Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca

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Les attentats de Casablanca, le 16 mai 2003, sont une série d'attentats suicides par explosion proférés dans la plus grande ville du Maroc. Ils se sont produits quelques jours après des attaques visant des intérêts occidentaux à Riyad en Arabie saoudite, tuant 45 personnes^[1].

[modifier] Introduction

Le 16 mai, 14 membres d'un groupe terroriste islamiste, de mouvance salafiste entrèrent en action. Les objectifs visés étaient des institutions juives ou occidentales.

[modifier] Déroulement

Les suicidaires, âgés entre 20 et 25 ans, attaquèrent dans la nuit du 16 en portant des grenades et des explosifs. Certains étaient armés de couteaux, et poignardèrent un vigile du restaurant Casa de Espana, tenu par un Espagnol. Ils pénétrèrent dans l'établissement et se firent exploser, tuant 20 personnes, dinant ou jouant au bingo.

L'Hôtel Farah fut attaqué ensuite, par explosion qui tua un vigile et un portier. Un autre terroriste tua trois personnes, dans sa tentative de se faire exploser dans un cimetière juif. Il ne parvint pas à son objectif et se détona sa bombe à 150 mètres en avant, près d'une fontaine.

Deux kamikazes attaquèrent aussi, sans faire de victimes, un centre social hébraïque, fermé ce jour-là.

Enfin un terroriste attaque une pizzéria tenue par un homme de confession juive, et un autre s'explose près du consulat de Belgique, tuant deux policiers.

[modifier] Bilan

12 terroristes sont morts, et avec eux 33 civils. Deux terroristes furent arrêtés avant de mener leurs plans à terme. On compte aussi plus de 100 blessés. 8 morts sont Européens (trois Espagnols), 25 Marocains.

[modifier] Arrestations

La police royale arrêta des dizaines de personnes liées à ces attaques. Salafia Jihadia, un groupe d'al-Qaeda est l'organisation la plus suspectée. Certains pensent qu'Abou Moussab Zarqaoui d'Ansar al-Islam a ordonné ces attentats en représailles de l'invasion d'Irak.

Le 19 mars 2004, la police belge a arrêté des Marocains suspectés d'être liés à ces attaques.