Corollaire Roosevelt

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Le 6 décembre 1904, le président américain Theodore Roosevelt prononce un discours qui mettra en lumière ce qui est appelé le « corollaire de la doctrine de Monroe » ou le « corollaire Roosevelt », une interprétation expansionniste de la doctrine de Monroe (1823).

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Trois ans après la mise en œuvre de la doctrine du Big Stick, ce discours ne prône plus la neutralité inhérente à la doctrine de Monroe, mais affirme que les États-Unis ne souffriront pas que l'on s'oppose directement à leurs intérêts.

Il permet ainsi de justifier les velléités d'expansion américaines vers les Philippines, Panama et Cuba, et de confirmer la place de l’Amérique latine dans la sphère d'influence étatsunienne. Ce corollaire a provoqué l'indignation des dirigeants européens, notamment de l'empereur Guillaume II d'Allemagne.

[modifier] Extrait du discours

« L’injustice chronique ou l’impuissance qui résulte d’un relâchement général des règles de la société civilisée peut exiger, en fin de compte, en Amérique ou ailleurs, l’intervention d’une nation civilisée et, dans l’hémisphère occidental, l’adhésion des États-Unis à la doctrine de Monroe peut forcer les États-Unis, même à contrecœur, dans des cas flagrants d’injustice et d’impuissance, à exercer un pouvoir de police international » (Message au Congrès du 6 décembre 1904).

[modifier] Article connexe