agressé sexuellement des femmes de plus de 16 ans. L'échantillon de l'Alberta était composé d'hommes qui avaient été condamnés et suivaient un traitement. Parmi les 130 membres du groupe, 45 % avaient été condamnés pour une agression sexuelle contre une fille de moins de 12 ans (pédophiles hétérosexuels); 22 % pour une agression sexuelle contre un garçon de moins de 11 ans (pédophiles homosexuels); 6 % étaient des pédophiles bisexuels; et 28 % avaient commis un inceste. On a comparé tous ces délinquants à 52 volontaires de la collectivité recrutés pour l'étude. On a recueilli les données au moyen d'un questionnaire à remplir soi-même.

On a demandé aux participants s'ils achetaient du matériel pornographique ou cherchaient à s'en procurer d'une autre façon, plutôt que de leur demander s'ils avaient été exposés à de la pornographie. Selon les auteurs, si une personne achète du matériel, c'est qu'elle désire vraiment se le procurer. Les questions portaient sur la pornographie dans trois médias - magazines, cinéma et vidéo cassettes. Il n'y avait pas de questions précises sur la pornographie juvénile, mais on a demandé à tous les participants quel était leur sujet préféré. Aux délinquants sexuels de l'Alberta et au groupe témoin, on a demandé directement s'ils avaient été exposés à du matériel érotique associé à des enfants, ce qui semble être la même chose que la pornographie juvénile.

Par comparaison avec les délinquants sexuels, un nombre proportionnellement plus élevé d'hommes du groupe témoin ont dit acheter des magazines pornographiques, voir des films et louer des vidéocassettes, lorsqu'on leur a demandé s'ils l'avaient déjà fait ou s'ils le faisaient régulièrement; toutefois, peu de membres des deux groupes voyaient des films ou louaient des vidéocassettes régulièrement. Quatre-vingt-quatorze pour cent des membres du groupe témoin avaient acheté un magazine pornographique, 68 % avaient vu un film pornographique, et 71 % avaient loué une vidéocassette contenant des scènes sexuellement explicites au moins une fois. Les proportions correspondantes pour les groupes de délinquants sexuels de l'Alberta et de l'Ontario étaient respectivement : 74 % et 73 % (magazines); 45 % et 10 % (films); et 44 % et 27 % (vidéocassettes). Par conséquent, les hommes composant le groupe témoin faisaient un plus grand usage de ce genre de matériel; ils étaient proportionnellement plus nombreux à avoir consommé du matériel pornographique des trois médias (42 %) que les délinquants sexuels (22 % et 10 % des groupes de l'Alberta et de l'Ontario respectivement). La proportion des délinquants sexuels n'ayant consommé qu'un seul genre de matériel de pornographie était plus grande que dans le cas du groupe témoin : 26 % des délinquants de l'Alberta, 40 % des délinquants de l'Ontario, par rapport à 10 % des hommes du groupe témoin. Chose assez étonnante, les délinquants sexuels étaient proportionnellement plus nombreux à n'avoir jamais consommé de pornographie : 17 % des délinquants de l'Alberta et 29 % des délinquants de l'Ontario, par rapport à seulement 2 % du groupe témoin.

Il n'y avait pas de différence sensible entre les groupes pour ce qui est du type de sujet (adultes ou enfants, hommes ou femmes) ou du type d'activités représentées dans le matériel (sexe consensuel, sujets solitaires, sexualité explicite). Environ les trois quarts des délinquants des deux échantillons et des membres du groupe témoin préféraient les magazines représentant des femmes adultes.

Chose curieuse, 20 % des membres du groupe témoin ont dit avoir une préférence pour les magazines pornographiques représentant des filles, comparativement à 15 % des délinquants de l'Alberta et à 11 % des délinquants de l'Ontario; ces différences n'étaient pas statistiquement significatives. Les périodiques de ce genre comprenaient les magazines montrant des personnes prenant des bains de soleil et dans des camps naturistes. De même, 25 % des hommes du groupe témoin préféraient les vidéocassettes ou films pornographiques mettant en vedette des filles, par rapport à seulement 5 % et 8 % des délinquants sexuels de l'Alberta et de l'Ontario respectivement. On ne s'attendait pas à ces résultats.

Lorsqu'on leur a posé des questions plus directes sur le matériel érotique associé à des enfants, une proportion sensiblement plus importante des délinquants sexuels a répondu avoir vu ou acheté ce genre de matériel (16 %), comparativement au groupe des non-délinquants (8 %). Le matériel consommé par les délinquants était plus explicite; on y représentait des relations sexuelles entre un adulte et un enfant dans 10 % des cas; ce genre de relations étaient montrées dans seulement 5 % du matériel vu ou acheté par le groupe témoin. On peut formuler comme hypothèse que la différence entre ces résultats et ceux qui sont présentés dans le paragraphe précédent peut s'expliquer par le fait que les non-délinquants ont moins accès au matériel érotique associé à des enfants, alors que les délinquants sexuels savent davantage comment se procurer ce genre de matériel. Il se peut que les non-délinquants veuillent consommer de la pornographie juvénile, mais qu'ils ne sachent pas comment s'en procurer.

Selon Langevin et coll., les réponses à la plupart des questions sur la consommation de pornographie ne variaient pas selon le type de délinquants sexuels (auteurs d'inceste, pédophiles homosexuels ou hétérosexuels et, dans le cas de l'échantillon de l'Ontario, hommes ayant agressé sexuellement des femmes). On a cependant noté deux tendances importantes. Les pédophiles homosexuels de l'échantillon de l'Alberta avaient tendance à préférer un plus large éventail de sujets : 56 % préféraient les femmes adultes, 13 % les hommes adultes, 13 % les filles, et 13 % les garçons. Ces délinquants avaient aussi tendance à répondre par l'affirmative à la question « Avez-vous déjà vu ou acheté des magazines pornographiques montrant des images d'enfants nus? ». Près d'un tiers des pédophiles homosexuels ont répondu oui, par rapport à 14 % des pédophiles hétérosexuels, 13 % des pédophiles bisexuels et 8 % des auteurs d'inceste.

La troisième étude dans laquelle on a comparé la consommation de pornographie par des délinquants sexuels et par un groupe témoin a été effectuée par Marshall (1988). Cette étude différait des deux autres sous un aspect important : on a dit aux participants que l'enquêteur ne s'intéressait pas à la sexualité simulée (soft-core). La pornographie intégrale (hard-core) était définie comme le matériel qui présente des actes sexuels explicites, sans que rien ne soit laissé à l'imagination, alors que la pornographie simulée était définie comme les magazines vendus dans les magasins de quartier, comme Penthouse, Playboy, Hustler et Swank. On a interrogé les participants sur leur consommation de magazines, de films et de vidéocassettes montrant des activités sexuelles entres adultes consentants, des rapports sexuels sous contrainte entre un homme adulte et une femme adulte, et des rapports sexuels entre un homme et un enfant.

En tout, on a interrogé 89 patients fréquentant une clinique pour délinquants sexuels sur leur consommation de matériel sexuellement explicite. Soixante-quatorze pour cent avaient eu des activités sexuelles avec des enfants, et 26 % avaient violé ou tenté de violer une femme adulte. Parmi les agresseurs d'enfants, 23 % avaient commis un inceste, et 77 % avaient agressé des enfants ne faisant pas partie de la parenté. Parmi ces derniers, 35 % avaient agressé des enfants du même sexe, et 65 % des enfants du sexe opposé. Environ 69 % des membres de l'échantillon avaient déjà eu des démêlés avec le système de justice pénale, mais aucun délinquant n'était incarcéré ou hospitalisé au moment de l'évaluation.

Le groupe témoin était composé de 24 hommes, qui ont dit n'avoir jamais commis d'infractions sexuelles; on a choisi ces personnes dans un bassin de volontaires en essayant de les apparier le plus possible avec les délinquants sexuels quant à l'âge, à l'intelligence et à la classe socio-économique. L'étude comportait une faiblesse : tous les membres du groupe témoin s'étaient portés volontaires pour une étude sur les préférences érotiques, ce qui introduit un élément qui peut fausser les résultats, ces hommes ayant un intérêt particulier pour les questions de sexualité.

Contrairement à Nutter et Kearns et Langevin et coll., Marshall a constaté que les non-délinquants consommaient moins de pornographie que les délinquants. Seulement 29 % des non-délinquants ont dit consommer de la pornographie intégrale, par rapport à 83 % des auteurs de viol, 53 % des auteurs d'inceste, et 67 % des agresseurs d'enfants hétérosexuels et homosexuels. L'auteur n'a pas déterminé les taux exacts de consommation des différents types de pornographie (adulte ou juvénile). Il a cependant constaté que le type de pornographie consommée à la puberté ou durant l'étude ne correspondait pas à la catégorie de délinquants; c'est-à-dire que les agresseurs d'enfants ne consommaient pas davantage de pornographie juvénile que les autres groupes de délinquants. On a aussi noté que les participants ne consommaient pas beaucoup de pornographie juvénile.

Un avantage que présente l'étude de Marshall est qu'on a interrogé les délinquants après leur participation à au moins cinq séances à la clinique; à ceux qui n'avaient pas obtenu un rapport satisfaisant, on a fait suivre d'autres séances avant de les interroger. Les données ont été recueillies au cours de deux ou trois séances. Quant aux membres du groupe témoin, on les a interrogés sur leur consommation de pornographie lors de la troisième rencontre. Cette méthode est différente de celle qu'on a utilisée dans d'autres études, dans lesquelles on interroge habituellement les délinquants au cours d'une seule séance ou on leur administre un questionnaire à remplir soi-même. Il est fort possible que le recours à des entrevues et le fait de rencontrer les participants à plusieurs reprises diminuent les probabilités que les délinquants donnent des réponses socialement souhaitables (et mensongères). En outre, cette méthode peut aider les participants à se rappeler des choses, ce qui n'est pas le cas avec les entrevues ponctuelles et l'administration de questionnaires. Par ailleurs, si les contacts personnels répétés et les entrevues se déroulant sur plusieurs séances ont permis d'augmenter la véracité des réponses des délinquants, l'absence de contacts identiques avec le groupe témoin peut avoir introduit un élément qui a eu pour effet d'augmenter artificiellement les différences constatées entre les deux groupes. Il faut tenir compte de cette possibilité, puisque les délinquants sexuels de l'étude de Langevin et coll. (1988) ne faisaient pas usage de matériel de pornographie intégrale plus fréquemment que le groupe de non-délinquants.

En résumé, bien que les résultats des études et rapports que nous avons examinés indiquent qu'une proportion assez importante de délinquants sexuels consomment de la pornographie adulte, on n'a pas établi que leur consommation de matériel de sexualité simulée diffère sensiblement de celle qu'en font les non-délinquants. Il sera nécessaire d'effectuer d'autres études sur la consommation de pornographie intégrale avant que l'on puisse tirer des conclusions sur la différence de l'usage qu'en font les deux groupes. Écart entre les rapports isolés et les résultats des études rétrospectives

Selon les études cliniques rétrospectives, la plupart des délinquants sexuels, y compris ceux qui sont condamnés pour une infraction contre un enfant, disent ne consommer que peu de pornographie juvénile ou ne pas en consommer du tout. Cette information contraste avec les rapports isolés des agents de police qui laissent croire que la majorité des agresseurs d'enfants de type obsessionnel collectionnent du matériel de pornographie juvénile. Cet écart peut être dû, en partie, aux différences d'échantillonnage. Par exemple, les études rétrospectives sont fondées sur les déclarations personnelles que font les agresseurs d'enfants qui ont été condamnés, tandis que les impressions qu'ont les policiers sur la prévalence de la consommation de pornographie juvénile reposent sur les enquêtes effectuées sur toutes les personnes soupçonnées de pédophilie. Les délinquants sexuels condamnés forment un sous-ensemble des pédophiles sur lesquels la police effectue des enquêtes [5] .

Une autre explication possible de l'écart est que les taux de consommation de pornographie juvénile déclarés par les délinquants sont peut-être plus faibles que les taux de consommation réels; les agresseurs d'enfants ne disent peut-être pas toujours la vérité. Les délinquants sexuels ont tendance à minimiser l'ampleur et la fréquence de leurs comportements sexuels anormaux (Abel, Mittleman et Becker, 1985; Langevin et Lang, 1985) et à déformer les déclarations sur leur comportement (Marshall, Barbaree et Christophe, 1986). Ainsi, Abel et coll. ont constaté que, dans un échantillon de 24 patients dirigés vers une clinique pour délinquants sexuels, il n'y avait une correspondance parfaite entre les antécédents déclarés par les patients et les résultats de l'évaluation phallométrique que dans 30 % des cas. Dans les autres cas, l'évaluation psychophysiologique révélait l'existence d'une paraphilie (même sexe) qui n'avait pas été déclarée. Lorsqu'on a informé les délinquants de cet écart, 70 % ont avoué leur déviance. Bien qu'on n'ait posé aucune question sur la consommation de pornographie juvénile, les conclusions de cette étude donnent à penser que même lorsqu'il y a consentement du participant et application de méthodes assurant la confidentialité [6] , et même lorsque les entrevues sont effectuées par des thérapeutes expérimentés, les délinquants sexuels cachent certains de leurs comportements sexuels déviants.

Dans seulement une des études que nous avons examinées, les auteurs se sont penchés sur l'honnêteté des réponses données par les délinquants sexuels aux questions sur la consommation de matériel pornographique. Selon Langevin et coll. (1988), comme on a l'impression que les crimes sexuels sont associés à l'usage de matériel érotique, il peut arriver que les délinquants sexuels hésitent à admettre utiliser ce genre de matériel. Les auteurs ont posé comme hypothèse que les délinquants sexuels qui nient leur infraction ou leurs préférences sexuelles déviantes sont moins susceptibles d'avouer qu'ils consomment de la pornographie que les hommes qui admettent leurs intérêts sexuels déviants. Bien que ceux qui niaient étaient moins nombreux à avouer avoir déjà fait usage de matériel pornographique ou en consommer régulièrement que les hommes qui admettaient leurs comportements déviants, la différence n'était pas statistiquement significative. L'analyse des échelles de validité du MMPI a permis de conclure que l'information sur la véracité des déclarations sur l'usage de matériel pornographique était négative, indépendamment du fait que les délinquants avouaient ou n'avouaient pas avoir commis leur infraction. On a remarqué que les délinquants peuvent être sincères si la nature de leurs déclarations ne peut avoir d'incidence sur leur situation. Cependant, cette observation va à l'encontre de la dissimulation constatée par Abel et coll. (1985), dans une étude où il y avait peu de chances que les déclarations des délinquants aient une incidence sur leur situation. Il faudra faire d'autres études sur la validité des déclarations personnelles des délinquants sexuels.

Les écarts apparents entre les rapports des agents de police et les études rétrospectives sur les taux de consommation de pornographie juvénile peuvent aussi être liés aux définitions qu'on donne à la pornographie juvénile. Il est évident que les policiers considèrent comme de la pornographie juvénile les photos sexuellement explicites d'enfants prises par le délinquant, ou d'autres photographies et bandes vidéo d'amateurs, ainsi que les esquisses à main levée, les journaux et lettres décrivant des activités sexuelles fictives ou réelles entre un adulte et un enfant. Par ailleurs, dans les quelques études rétrospectives où l'on a examiné la consommation de pornographie juvénile, les questions portaient seulement sur la consommation de ce qu'on pourrait appeler le matériel « commercial » de pornographie juvénile, c'est-à-dire le matériel acheté sous forme de vidéocassettes ou de magazines. L'une des raisons pour lesquelles les participants disent ne pas consommer de ce genre de matériel est peut-être qu'ils ont de la difficulté à se le procurer (Langevin et coll., 1988). Enfin, même lorsque les chercheurs prennent des précautions pour maximiser la confidentialité, il se peut que les pédophiles hésitent à déclarer leur consommation de pornographie juvénile à cause des répercussions juridiques éventuelles. Howitt (1995) a fait remarquer que les hommes composant l'échantillon dans son étude ont dit que la possibilité d'être poursuivis pour possession de pornographie juvénile avait un effet dissuasif sur leurs déclarations. Moyens de se procurer du matériel de pornographie juvénile

Bien que l'examen approfondi des sources de matériel de pornographie juvénile dépasse le champ de notre étude [7] , nous pouvons toutefois énoncer quelques idées générales sur la production et la distribution de pornographie juvénile. Étant donné la nature illégale, et donc clandestine, de la pornographie juvénile dans de nombreux pays occidentaux, il est impossible de fournir des chiffres exacts sur la production et la distribution commerciales de ce genre de matériel. Les évaluations qu'on a faites indiquent que la pornographie juvénile ne représente qu'une faible partie de la production de matériel pornographique (Badgley, 1984; Kutchinsky, 1985). En effet, on a estimé que la pornographie juvénile constitue de deux à sept pour cent du marché global de la pornographie (Sansom, 1999; Schetky, 1988).

Les études semblent montrer que la plus grande partie du matériel de pornographie juvénile est produite par les pédophiles pour leur propre usage (Badgley, 1984; Gough, 1993; Hames, 1993; Howitt, 1995; Lanning, 1992; Tate, 1992). La pornographie juvénile est produite de façon artisanale par les agresseurs. Il peut arriver que ce matériel soit vendu à des producteurs commerciaux, mais la plus grande partie est échangée ou conservée par des collectionneurs particuliers (Hartman, Burgess et Lanning, 1985; Lanning, 1985).

Dans les études rétrospectives que nous avons passées en revue, on ne précisait pas comment ou à quel endroit les sujets se procuraient leur matériel de pornographie juvénile. On a l'impression, d'après les études de cas et les descriptions, que la plus grande partie de ce matériel était de fabrication artisanale. Ainsi, parmi les pédophiles interrogés par Howitt (1995), seulement deux ont dit posséder du matériel « commercial », tandis qu'un autre faisait ses propres vidéos et que deux autres voulaient prendre des photographies de leurs victimes. Même si certains délinquants étudiés possédaient du matériel de pornographie juvénile commercial, la majorité possédait ou fabriquait aussi, ou uniquement, leur propre matériel (Lanning; 1985; Hartman, Burgess et Lanning, 1985; Itzin, 1997; Belanger et coll., 1985; Kelly et coll., 1996; Tate, 1992). À quelles fins les pédophiles se servent-ils du matériel de pornographie juvénile?

Motivations des collectionneurs de pornographie juvénile

La possession de matériel de pornographie juvénile ou adulte par des individus soupçonnés d'infractions sexuelles contre des enfants, ou condamnés pour ce genre d'infractions, ne nous renseigne pas sur les usages qui sont faits de la pornographie. Les agents de police et les spécialistes ont suggéré plusieurs raisons pour lesquelles des individus collectionnent du matériel de pornographie juvénile (Lanning, 1985, 1992; Groth et Oliveri, 1989; Hames, 1993), dont plusieurs sont liées directement ou indirectement à l'exploitation sexuelle des enfants. Les motivations le plus souvent citées sont énumérées ci-dessous. Les trois premières ne constituent pas des actes illégaux, mais les autres semblent contrevenir aux lois pénales.

  1. Justification : pour se convaincre que leur obsession n'est pas anormale.
  2. Excitation : pour alimenter leurs fantasmes durant les séances de masturbation.
  3. Conservation de la jeunesse des enfants : pour conserver toujours une image d'un enfant à l'âge sexuel préféré.

  "Photographier, c'est kidnapper l'instant qui passe. Si les pédérastes sont souvent des fanatiques de la photo, c'est parce que celle-ci leur donne l'illusion de fixer le temps, d'opérer l'alchimie qui transmute le fugitif en éternité. La beauté des jeunes garçons est éphémère. En la photographiant, le pédophile s'imagine la captiver, la ravir à la dégradation et à la mort... Cette victoire sur la mort est souvent une victoire de la mort: chaque fois qu'éclate un scandale de 'ballets bleus', la police découvre chez les suspects une masse effarante de photos érotiques qui constituent autant d'irréfragables preuves de la 'culpabilité' de leurs auteurs. Inconscience? Goût du défi? Désir secret de la catastrophe? Pour ces trois raisons mêlées, sans doute."

(Gabriel Matzneff) [155]


  4. Atténuer les inhibitions d'un enfant : pour montrer à l'enfant que ce sont là des comportements « normaux » qu'ont d'autres enfants ou des adultes; pour exciter sexuellement les enfants pubères; pour suggérer ou montrer à l'enfant les actes sexuels qu'on lui demande de poser. On utilise la pornographie dans ce qu'on appelle le processus de « séduction »; cela peut comprendre la création de matériel pornographique. On commence par prendre des photos innocentes, puis des photos de l'enfant entièrement ou partiellement nu, et enfin des images sexuellement explicites (Lanning, 1992).

D'autres exemples de l'utilisation de la pornographie comme moyen d'atténuer les inhibitions des futures victimes nous viennent de l'analyse des réseaux d'exploitation sexuelle [10] . Dans une étude de 55 réseaux, Belanger et coll. (1985) ont constaté qu'on montrait de la pornographie adulte aux enfants dans 62 % des cas; dans 18 % des cas, on ne montrait pas de matériel pornographique; on n'a pas obtenu de données pour 11 % des réseaux. Les réseaux décrits par Belanger et coll. illustraient aussi comment les pédophiles enregistraient les actes d'exploitation des enfants en créant du matériel pornographique.

Les souvenirs qu'ont les délinquants des actes d'exploitation sexuelle dont ils ont eux-mêmes été victimes dans leur enfance prouvent aussi qu'on a recours au matériel pornographique pour désinhiber les victimes. L'un des hommes de l'échantillon de Howitt (1995) a dit qu'on lui avait montré du matériel de pornographie adulte pendant les actes d'exploitation sexuelle dont il était victime, et Carter et coll. (1987) ont dit que plusieurs agresseurs d'enfants de leur échantillon avaient été victimes d'exploitation sexuelle durant leur enfance et que ces actes avaient souvent été associés à du matériel pornographiqueD'autres exemples de l'utilisation de la pornographie comme moyen d'atténuer les inhibitions des futures victimes nous viennent de l'analyse des réseaux d'exploitation sexuelle [10] . Dans une étude de 55 réseaux, Belanger et coll. (1985) ont constaté qu'on montrait de la pornographie adulte aux enfants dans 62 % des cas; dans 18 % des cas, on ne montrait pas de matériel pornographique; on n'a pas obtenu de données pour 11 % des réseaux. Les réseaux décrits par Belanger et coll. illustraient aussi comment les pédophiles enregistraient les actes d'exploitation des enfants en créant du matériel pornographique.

Les souvenirs qu'ont les délinquants des actes d'exploitation sexuelle dont ils ont eux-mêmes été victimes dans leur enfance prouvent aussi qu'on a recours au matériel pornographique pour désinhiber les victimes. L'un des hommes de l'échantillon de Howitt (1995) a dit qu'on lui avait montré du matériel de pornographie adulte pendant les actes d'exploitation sexuelle dont il était victime, et Carter et coll. (1987) ont dit que plusieurs agresseurs d'enfants de leur échantillon avaient été victimes d'exploitation sexuelle durant leur enfance et que ces actes avaient souvent été associés à du matériel pornographique


D'autres exemples de l'utilisation de la pornographie comme moyen d'atténuer les inhibitions des futures victimes nous viennent de l'analyse des réseaux d'exploitation sexuelle [10] . Dans une étude de 55 réseaux, Belanger et coll. (1985) ont constaté qu'on montrait de la pornographie adulte aux enfants dans 62 % des cas; dans 18 % des cas, on ne montrait pas de matériel pornographique; on n'a pas obtenu de données pour 11 % des réseaux. Les réseaux décrits par Belanger et coll. illustraient aussi comment les pédophiles enregistraient les actes d'exploitation des enfants en créant du matériel pornographique.

Les souvenirs qu'ont les délinquants des actes d'exploitation sexuelle dont ils ont eux-mêmes été victimes dans leur enfance prouvent aussi qu'on a recours au matériel pornographique pour désinhiber les victimes. L'un des hommes de l'échantillon de Howitt (1995) a dit qu'on lui avait montré du matériel de pornographie adulte pendant les actes d'exploitation sexuelle dont il était victime, et Carter et coll. (1987) ont dit que plusieurs agresseurs d'enfants de leur échantillon avaient été victimes d'exploitation sexuelle durant leur enfance et que ces actes avaient souvent été associés à du matériel pornographique[156]


  5. Chantage : pour empêcher l'enfant de divulguer l'incident.
  6. Moyen d'échange : pour échanger contre d'autre matériel pornographique, ou pour avoir accès à d'autres victimes.
  7. Profit : bien que de nombreux pédophiles ne vendent pas de matériel de pornographie juvénile, certains le font, et d'autres échangent du matériel de leur collection privée contre des exemplaires de magazines commerciaux.[157]

[modifier] Une lutte difficile

  • Left-wing Congressman (now Senator) Barbara Mikulski not only joined the mainly Democratic chorus singing the horrors of the massive child porn industry but she also tossed in a healthy dose of feminist theory as well. She said that child porn "is neither sexual nor a perversion. It is one logical, inevitable result of raising boys to believe they must be in control or conquer others as a measure of manhood, and producing men who may continue to believe that success or even functioning — in sex, as in other areas of life — depends on subservience, surrender, or some clear tribute to their superiority." She also asked, "...how different are the profiteering producers of child porn from other socially accepted pushers of the male-dominant drug? From all the media creators who confuse sexuality with a 'masculine' need for violence, superiority, and power?"[158]
  • Toute étude de la pornographie enfantine au plan international rencontre des difficultés: 1. par manque de définition uniforme de ses effets et de ses conséquences; 2. par manque de données concernant sa production et sa diffusion dans de nombreuses parties du monde, notamment en Afrique et en Amérique latine; et 3. en raison des modifications de ses modes de production et de consommation à travers le monde. [159]
  • Identification des victimes, des producteurs[160]


  • Diffcultés de la coopération internationale

[modifier] Les dérives de la lutte

Concept rendu flou, au détriment des enfants victimes :

  • Dérives racoleuses (Public)
  • Paranoïa (Valadon, Perverted-Justice) qui conduit a des abus :
    1. Crain dès le début[165]
    2. Suicides de pédophiles présumés[166]
    3. Ah ah ah
  • Censure de l'Art [167] :
    1. Étiquette Mouton-Rottshcild dessinée par Balthus[168]
    2. Interdiction du Tambour en Okhlahomo[169]
  • Pb de la déf de l'enfant

La saisie de L'Empereur Tomato-Ketchup en 1999, la mise en examen de Kiki Lamers en 2000, la censure de Gloeckner en 2004 [7]? les remous causés en 2004 en Allemagne par l'exposition « When love turns to poison » ou en 2006 en France suite à l'exposition bordelaise de 2000 « Présumés innocents - L'art contemporain et l'enfance », etc.

A U.S. couple were indicted for the production and possession of child pornography after a photo store clerk reported "suspicious" pictures containing images of the mother breast-feeding her child.[170] Charges were dropped after the Dallas Observer reported on the incident.[171] A teenager, who made photos of herself (involving nudity and sexual activity) and sent them to people she met in chat rooms, was charged with sexual abuse of children, possession and dissemination of child pornography.[8]


[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. Ce terme, plus récent est surtout utilisé depuis le début des années 2000, bien qu'on trouve des occurences antérieures (comme dans cet article de L'Humanité de 1996). « Baby porn », utilisé dans le titre d'un article en juin 1987, est inusité.
  2. HCDH (2000), Article 2 c).
  3. Article premier de la Convention internationale des droits de l'enfant.
  4. L'âge limite peut cependant varier cependant selon les législations locales.
  5. Qui inclut le sens strict.
  6. HCDH (2000), Article Premier.
  7. (en), (es), (fr) et (ar) Interpol fournit les législations nationales d'environ 130 pays.
  8. Congrès mondial contre l'ESCE, La pornographie enfantine, p. 11.
  9. Traci Lords, mineure, a tourné près de 70 films pornographiques distribués à grande échelle.
  10. Auparavant, les faits étaient évoqués sans être détaillés, sinon quant aux réactions des petites filles et garçons. Voir par exemple le Satyricon (XXV-XXVI), ou « Sole regente lora » de Philippe Gautier de Châtillon.
  11. Justine (Justine ou les Malheurs de la vertu) a douze ans, Juliette (Histoire de Juliette) treize, Eugénie (La Philosophie dans le boudoir) quinze, etc.
  12. La Nouvelle Justine VIII, X, XVI, etc. ; Histoire de Juliette IV, V, etc.
  13. Voir le site français Histoires Taboues.
  14. Elles sont en effet généralement interdites dans les autres pays. Voir plus bas les aspects législatifs.
  15. En effet, leur très grande majorité se retrouve dans quelques schémas archétypaux : premier rapport sexuel entre deux ou plusieurs enfants, premier rapport sexuel d'un ou plusieurs enfants consentant avec un adulte (souvent un grand frère ou un autre membre de la famille), viol (souvent de groupe) d'un enfant par d'autres enfants ou, plus souvent, par des adultes.
  16. « Joe Blow », histoire de six pages parues dans Zap Comix n°4 en 1969, mettant en scène The family that stays together..., a provoqué la fermeture de plusieurs magasins spécialisés à San Francisco et à New York.
  17. Ces planches ont été reprises dans les albums édités par AUDIE Rhââ Lovely et Rhââ Gnagna, ainsi que, dans une moindre mesure, Hamster Jovial.
  18. Parodie de Bibi Fricotin parue en 1990 et réalisée par Manuel Lisay et Gast.
  19. Particulièrement le tome 3, planches 24 à 45.
  20. En 1999, il a pourtant été saisi par la justice après sa projection à la Cinémathèque de Grenoble, alors qu'il avait un visa d'exploitation. Ce qui a choqué étant simplement « le fait de faire poser des enfants nus ».
  21. Voir plus bas.
  22. Voir plus haut les sous-parties Littérature et Peinture et dessin.
  23. Un érotomane comme André Pieyre de Mandiargues en possédait dans sa collection, comme le montre le documentaire réalisé en 1973 par de Walerian Borowczyk Une collection particulière.
  24. 1969 au Danemark, 1971 en Suède, fin des années 1960 de fait aux Pays-Bas. Schuijer et Rossen (1992), New Laws, New Business
  25. abc Anonyme, d'après un article de Paul van Beckum publié dans le Haagse Courant du 10 octobre 1984 et un article de Marijke Janssen publié dans Topics le 19 décembre 1984, « Des avis discordants », dans L’Espoir n°16, CRIES, janvier-février 1985.
  26. Via le Super 8 par exemple.
  27. Hormis quelques cas particuliers, comme Lolita.
  28. Louis, « Trois opinions de lecteurs », dans L’Espoir n°16, CRIES, janvier-février 1985.
  29. Schuijer et Rossen (1992), The Production
  30. Ainsi, en 1977, une quarantaine de magazine disponibles dans les sex-shops américains ; Time (1977).
  31. Schuijen et Rosser (1992), appendice A
  32. Cette phrase et la suivante : Schuijen et Rossen (1992), A gap in the market
  33. Schuijen et Rosser (1992), appendice A
  34. Lawrence A. Stanley, « The Child porn myth », dans Cardozo Arts & Entertainment Law Journal, vol. 7, n°2, 1989.
  35. Mais aussi David, Tommy, Chicken, Miniboys, Lover Boys, Lollipops, Joyboy, Lifeboy, Kim/mick, etc. Schuijen et Rosser (1992)
  36. Mais également Bambina Sex, Lolita Sex, Nymph Lover, Child Discipline, Naughty Horny Imps, Schoolgirls, Lolita Chick, Lolita Love, Child Shock, Fairy Magazine, Last Fairly', Lolita Masturbation, Lolita Color, Lolita Special, Golden Angel, etc. Schuijen et Rosser (1992), Time (1977) et LDB
  37. Kinder-Liebe, Children Sex, Skoleborn, Girls & Boys, etc. Schuijen et Rosser (1992) et LDB
  38. L'inceste avec Incest ou Angelic Anette ; l'urophilie avec Lolita's pissing, etc. Schuijen et Rosser (1992) et LDB
  39. ANCE (1997), III.
  40. Schuijer et Rossen (1992), The Number of Children
  41. Schuijer et Rossen (1992), Appendice C, et corps de l'article.
  42. Soit 71% des photographies publiées dans les revues pédopornographiques, qui contenaient une part non négligeables de photographies prises en milieu nudiste, ainsi que de photographies d'enfants habillés.
  43. Urophilie, BDSM, zoophilie, pénétration d'objets, etc.
  44. Schuijer et Rossen (1992), The snuff movies
  45. Schuijen et Rosser (1992), Appendice A. Ces quatre pays étaient également les plus gros producteurs et exportateurs de pornographie standard.
  46. Schuijen et Rosser (1992), The Dutch Share of the Market
  47. Schuijen et Rosser (1992), note 197.
  48. La plupart des magazines seraient des compilations de photographies de magazines antérieurs, redisposées dans un ordre différent. Jim Peron (2003)
  49. Carnival Baby semble un des rares titres du genre. La publication de revue érotique reste cependant forte jusque dans les années 1990. LDB
  50. En ouverture du premier article publié sur le sujet, Campbell (1977) écrit « Ces magazines sont chers, mais ils se vendent très vite dans les sex-shops de Times Square, pour $3.50, $5 ou $7.50. » Les prix moyens vont de 6 à 15 $ parfois plus : Cherry Collection coûte 20 dollars. Aux Pays-Bas, les magasines à très grands tirages, comme Lolita, coutaient environ 2,5 dollars. Shuijer et Rossen (1992), note 132
  51. C'est du moins le prix de chaque vidéo de la série Lollypops. Washington Post du 20 janvier 1977.
  52. Particulièrement dans le cas les magazines de garçons, destinés à un public pédéraste, et des films, qui nécessitaient la possession de matériel de projection. Schuijer et Rossen (1992), Estimate of the World Trade
  53. Le chiffre de 500 millions de dollars est avancé par l'ONU, d'autres émettent l'hypothèse d'1,5 milliards par an. Schuijer et Rossen (1992)
  54. Jim Peron (2003) arrive à moins de 400 000 dollars de ventes aux États-Unis pour la période allant de 1973 à 1983.
  55. Cependant, tous les acteurs de la pornographie ne refusent pas la pornographie enfantine uniquement pour des raisons économiques : la morale rentre parfois en compte. Ainsi des frères Brothers. Time (1977)
  56. Time (1977).
  57. Schuijer et Rossen (1992), The Origin of the Myths
  58. ab Time (1977).
  59. « Le croisade [contre la pédopornographie] atteint une audience nationale avec le numéro du 4 avril du magazine Time. » Peron (1984)
  60. Schuijer et Rossen (1992), texte correspondant aux notes 21 à 24
  61. Entre autres articles : « Child Pornography Measure », New York Times, 25 janvier 1978.
  62. ab Mc Graw (1985)
  63. Jim Peron (2003)
  64. Commission d'investigation législative de l'Illinois, Sexual Exploitation of children, A Report to the Illinois General Assembly, Août 1980, p.32
  65. ANCE (1997), VIII.
  66. Schuijer et Rossen (1992), « The Shock », et notes 4 à.
  67. Schuijer et Rossen (1992), note 7.
  68. ANCE (1997), VIII.
  69. « Je suis depuis longtemps amateur de pornographie enfantine et je déplore que la production en ait été arrêtée. » écrit en 1984 un pédophile. Adrien, « Trois opinions de lecteurs » dans L'Espoir n°16, janvier-février 1985.
  70. Du magazine allemand clairement destiné aux pédérastes Jimmy (1983-1987) au magazine français « nudiste » Jeunes et naturels. Schuijer et Rossen (1992), The Trade Vanishes
  71. Jim Peron (2003)
  72. ANCE (1997), III.
  73. José-Alain Fralon, « Soixante-dix enfants victimes d'un gang organisé aux Pays-Bas Les tristes clowns du " baby porno " », dans Le Monde, 13 juin 1987.
  74. Jean-Michel Dumay, « Le tribunal de Mâcon juge un réseau de diffusion de cassettes vidéo à caractère pédophile », Le Monde, 15 mars 2000.
  75. Rapport du Sénat américain, note 7
  76. Retinger (2000) citant des études des années 80.
  77. ANCE (1997), III.
  78. ANCE (1997), III.
  79. ANCE (1997)
  80. ANCE (1997), IV.
  81. Claude Leblanc « Opération « Starbust » » et « Le Net à travers le monde », dans Le Monde, 17 novembre 1996.
  82. « 40 millions de pages de pornographie enfantine sur Internet », dans L'Humanité, 30 août 1996.
  83. Jean-Pierre Langellier, « Stockholm instruit le procès de l'exploitation sexuelle des enfants », dans Le Monde, 28 août 1996.
  84. Pascale Kremer et Philippe Pons, « Deux à trois millions d'enfants sont victimes d'exploitation sexuelle », dans Le Monde, 18 décembre 2001.
  85. Alain Hazan, « L'Europe et la lutte contre la pédopornographie sur Internet », dans Le Monde, 26 janvier 2000.
  86. Philippe Broussard, « Un vaste réseau de pédophiles opérant sur Internet a été démantelé par les polices de vingt et un pays », dans Le Monde, 4 septembre 1998.
  87. Antoine Jacob, « Les polices de Scandinavie traquent les pédophiles », dans Le Monde, 27 mai 2004.
  88. Lemonde.fr, AFP et AP, « Une opération contre la pédopornographie sur Internet a permis une centaine d'arrestations en Europe », sur lemonde.fr, 6 mai 2005.
  89. Lemonde.fr et AFP, « Un réseau de pédophiles a été démantelé en Espagne », sur lemonde.fr, 26 mai 2005.
  90. Jean-Pierre Stroobants, « Europol a lancé une opération antipédophiles dans treize pays européens », dans Le Monde, 16 juin 2005.
  91. Philippe Pons, « Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Chine : une coopération régionale se met en place en Asie », dans Le Monde, 18 décembre 2001.
  92. UNICEF (2000), p.51.
  93. Voir la comparaison de quatre de ces mots-clés avec le nom d'un grand auteur français sur GoogleTrends.
  94. ANCE (1997), IV.
  95. Kurt Eichenwald (2006)
  96. Jim Peron (2003)
  97. Retinger (2000)
  98. Selon l'étude typologique de Taylor, Quayle et Holland, pour Isuma qui concerne 80.000 images circulant sur des listes de discussion à la fin des années 90. Taylor, Quayle et Holland (2001), pp. 95-98.
  99. Niveau 6 de l'étude Isuma, catégories A2.
  100. 1600 à 1800 enfants différents recensés parmi les photographies des années 90 par l'étude Isuma, contre 300 à 350 impliqués dans des relations sexuelles.
  101. abc 93% des photographies « hards » de fillettes et 74% de celles de garçonnets disponibles en 2000 étaient anciennes de plus de 15 ans. Taylor, Quayle et Holland (2001), p. 96
  102. Niveau 7 de l'étude Isuma
  103. Niveau 8 de l'étude Isuma.
  104. Niveau 8 ou 9 de l'étude Isuma.
  105. Niveau 9 de l'étude Isuma.
  106. Niveau 10 de l'étude Isuma
  107. Aux États-Unis, 50/50, au Canada, 75% de garçonnets, au Japon, surtout des fillettes : il n'y a pas de constante. ANCE (1997), II. 1
  108. Jean-Pierre Langellier, « Liberté d'expression « à la suédoise »... », dans Le Monde, 28 août 1996.
  109. Rubrique « Sur la toile », dans Le Monde, 20 octobre 1999.
  110. ANCE (1997), III.
  111. ANCE (1997), VIII., 1
  112. Selon de rapport de la sous-commission du Sénat des Etats-Unis. Cité par ANCE (1997), VI.
  113. Dans 80% des cas selon une étude de la police de Los Angeles citée par ANCE (1997), VI. Mais Retinger (2000) cite une étude de 1988 constatant que les agresseurs d'enfants faisaient un usage relativement peu fréquent de pornographie juvénile.
  114. ANCE (1997), VI.
  115. Difficulté à trouver des cobayes, problèmes éthiques d'utilisation de pornographie enfantine, idées préconçues des enquêteurs, encouragées par les faux reportages, etc. ANCE (1997), VI.
  116. Retinger (2000).
  117. Voir cette autre phrase : « De nombreux chercheurs sont parvenus à la conclusion qu'il n'existe aucune base scientifique pour conclure que la mise au jour de la pornographie enfantine accroît la probabilité d'abus sexuels envers des enfants. » ANCE (1997), VI.
  118. Les « autorités américaines compétente » évaluait le nombre de consommateur abstinent de 50% à 75% en 1996 ; Lanning (1997). L'explosion récente de l'offre et de la consommation via internet ne semble pas accompagnée d'une hausse des aggressions sexuelles ; le pourcentage d'abstinent serait donc bien plus élevé.
  119. ANCE (1997), VI. On retrouve cette expression dans diverses études citées par Retinger (2000). Voir plus bas.
  120. Retinger (2000)
  121. Yves Haesevoets, « Abstinence et iconophilie », dans L'Espoir n°16
  122. ANCE (1997), VIII.
  123. Ou pseudo-pédopornographie. Cette terminologie est empruntée empruntée au Congrès mondial contre l'ESCE. Cf. La pornographie mettant en scène des mineurs, p. 2.
  124. Des enfants réels peuvent être pris comme modèles.
  125. ANCE (1997), VIII.
  126. ANCE (1997), IX.
  127. Congrès contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (2002), La Pornographie Mettant en Scène des Enfants : l'Enregistrement d'un Crime
  128. « Les enfants que l’on voit sur ces photos ont été, au moment où elles ont été prises, exposés à des actes dégradants et humiliants de caractère criminel. Sur certaines de ces images, ils sont battus ou brûlés ou sont exposés aux pires actes de dépravation sexuelle. » Ibid.
  129. « Ces images peuvent être des photographies à caractère sexuel d'un seul ou de plusieurs enfants, ou des images de leurs organes sexuels produites à des fins sexuelles ou encore des images tout à fait abjectes de viol brutal, anal ou vaginal, de bondage, de relations sexuelles bucco-génitales, de zoophilie ou d'autres formes d'avilissement, faisant parfois intervenir des enfants très jeunes, voire des bébés. » Congrès contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (2002), La Pornographie enfantine
  130. Pour plus de détails, voir Conséquences physiques de l'abus sexuel sur mineur
  131. Pour 84% où l'enfant semble plus ou moins indifférent, ce qui peut recouvrir la dissimulation de la douleur physique dans le cas des enfants les plus âgés, et 15% ou il semble heureux. Schuijer et Rossen (1992), What there is to be seen
  132. Ce type d'image, du niveau 10 de l'étude Isuma, n'était pas prépondérant en 2001. Taylor, Quayle et Holland, 2001.
  133. « La presse à sensation donne de la pornographie enfantine une image encore beaucoup plus noire, relatant des cas (plus ou moins authentiques) d'enfants qui auraient été enlevés, drogués ou même violés par les raquetteurs du porno pour les obliger à poser devant les caméras. Ces cas, il faut le dire, sont tout à fait exceptionnels, même si la presse les a systématiquement mis en exergue depuis quelque temps. » Philippe Carpentier, « Qui exploite qui ? », dans Collectif (1985).
  134. « (...) il n'y a qu'à contempler les merveilleuses photos qui ornaient les magazines Lolita ou Piccolo pour se convaincre, s'il était nécessaire, que les enfants qui y sont représentés sont parfaitement bien dans leur peau : leurs regards lumineux ou coquins et leurs sourires épanouis ne sont pas ceux d'enfants contraints. » Adrien, « Trois opinions de lecteurs », dans Collectif (1985).
  135. « Et si l'enfant désirait réellement s'exhiber, se faire photographier ? C'est un fait que nous avons été à mêmes de constater, en tant que famille libérée: nos fillettes nous demandent de les photographier parfois nues, et parfois aussi en action, lorsqu'elles s'amusent entre elles ou avec nous. » Bernard Lévesque, « Trois opinions de lecteurs », dans Collectif (1985).
  136. abc Congrès contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (2002), La Pornographie enfantine, p. 13
  137. Comme la très disuctée méta-analyse de Rind publiée en 1999 dans le journal de l'APA.
  138. ANCE (1997), VI
  139. « Ces enfants exploités qui ont attiré l'attention des médias (...) se sentent particulièrement honteux de leur participation à ces activités pornographiques. » ANCE (1997), VI.
  140. Ce que les pédophiles activistes revendiquent : « Nous considérons la pornographie enfantine comme l'instrument le plus puissant dont nous disposions pour permettre à l'enfant (et à l'adulte) de se libérer sexuellement. (...) Bien utilisée, la pornographie enfantine constitue un précieux moyen d'initiation pour le pédophile. Elle aide l'enfant à considérer sa propre relation avec l'adulte comme tout à fait normale. Il n'en éprouvera ni crainte, ni culpabilité et pourra en retirer le plus grand bénéfice. » Bernard Lévesque, « Trois opinions de lecteurs », dans Collectif (1985).
  141. « La pornographie enfantine est un danger potentiel pour les enfants (...) lorsqu'ils sont confrontés à du matériel pornographique (...), les enfants risquent d'être désensibilisés et manipulés jusqu'à croire que l'activité pornographique est « normale » pour des enfants. » ANCE (1997), VI.
  142. Louis, « Trois opinions de lecteurs », dans L’Espoir n°16, CRIES, janvier-février 1985
  143. Louis, « Trois opinions de lecteurs », dans L’Espoir n°16, CRIES, janvier-février 1985
  144. Voir plus bas Les dérives de la lutte.
  145. Unicef (2006), p. 73
  146. HCDH (2000), Article 2 c).
  147. Pour ce paragraphe, voir les législations nationales compilées par Interpol.
  148. Voir plus haut
  149. Voir l'article de la Wikipédia anglophone 2004 Ukrainian child pornography raids ainsi que l'article de la Wikipédia japonaise LS Magazine.
  150. Rod Liddle, «  Should it really be a crime to look at child pornography ? », dans The Guardian, 14 janvier 2003.
  151. "Teens top child porn viewers", The New Zealand Herald, 14 January 2005. Retrieved 15 May 2005.
  152. ANCE (1997), II. 2
  153. ANCE (1997), IV.
  154. Kim Griggs (2003)
  155. Cité par Yves Haesevoets, « Abstinence et iconophilie », dans L'Espoir n°16.
  156. Retinger (2000)
  157. Retinger (2000)
  158. Jim Peron (2003)
  159. ANCE (1997), I.
  160. ANCE (1997), I.
  161. Stéphane Foucart, « Les réseaux pédophiles exploitent les failles d'Internet », dans Le Monde, 19 janvier 2002.
  162. Stéphane Foucart, « Les traces informatiques, une arme pour traquer la pédopornographie », dans Le Monde, 19 janvier 2002.
  163. Anne Chemin, « Un rapport dénonce le manque de moyens d'enquête face à la pédophilie sur Internet », dans Le Monde, 25 janvier 2005.
  164. Synthèse de : Congrès mondial contre l'ESCE, Le Rôle.
  165. Philippe Broussard, « La justice est confrontée à une augmentation des plaintes pour pédophilie », dans Le Monde, 29 juin 1997.
  166. Pascal-Henri Keller, « Le sexe et la mort », dans Le Monde, 22 août 1997.
  167. Voir les articles David Hamilton, Kiki Lamers, Sally Mann, Jock Sturges, Louis Malle, etc.
  168. Edgar Roskis, « Éthique et étiquette », dans Le Monde, 12 mai 1996.
  169. « Le film Le Tambour, de Volker Schlöndorff jugé pornographique et interdit », dans Le Monde, 2 juillet 1997.
  170. "1-Hour Arrest", Dallas Observer, 17 April 2003. Last viewed 20 May 2006.
  171. "Better Not Try Breast-feeding in Texas", Las Vegas Review-Journal (NV), 27 April 2003, at 2j.

[modifier] Documentation

[modifier] Livres

  • (en) Ann Wohlbert Burgess (dir.), Child Pornography and Sex Rings, Lexington Books, 1984.

[modifier] Revues

[modifier] Articles

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[modifier] Liens externes