Crépy-en-Valois
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Crépy-en-Valois | |
Pays | France |
---|---|
Région | Picardie (Amiens) |
Département | Oise (Beauvais) |
Arrondissement | Arrondissement de Senlis (Senlis) |
Canton | Canton de Crépy-en-Valois (Crépy-en-Valois) |
Code Insee | 60176 |
Code postal | 60800 |
Maire Mandat en cours |
Arnaud Foubert 2008-[2014]] |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Valois |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 93 m minimale : 62 m maximale : 150 m |
Superficie | 1 628 ha = 16,28 km² |
Population sans doubles comptes |
14 436 hab. (1999) |
Densité | 887 hab./km² |
Crépy-en-Valois est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.
Les habitants sont appelés Crépynois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Située à 65 km au nord est de Paris, au cœur du Valois. Région d'openfield, le Valois est le domaine de la grande culture industrielle (céréales, betteraves, oléagineux, légumes de plein champs). La ville de Crépy-en-Valois est desservie par une gare de la ligne Paris - Laon. Limite sud du domaine linguistique picard (contrairement au Nord de la France, le picard n'est plus parlé dans le Valois).
Particularité: Crépy-en-Valois est la capitale française du tir à l'arc.
[modifier] Histoire
Le site de Crépy-en-Valois a été probablement occupé par les Romains.
[modifier] Périodes médiévale et moderne
À partir du Xe siècle, Crépy-en-Valois devient la résidence des comtes du Valois, puissants vassaux des rois de France jusqu'en 1213, date à laquelle le Valois est intégré au domaine de la Couronne. Donné en apanage, il revient ainsi à Louis d'Orléans qui le transforme en duché.
Crépy-en-Valois connaîtra une prospérité économique aux XIIe et XIIIe siècles avec les foires de Champagne, la ville se trouvant sur l'une des routes entre la Flandre et la Champagne.(cf. Louis Carolus-Barré, "Crépy-en-Valois, ville de commune" in Volum n°1, Bulletin de la société d'histoire et d'archéologie du Valois, janvier 2007). Mais,la cité est touchée par la guerre de Cent Ans. Par ailleurs, dès le XVIe siècle, Villers-Cotterêts est préférée par les rois de France. La ville connaît alors un lent déclin jusqu'à la Révolution française.
[modifier] Période contemporaine
Sous la Révolution française, la société populaire de Crépy est particulièrement active (cf Jacques Bernet, Annales Historiques Compiégnoises, n°31).
Il faut attendre l'arrivée du chemin de fer en 1861 et de la construction de l'usine d'ameublement Clair en 1873 ? (cf. Jean-Marie Tomasini, 1987) pour que la ville retrouve une vitalité économique. La ville connaît un essor remarquable sous l'ère du maire Gustave Chopinet (mayorat,1888-1918). En 1902, le conseil municipal se divise sur fond de querelles religieuses au point qu'il est dissous en Conseil des ministres, le 29 juin 1902 (cf. Éric Dancoisne, Annales historiques compiégnoises N°103-104, automne 2006)
Gustave Chopinet est pris en otage avec une dizaine d'autres Crépynois le 2 septembre 1914 au moment de l'invasion allemande. Son acte de bravoure lui vaut d'obtenir la Légion d'honneur en 1917. La ville souffre particulièrement des bombardements allemands en 1918. L'usine Clair est en partie détruite. Les années d'après-guerre sont marquées par la cherté de la vie, une crise de logements sévère. Sous l'action de Jean Vassal (1919-1953) sont réalisées les premières HBM.
Le socialiste SFIO Jean Vassal est maintenu par Vichy sous l'Occupation nazie. En septembre 1944, il est déposé par les FFI locaux. Mais contre toute attente, c'est le préfet gaulliste Yves Pérony qui le maintient. En novembre 1944, Jean Vassal est exclu de la SFIO. Il rejoint le RPF en 1948. (cf [Éric Dancoisne], mémoire de maîtrise, Archives départementales de l'Oise).
En 1953, le docteur Michel Dupuy ravit le siège de maire à la gauche. Sous ses différents mandats, la ville passe de 5000 habitants à 14000 habitants, de 1953 à son départ en 1995.
Les enfants victimes de la catastrophe autoroutière de Beaune le 31 juillet 1982 habitaient ici. L'accident de Beaune fit 53 morts, dont 44 enfants de moins de 15 ans.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1888 | 1918 | Gustave Chopinet | Parti radical socialiste | |
1919 | 1944 | Jean Vassal | SFIO | |
1944 | 1953 | Jean Vassal | Socialiste indépendant-RPF | |
1953 | 1995 | Michel Dupuy | divers droite | |
1995 | 2008 | Pierre Praddaude | divers droite | |
2008 | Arnaud Foubert | UMP | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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7379 | 8660 | 10 920 | 12 228 | 13 222 | 14 436 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
- l'abbaye Saint-Arnoul
- fondée en 1008, et rattachée ensuite à l'ordre de Cluny.
- l'église de Saint-Thomas de Canterbury
- construite au XIIe siècle.
- les Remparts et les portes de Paris et Saint-Agathe.
- le musée de l'archerie et du Valois, comprenant
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- Le château de Philippe de Crépy-Nanteuil
- La chapelle Saint-Aubin est bâtie vers 1170-1180 par Thibault III de Crépy-Nanteuil. Son fils Philippe Ier édifie, accolée à celle-ci, une noble demeure seigneuriale surplombant les remparts de la ville médiévale, peu après la victoire de Bouvines (1214) qui le vit combattre aux côtés de son suzerain le roi de France Philippe Auguste.
- Au XVIe siècle, le « château » devient le siège de l’administration du duché de Valois.
- Au XVIIIe siècle, les sous-sols se muent en une prison où le poète Gérard de Nerval passe une glaciale nuit d’octobre.
Depuis 1949, il abrite le musée de l’Archerie et du Valois.
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- L’Archerie, une collection unique en France
- Armes préhistoriques élaborées il y a plus de 10 000 ans, arcs des champions olympiques ou dernières innovations des facteurs d’arcs de chasse, les collections du musée témoignent de la diversité et de l’évolution des pratiques liées au tir à l’arc.
- Loin de se cantonner à la sphère occidentale, elles évoquent la présence de l’arc sur tous les continents.
- Aujourd’hui, les compagnies d’arc du Valois, comme de la Picardie et de l’Ile-de-France, entretiennent fidèlement les traditions du « noble jeu d’Arc ».
- Les collections du musée montrent cet attachement : tir de l’abat l’oiseau dont le vainqueur est désigné roi de la compagnie pour l’année, bouquet provincial qui les rassemble toutes selon un rituel immuable, attachante figure de saint Sébastien, patron des archers depuis le Moyen Âge.
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- L’art sacré du Valois
- Les salles hautes du musée abritent une riche collection d’art sacré du Moyen Âge au XIXe siècle, dont se détache un bel ensemble de statues médiévales et Renaissance, provenant de plus d’une trentaine d’églises et chapelles du Valois.