Concile d'Orange (529)

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Le concile d'Orange de 529, est un concile régional qui a été présidé par Césaire d'Arles. Ce concile a condamné le semi-pélagianisme et a donné une formulation théologique de la grâce telle qu'elle avait été prônée par Augustin d'Hippone, contre ceux qui, comme Jean Cassien, Faust de Riez et Vincent de Lérins, donnaient un rôle plus important au libre arbitre.

Il a clôt une longue controverse sur le rôle de la grâce et du libre arbitre, qui commença au début du Ve siècle, avec l'enseignement du moine breton Pélage [1]

Jean Cassien et Vincent de Lérins condamnaient certes Pélage, mais n'auraient pas admis la prédestination telle que l'exprimait Augustin d'Hippone. Ils reconnaissaient un rôle plus important au libre arbitre qu'Augustin d'Hippone.

Le concile adopta une série de canons et une définition de foi qui sauvegardèrent et la gratuité de la grâce et l'importance des efforts de l'homme.

« Rien de bien, l'homme ne peut sans Dieu. Beaucoup de bien, Dieu fait en l'homme, que l'homme ne fait pas ; aucun bien l'homme ne fait, sinon celui que Dieu veut. »

L'Église orthodoxe a pris position pour la doctrine soutenue par Jean Cassien et Vincent de Lérins, et n'a pas suivi l'Église de Rome sur ce point.

[modifier] Notes et références

  1. Histoire de la France religieuse, des origines au XIVe siècle, pages 126-130

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