Blague

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Une blague est une forme d'histoire ou de devinette, généralement assez courte, qui déclenche le rire.

Sommaire

[modifier] L'histoire drôle

Une histoire drôle s'articule, bien souvent, en deux parties. Il y a d'abord la montée d'une tension. La seconde partie de l'histoire drôle est appelée la chute : le danger est passé, ou un changement de perspective dans l'histoire révèle que le danger était faux ou ridicule. La relâche brutale de la tension déclenche le rire.

Il y a deux ingrédients important dans une histoire drôle :

  • La tension : plus elle est forte plus le rire sera fort. Pour instaurer une tension forte, on peut utiliser des sujets tendus, comme la politique, la religion, les relations homme-femme, le sexe. L'homme pouvant s'identifier à n'importe quel personnage, la mise en place de situations tendues n'est pas limitée.
  • La chute : la relâche brutale de la tension. Une histoire drôle expliquée ne fait jamais rire. La personne à qui on l'explique peut même être vexée de ne pas l'avoir comprise sans aide.

[modifier] La devinette

Dans le cas des devinettes, la montée de la tension vient de la nécessité de trouver la réponse, à cause d'une compétition entre plusieurs personnes ou d'une contrainte de temps. Le rire est déclenché par l'impossibilité de trouver la réponse.

Une devinette est plus drôle quand c'est celui qui l'a posée, qui donne la réponse.

De plus, la réponse à une devinette est souvent un jeu de mot, ce qui renforce l'effet comique.

Celui qui pose la devinette peut renforcer la tension en sous-entendant que la réponse est évidente. ("Mais voyons, celle-là, elle est facile !", "Même ma cousine qui a cinq ans connaît la réponse !")

[modifier] Le jeu de mot

Le jeu de mots consiste à avoir deux significations pour les mêmes sons. Les jeux de mots approximatifs peuvent utiliser un défaut de prononciation, ou juste utilisé des consonances voisines.

Pour qu'un jeu de mot soit drôle, l'une des deux significations doit être un sujet tendu.

Certains comiques (comme Raymond Devos), sont réputés pour faire des jeux de mots. Le public va donc naturellement chercher les jeux de mots. Lorsque le comique a dit un jeu de mot difficile à comprendre, il peut marquer une pause pour signifier au public qu'il y en avait un, renforçant la tension avant le rire.

[modifier] La provocation : utilisation des interdits

La blague "trash" est basée sur l'inconvenance ou les interdits pour créer la tension, et la relâcher immédiatement puisque l'inconvenance est déjà faite. Les blagues du type paf le chien en sont une parfaite illustration. C'est le même mécanisme qui fait rire un enfant de trois ans, quand il dit ou entend juste le mot « pipi » ou « caca ».

Jean-Yves Lafesse utilise beaucoup l'inconvenance.

[modifier] Les insultes

Les comiques insultant (en anglais "insult comic") qui insultent les personnes connues et surtout le public lui-même, utilisent aussi l'inconvenance. Aristide Bruant et les chansonniers du Chat noir étaient de tels comiques. Ce type d'humour est encore très utilisé aux USA, où lors de remises de récompenses, un "insult comic" peut insulter une vedette (faisant rire le public) sans qu'elle ne se sente offusquée.[1],[2]

[modifier] La contrepèterie

La contrepèterie est "l'art de décaler les sons".

La contrepèterie consiste à dire une phrase d'apparence anodine, mais en inversant phonétiquement plusieurs sons (deux consonnes ou voyelles pour les plus simples), on obtient une autre phrase. Les contrepèteries les plus populaires ont pour deuxième signification des sujets très grivois.

[modifier] Références

[modifier] Voir aussi

wikt:

Voir « blague » sur le Wiktionnaire.
wikt:

Voir « calembredaine » sur le Wiktionnaire.

[modifier] Thèmes de blagues

[modifier] Les blagues avec tête de turc

De nombreuses blagues s'appuient sur un type de personnages brocardés pour leur bêtise (présumée!) : les blondes, les Belges pour les Français, les newfies pour les Canadiens et les rednecks pour les Américains, les Brésiliens pour les Argentins, etc...

[modifier] Thèmes en rapport