Au-delà

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

wikt:

Le Wiktionnaire possède des entrées pour « au-delà » et « autre monde ».

L‘Au-delà, aussi appelé l‘Autre Monde[réf. nécessaire] est le terme générique désignant le monde surnaturel dans lequel se situent les mythes, et/ou dans lequel les croyances liées aux religions situent les lieux où vont les âmes après la mort. On le nomme différemment dans chaque civilisation, par exemple Empyrée dans la mythologie grecque, ou Omeyocan chez les Aztèques.

Sommaire

[modifier] Généralités

L’au-delà est le terme désignant un concept présent dans presque toutes les religions sous la forme d'un ensemble de croyances. Celles-ci décrivent l‘au-delà comme un monde plus ou moins complexe auquel nous n'avons pas accès en qualité de mortel, et satisfaisant aussi à une combinaison de deux traits principaux :

  • il se déroulerait dans ce monde des évènements dont nous ressentirions les conséquences ;
  • nous pourrions avoir accès à ce monde après la mort, par la permanence de notre âme.

Il est possible d'envisager l‘au-delà indépendamment du concept d'âme, par-contre le concept d'âme nécessite d'être associé au concept d‘au-delà, milieu où elle existe.

L‘au-delà peut être simplement un monde inaccessible par les êtres matériels mais néanmoins se situer ici et maintenant.

L‘au-delà peut être aussi le cadre dans lequel se déroulent de nombreux mythes relatif à la création de l'univers que nous habitons ; dans ce cas il lui est extérieur dans le temps et dans l'espace.

Parmi les mortels, des individus prétendent avoir une communication avec l‘au-delà : on les nomme médiums ou chamans.

Il est fréquent qu'il soit associé à ce monde surnaturel un ensemble de conditions régissant l'accès qu'en ont les âmes des mortels après leur mort. Le sort de celles-ci est alors déterminé par un être suprême (par exemple un Dieu) au cours d'un jugement. Dans ces conditions, le comportement des mortels détermine ce qu'il adviendra de leurs âmes. Il existe aussi des croyances reliant les actions des mortels à des phénomènes se déroulant dans notre monde en conséquence de celles-ci: une catastrophe est alors vue comme une colère ou une punition infligée aux humains par des êtres occupant l‘au-delà. Ce mécanisme est le vecteur de la superstition. Les incantations, les offrandes, les sacrifices et les prières sont les moyens utilisés en vue d'influencer les décisions prises par ces êtres.

La croyance en l‘au-delà peut cependant être observée indépendamment de toute religion, par exemple dans les cas d'expérience de mort imminente, que certains témoins nomment expérience de vie après la mort et situent dans un autre monde .

[modifier] Premières manifestations

On peut considérer que les plus anciennes sépultures préhistoriques retrouvées (vers - 100 000 ans) constituent une bonne indication de l'existence de ce concept à cette époque. Des traces de rituels funéraires observées dès - 300 000 ans peuvent aussi en être un indice, mais ces pratiques pourraient être expliquées simplement par un honneur rendu à la vie du défunt. L‘au-delà serait apparu ainsi dans les sociétés néandertaliennes et dans les premières sociétés de l'homme moderne. Mais c'est au Paléolithique supérieur qu'apparaissent les indices les plus forts concernant le concepts d‘au-delà, mais aussi d‘âme, avec les offrandes retrouvées dans les sépultures de cette époque.

[modifier] Dans l'antiquité

[modifier] Dans les grands monothéismes

La ligne directrice régissant l‘Au-delà dans les grands monothéismes est essentiellement basée sur la dichotomie définissant un monde de bien être, le Paradis, et un monde de souffrances, l'Enfer. Entre ce deux mondes il-y-a, d'après la tradiction catholique, le Purgatoire, mais la croyance en ce monde intermediaire n'est pas un dogme de foi.

[modifier] Bibliographie

  • Berti, Giordano, Les mondes de l'Au-Delà, Gründ, Paris 2000
  • Con l'Aldilà si può comunicare, La Republica, 28/11/1996
  • Vaticano. Il teologo : i contatti con i morti sono possiibili, Il Messagero, 28/11/1996
  • Christophe Barbe, Comment les morts s'expriment et Le langage de l'Invisible, Kymzo 2006, 2007.

[modifier] Articles connexes