Bataille de Stockach (1799)

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Bataille de Stockach (1799)
Informations générales
Date 25 mars 1799
Lieu Stockach Allemagne
Issue Victoire autrichienne
Belligérants
Drapeau français République française Drapeau : Empire d'Autriche Archiduché d'Autriche
Commandants
Jean-Baptiste Jourdan Charles Louis d'Autriche
Forces en présence
40 000 hommes 60 000 hommes
Deuxième coalition
Guerre de la Coalition

1re Stockach — 1re Zurich — Bergen — 2e Zurich — Alkmaar — Castricum — Moesskirch — Biberach — 2e Stockach — Höchstädt — Hohenlinden — Copenhague (navale) — Algésiras (navale) — Río de la Plata


Campagne d'Égypte
Pyramides — Aboukir (navale) — El Arish — Jaffa — Saint-Jean-d'Acre — Mont-Thabor — Aboukir (terrestre) — Héliopolis — Canope — Siège d'Alexandrie


Expédition d'Irlande
Vinegar Hill — Castlebar — Ballinamuck


Chouannerie
Saint-James — Pont du Loc'h — Les Tombettes


2e Campagne d'Italie
Cassano — Trebbia — Novi — Montebello — Gênes — Marengo


Révolution haïtienne
Saint-Domingue — Vertières


Quasi-guerre

La bataille de Stockach eut lieu le 25 mars 1799, pendant les guerres de la Deuxième Coalition, entre l'armée française commandée par Jean-Baptiste Jourdan et l'armée autrichienne commandée par l'Archiduc Charles.

L'engagement personnelle de l'Archiduc Charles au gros du combat, est déterminante et permet aux renforts autrichiens d'arriver. Les Français sont défaits et repoussés sur le Rhin.

[modifier] Contexte

Après les succès de Bonaparte dans la campagne d'Italie en 1797 et la signature du traité de Campo-Formio qui met fin à la Première Coalition, la France repousse ses frontières sur la rive gauche du Rhin et occupe le nord de l'Italie. Seule le Royaume-Uni n'a pas baissé les armes et presse les anciens alliés à se liguer de nouveau.

Le 10 septembre 1797, s'ouvre le Congrès de Rastadt, chargé de veiller à l'application du traité de Campo-Formio masque mal le malaise de l'Autriche, particulièrement inquiète de voir la France à ses frontières, et qui multiplie les contacts secrets avec l'Allemagne et à la Russie tout en renforçant considérablement son armée. 353 000 hommes dont 58 000 cavaliers sont répartis en Italie, au Tyrol, en Allemagne et dans les états héréditaires de l'Empereur, qui peut en outre compter sur 20 000 soldats de Bavière et de Souabe et sur 30 000 soldats de Russie[1].

Pour financer la campagne d'Égypte et ainsi éloigner Bonaparte, le Directoire a désarmé les places fortes et appauvri tous les corps d'armée. Les arsenaux et les magasins sont vides. Le 27 septembre 1798, sur l'insistance de Jourdan, une levée de 200 000 conscrits a bien était votée, mais le Directoire n'a pas les moyens de les nourrir et de les équiper. La France ne compte alors pas 300 000 hommes sous les drapeaux[2]. Cinq armées sont cependant formées : deux en Italie, deux en Allemagne, et une en Suisse. Les trois dernières, l'Armée de Mayence, l'Armée d'observation du Rhin et l'Armée d'Helvétie, sont placées sous le commandement unique de Jourdan.

Pendant ce temps, le Congrès de Rastadt se poursuit officiellement. L'Autriche attend les renforts russes, et la France accepte bien volontiers de gagner du temps. Le gouvernement français fini par demander des explications sur les mouvements de troupes. Le silence de Vienne est le prétexte à la rupture, et le Directoire décide de l'offensive.

L'armée d'observation du Rhin, commandée par Bernadotte occupe Mannheim, marche sur Philippsburg et poursuit sa marche jusque dans la vallée du Necker. Le 1er mars, l'armée de Mayence rebaptisée armée du Danube franchi le Rhin, l'armée d'Helvétie doit la renforcer. L'archiduc Charles se hâte alors de rassembler ses troupes et d'avancer vers la Souabe pour empêcher la réunion de ces deux dernières.

[modifier] Sources

  • Histoire critique et militaire des guerres de la révolution, Par le lieutenant général Jomini, aide de camp général de sa majesté l'empereur de Russie - 1840
  • Précis des événemens militaires ou, essais historiques sur les campagnes de 1799 à 1814 - Par Monsieur le comte Mathieu Dumas, lieutenant général des armées du roi - 1814
  • Mémoires de Masséna rédigés d'après les documents qu'il a laissés et sur ceux du dépôt de la guerre et du dépot des fortifications - Par le général Koch - 1849

[modifier] Notes et références

  1. Mémoires de Masséna page 49
  2. Mémoires de Masséna page 53


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