Emmanuel d'Orléans

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Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans, « duc de Vendôme », est né le 18 janvier 1872, à Méran, et est décédé le 1^er février 1931, à Cannes. C'est un prince français de la Maison d'Orléans et un membre de la famille royale de Belgique.

[modifier] Famille

Le « duc de Vendôme » est le fils du prince français Ferdinand d'Orléans (1844-1910), « duc d'Alençon », et de son épouse la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière, sœur de l'impératrice Élisabeth d'Autriche (dite "Sissi") et de la reine Marie des Deux-Siciles, l'héroïne de Gaëte.

Le 12 février 1896, il épouse à Bruxelles la princesse Henriette de Belgique, fille de Philippe de Saxe-Cobourg (1837-1905), comte de Flandre, et de son épouse la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912). Il est donc le beau-frère du roi Albert Ier de Belgique (1875-1934).

Remarquons par ailleurs qu'Emmanuel d'Orléans et Henriette de Belgique sont tous deux les arrière-petits-enfants du roi des Français Louis-Philippe Ier (1773-1850) et de son épouse Marie-Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles.

De l'union du « duc » et de la « duchesse de Vendôme » naissent 4 enfants :

Marie-Louise d'Orléans (1896-1973), qui épouse en 1916 Philippe de Bourbon (1885-1949), prince des Deux-Siciles et fils du prétendant Alphonse de Bourbon (1841-1934), comte de Caserte. Ils divorcent en 1925.

Sophie d'Orléans (1898-1928), qui meurt célibataire.

Geneviève d'Orléans (1901-1983), qui se marie au marquis Antoine de Chaponay-Morance (1893-1956).

Charles-Philippe d'Orléans (1905-1970), « duc de Nemours », qui épouse Marguerite Watson (1899-1993) et meurt sans descendance.

Avant d'épouser une princesse de Belgique, le « duc de Vendôme » aurait épousé secrétement, en 1891, Louise de Maillé de la Tour Landry (1873-1893), morte peu après avoir donné le jour à un fils prénommé Philippe (1893-1955), qui épouse, en 1928, Elisabeth Mirou Mah Nedjid Khanuhii^[1].