Cléo de 5 à 7

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Cléo de 5 à 7 est un film français réalisé par Agnès Varda en 1961 et sorti sur les écrans en 1962.

Sommaire

[modifier] Synopsis

L'action se déroule en temps réel. Cléo, une jeune chanteuse plutôt frivole, craint d'être atteinte d'un cancer. Il est 17 heures et elle doit récupérer les résultats de ses examens médicaux dans 2 heures. Pour tromper sa peur, elle cherche un soutien dans son entourage. Elle va se heurter à l'incrédulité voire à l'indifférence et mesurer la vacuité de son existence. Elle va finalement trouver le réconfort auprès d'un inconnu à l'issue de son errance angoissée dans Paris.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Par ordre d'apparition à l'écran

  • Corinne Marchand : Cléo
  • Loye Payen : Irma, la cartomancienne
  • Dominique Davray : Angèle
  • Jean Champion : Le patron du café
  • Jean-Pierre Taste : Le garçon de café
  • Renée Duchateau : La vendeuse de chapeaux
  • Lucienne Marchand : La conductrice du taxi

[modifier] Film burlesque muet : Les fiancés du Pont Mac Donald - Durée : 1 mn 30

[modifier] Distinctions

[modifier] Autour du film

[modifier] Les fiancés du Pont Mac Donald

Pour ce mini-film dans le film, burlesque mais néanmoins clé de voûte de l'histoire de Cléo, Agnès Varda a fait appel à des copains. Les Fiancés, c'est le couple Godard-Karina, vedette de la Nouvelle Vague et entouré de ses comparses. On aperçoit Frey et Brialy, le cinéma vétéran étant représenté par le couple Delorme-Robert. Pour Varda, cela reste « Un souvenir qui symbolise la Nouvelle Vague telle que nous l'avons vécue, l'imagination au pouvoir et l'amitié en action. »

[modifier] Histoire de saison

Agnès Varda voulait filmer le 21 mars pour « Capter dans Paris le passage merveilleux de l'hiver au printemps avec les jardins passant du dessin à la plume à la peinture impressionniste » . Pour des raisons financières, le tournage ne put commencer que le 21 juin. Le film bénéficie quand même de très belles images d'un blanc cotonneux lors des scènes tournées à 6 heures du matin au Parc Montsouris pour une action censée se passer à 18 heures...

[modifier] Chapitrage

Le numéro de chaque chapitre s'affiche avec son minutage ainsi que le prénom du personnage moteur de la séquence. En même temps, ce décompte marque l'inexorable progression vers un résultat redouté...

[modifier] Répliques

  • Chapitre IV — Angèle de 17:18 à 17:25 :
    — Cléo (qui fait des élongations à la barre fixe) : « Oh la la. Ça fait mal, ça fait du bien ! Maintenant que je suis élongée, je vais m'allonger. »
    — Angèle : « Ça me fait toujours rire, ça. »

[modifier] Les chansons

Quatre chansons ont été écrites pour le film, paroles d'Agnès Varda et musique de Michel Legrand : La Belle putain, La Menteuse, La Joueuse et Sans toi. Elles sont interprétées par Corinne Marchand. Le titre Sans toi a été un succès populaire et a notamment été repris par Michèle Arnaud qui en a fait une très belle version en 1963 :

Toutes portes ouvertes,
En plein courants d’air,
Je suis une maison vide
Sans toi, sans toi…

[modifier] Vidéographie

  • Cléo de 5 à 7 & Daguerréotypes + Les Dites cariatides + L'Opéra Mouffe + Le Lion volatil + Bonus - 2005 - Ciné-Tamaris (2 DVD Zone 2)
  • Cléo from 5 to 7 - 2000 - The Criterion Collection (DVD Zone 1 - ISBN 0-78002-323-4)

[modifier] Discographie

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. ↑ Raymond Cauchetier, photographe de plateau et cadreur, interprète exceptionnellement, dans ce film, le rôle de « Raoul, le projectionniste. »
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