Aceh

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Nanggröe Aceh Darussalam
نڠغرو اتچيه دارالشلام

Administration
Pays Indonésie
Statut province avec statut spécial (application de la shariah)
Capitale Banda Aceh
Gouverneur Irwandi Yusuf (élu en décembre 2006)
Date de création {{{création}}}
Géographie
Superficie : Classée 11e
 · Totale 55 390 km²
 · Terre {{{terre}}} km²
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Point culminant ( m)
Démographie
Population : Classée 13e
Totale (2000) 4 010 865 hab.
Densité 72,4 hab./km²
Groupe(s) Aceh
Gayo
Alas
Malais
Javanais
Kluet
Batak
Religion(s) Islam (97,6%)
Christianisme (1,7%)
Bouddhisme (0,55%)
Hindouisme (0,08%)
Langue(s) Aceh
Gayo
Indonésien
Autres informations
Fuseau horaire +7
Site Internet www.nad.go.id

Aceh (prononcer A-tché) est une province (provinsi) de la République d'Indonésie, située sur la pointe nord de l'île de Sumatra. Ses habitants sont les Acehnais. Sa superficie est de 57 366 km² et sa population est estimée à environ quatre millions de personne (selon le recensement de 2000), presque deux pourcent de la population indonésienne. Une loi de 2001 lui accorde une otonomi khusus ("autonomie spéciale") et le nom officiel de Nanggroe ("pays") Aceh Darussalam. Auparavant, elle s'appelait Daerah Istimewa ("territoire spécial" d') Aceh. La capitale de la province est Banda Aceh (autrefois Kutaraja, "la forteresse des rois").

Aceh a été le théâtre d'un conflit long et sanglant entre l'armée de terre indonésienne et le mouvement séparatiste Gerakan Aceh Merdeka ("mouvement pour un Aceh libre") ou GAM, créé en 1976 pour dénoncer le partage inique des richesses naturelles entre le gouvernement central et la province. Dans les années 1970 et 1980, Aceh était en effet le premier producteur de gaz naturel d'Indonésie grâce au champ géant d'Arun. Mais la production est en déclin et les réserves s'épuisent sans être renouvelées. Un accord de paix a été conclu entre le GAM et le gouvernement en août 2005. Lors des élections du gouverneur au suffrage direct en décembre 2006 c'est un membre du GAM, Irwandi Yusuf, qui l'a emporté.

Aceh a été le point le plus près de l'épicentre du tremblement de terre du 26 décembre 2004 qui, suivi d'un tsunami, a causé d'immenses dégâts humains et matériels dans la province.

Sommaire

[modifier] Note orthographique

L'orthographe universellement employée hors Aceh aujourd'hui est « Aceh ». Les Acehnais eux mêmes utilisent indifféremment l'une ou l'autre des graphies "Atjeh" ou "Aceh".

le quotidien Le Monde emploie systématiquement la forme Atjeh. C'est une ancienne graphie à la néerlandaise où le groupe tj note un t mouillé ou tch. Vers 1972 on a unifié ces deux graphies en Aceh (tch noté c), dans le cadre d'une réforme de l'orthographe commune entre l'Indonésie et la Malaisie.

L'orthographe du nom a varié selon les époques et les auteurs : Acheh, Atjeh, Acem, ou Achin.

Il existe également une graphie à l'anglaise : Acheh, qu'utilise le GAM dans ses documents officiels.

[modifier] Divisions administratives

La province d'Aceh comprend le Nord de l'île de Sumatra et quelques îles de moindres dimensions. Depuis 1999, beaucoup de nouveaux kabupaten (départements) ont été créés. Aceh comprend désormais dix-huit kabupaten et cinq kota (municipalités):

les 18 kabupaten (départements)

  • Aceh Barat
  • Aceh Barat Daya
  • Aceh Besar
  • Aceh Jaya
  • Aceh Selatan
  • Aceh Singkil
  • Aceh Tamiang
  • Aceh Tengah
  • Aceh Tenggara
  • Aceh Timur
  • Aceh Utara
  • Bener Meriah
  • Bireuen
  • Gayo Lues
  • Nagan Raya
  • Pidie
  • Pidie Jaya
  • Simeulue

les 5 kota (municipalités) :

[modifier] Histoire

[modifier] La période ancienne

En Indonésie, on surnomme Aceh "l'antichambre de la Mecque" (Serambi Mekah), ce qui témoigne de l'importance accordée à Aceh par les Indonésiens dans l'histoire de l'islam dans le pays. Cela dit, les preuves les plus anciennes connues sur la présence de l'islam dans le nord de Sumatra datent de la fin du XIIIe siècle.

En 1282, le roi de Samudra, situé dans l'actuel Aceh, envoie en Chine deux émissaires portant des noms arabes. Dans son voyage de retour de la cour de Kubilai Khan à Venise en 1292, Marco Polo fait escale à Perlak, voisin de Samudra, et note que le souverain de ce port est musulman, ce qui n'est pas le cas de "Basma" et "Samara". On a essayé d'identifier, sans certitude, Samara à Samudra et Basma à Pasai, une autre principauté voisine.

Le voyageur marocain Ibn Battuta fait escale à Samudra à l'aller et au retour de son voyage en Chine en 1345-46. Il note que le souverain est musulman de l'école shafi'ite.

Deux pierres tombales dans le village de Minye Tujuh témoignent de la transition en train de s'opérer dans le pays. Toutes deux rédigées en malais, l'une est écrite dans un alphabet d'origine indienne qualifié de "proto-sumatranais", l'autre en arabe. Elles sont islamiques et signalent le décès d'une fille du sultan Malik al Zahir. Les deux inscriptions portent une date en ère Saka et en ère de l'Hégire, mais diffèrent d'une dizaine d'années, l'une mentionnant l'équivalent de 1380 après J.-C. et l'autre, 1389. Il existe une inscription en malais rédigée de la même façon dans les deux alphabets, dans l'État du Negeri Sembilan en Malaysia.

[modifier] Le sultanat

Le sultanat d'Aceh est fondé au début du XVIe siècle. En 1511, une flotte portugaise, partie de Goa en Inde sous le commandement du vice-roi Afonso de Albuquerque, s'empare de Malacca, qui, fondée vers 1400 par un prince de Sumatra, était devenue le plus grand port d'Asie du Sud-Est. La famille royale de Malacca fonde un nouveau sultanat à Johor, dans le sud de la péninsule malaise.

Aceh parvient à capter une part importante de l'activité des marchands musulmans qui avaient fait la prospérité de Malacca et ne voulaient pas commercer avec les Portugais. L'essor d'Aceh démonstre le rôle de l'islam et du commerce dans son opposition aux Européens. Les interventions des Portugais à Pasai et Pidie amènent d'autres chefs locaux à soutenir le sultan Ali Mughayat Syah.

Aceh entreprend la conquête de la côte est de Sumatra productrice de poivre et d'or, qui selon Tomé Pires, un apothicaire portugais qui a vécu à Malacca de 1512 à 1515, n'est pas encore islamisée. Le sultanat expulse les Portugais de Pasai, où ils tenaient une garnison, et défait une flotte portugaise en 1524.

Entre 1537 et 1570, Aceh attaque plusieurs fois aussi bien Malacca la portugaise et catholique que Johor la malaise et musulmane, sans succès décisif.

Dans les années 1560, Aceh établit des relations commerciales et diplomatiques avec l'empire ottoman. En 1566, le sultan d'Aceh envoie une demande d'assistance au sultan ottoman dans le cadre d'une politique destinée à contrer les Portugais dans la région.

De 1571 à 1607, huit sultans se succèdenten Aceh. En 1602, une première expédition de la Compagnie anglaise des Indes orientales récemment créée en Angleterre, en route pour Banten dans l'ouest de Java, fait escale en Aceh.

Aceh va connaître son apogée avec Iskandar Muda (règne 1607-36). Ce souverain conquiert Deli (l'actuelle Medan) en 1612 et attaque Johor en 1612. Johor forme alors une alliance avec six autres sultanats malais, de Sumatra et de la péninsule, pour résister à Aceh. Iskandar défait une flotte portugaise à Bintan (île indonésienne voisine de l'actuelle Singapour), conquiert Pahang et Kedah sur la péninsule, pille Johor et occupe Nias au large de l'autre côte de Sumatra. En 1629, Iskandar lance une flotte sur Malacca, qui est totalement détruite avec 19 000 hommes perdus.

Après la mort d'Iskandar Muda, Aceh entame une période de déclin. L'autorité royale ne s'exerce plus que sur la capitale. La noblesse qu'il avait créé devient indépendante. Aceh cesse bientôt d'être une puissance politique et militaire importante.

En Aceh, les tribunaux ont pour fonction de faire appliquer la sharia et les préceptes musulmans. Durant le XVIIe siècle, Aceh devient un centre d'études religieuses musulmanes. On retiendra le nom du dernier grand mystique et réformateur musulman d'Aceh, Abd al-Ra'uf de Singkel, secrétaire du sultan, né vers 1615 et mort en 1693.

En 1820, Aceh produit plus de la moitié du poivre mondial. Européens et Américains profitent de la concurrence que se livrent les différents princes qui leur vendent ce poivre. Un de ces princes, Tuanku Ibrahim, émerge comme le plus puissant d'entre eux. En 1854, il lance une expédition et soumet les sultanats de Langkat, Deli et Serdang, menaçant les Hollandais, qui occupent déjà le reste de Sumatra. En 1871, les Hollandais signent avec les Anglais le traité de Sumatra. Les Hollandais cèdent leurs possessions en Afrique de l'Ouest aux Anglais. En échange, ils ont les mains libres pour Aceh. Voir aussi : Malacca ~ Johor

[modifier] La conquête hollandaise

En 1873, le consul américain à Singapour rencontre un émissaire d'Aceh pour discuter d'un traité entre les deux pays. Les Hollandais décident d'attaquer Aceh. Commence la longue guerre d'Aceh. Les Hollandais bombardent la capitale, Kutaraja (aujourd'hui Banda Aceh) et font débarquer un corps expéditioènaire de 3 000 hommes. Ils sont repoussés, perdant leur général. Le sultan Mahmud Syah (règne 1870-74) organise la résistance et demande de l'aide. Les Américains et les Britanniques refusent de la lui accorder. Les Français ne répondent pas. Les Turcs se montrent impuissants. Les Hollandais envoient un second corps expéditionnaires de 10 000 hommes. Les troupes d'Aceh abandonnent leur capitale, que les Hollandais investissent en 1874. Ils proclament l'annexion d'Aceh et l'abolition du sultanat. Mahmud et ses partisans se réfugient dans les montagnes. Il y meurt du choléra. Son fils Daud est proclamé sultan sous le nom de règne de Ibrahim Mansyur Syah (règne 1875-1907) et poursuit la résistance.

Les Hollandais ne tiennent réellement que Kutaraja. Les princes des cités portuaires feignent de se soumettre à l'ordre hollandais mais soutiennent la résistance. Les Hollandais bombardent et incendient les villages, forçant la population à se réfugier dans les montagnes, où elles rejoignent la résistance. En 1881, les Hollandais déclarent la fin de la guerre. Du côté acehnais, la direction de la lutte est passée de l'aristocratie traditionnelle, les uleebalang, aux chefs religieux, les ulama, dont le plus connu est Teungku Cik di Tiro. La résistance devient une guerre sainte contre les Hollandais infidèles.

La guerre épuise les ressources du budget colonial hollandais. Les Hollandais, qui ont abandonné le contrôle des campagnes aux Acehnais, trouveront la solution en deux hommes. Le premier, Joannes van Heutz, est un militaire qui a longtemps servi au combat. Il est nommé gouverneur en 1898. Le second, Snouck Hurgronje, est un universitaire de Leyde, le meilleur spécialiste hollandais de l'islam. Hurgronje fait comprendre aux Hollandais que rien ne pourra apaiser le fanatisme des ulama, et qu'ils doivent donc gagner l'alliance de la noblesse des uleebalang.

C'est la découverte de pétrole dans le nord de Sumatra qui va déterminer les Hollandais à en finir avec la résistance. Ils signent avec les princes une Korte Verklaring ("déclaration courte") par lequel ces derniers reconnaissent la souveraineté hollandaise. Le sultan Daud Shah se rend en 1903 ainsi que son chef des armées, le Panglima Polim. Le sultan garde des contacts avec la résistance. Après une attaque manquée en 1907, il est exilé. Les ulama (oulémas), chefs religieux, poursuivent la résistance.

[modifier] Aceh et l'indépendance de l'Indonésie

En 1939 est créée la Persatuan Ulama Seluruh Aceh ("union des oulémas d'Aceh) ou PUSA, sous la direction de Daud Beureueh, dont le but est de défendre l'islam et de promouvoir la modernisation des écoles islamiques. La PUSA prend contact avec les Japonais et prévoit de les aider dans leur attaque des Indes néerlandaises. Début 1942, la PUSA entame une campagne de sabotage contre les Hollandais, qui doivent évacuer Aceh vers le sud de Sumatra. Les Japonais débarquent quelques semaines plus tard. Les Acehnais, qui considèrent que leur lutte contre les Hollandais n'est pas terminée, entament des discussions pour l'indépendance avec le nouvel occupant. Ces discussions tournent court avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

L'Indonésie proclame son indépendance le 17 août 1945. Commence une période de 4 années du conflit qui oppose la jeune république à son ancien colonisateur hollandais, que les Indonésiens appellent "Revolusi". En Aceh, celle-ci se traduit par l'arrestation des principaux uleebalang et leur assassinat.

Lorsqu'en 1948 les Hollandais lancent leur seconde "action de police", c'est-à-dire opération militaire contre la république, ils prennent la capitale, Yogyakarta et les principales villes de Java et Sumatra. Le territoire de la république d'Indonésie est bientôt réduit à Aceh.

Le conflit prend fin en 1949 avec le transfert de souveraineté du royaume des Pays-Bas à une "république des États-Unis d'Indonésie". Aceh y obtient le statut de province autonome. Mais en 1950, la province est fusionnée avec celle de Sumatra Nord. Cet acte accroît le mécontentement de la PUSA, qui voyait déjà d'un mauvais œil le caractère non-islamique de la république d'Indonésie.

En 1953 Daud Beureueh rejoint la rébellion du Darul Islam, un mouvement séparatiste né dans l'ouest de Java en 1949, qui réclame la création d'un état islamique en Indonésie. Daud Beureueh accepte finalement un cessez-le-feu en 1957 avec le gouvernement, alors que le mouvement du Darul Islam se poursuit. Des discussions sont entamées pour trouver une solution aux revendications des Acehnais. En 1959, le gouvernement indonésien accorde un statut spécial à la province d'Aceh, qui obtient l'autonomie dans les domaines de la religion, du droit coutumier et de l'éducation.

En 1967, des musulmans attaquent des églises chrétiennes en Aceh. Ce sont les premiers incidents anti-chrétiens sérieux du nouveau régime de Soeharto.

[modifier] La guerre civile

[modifier] Les origines

Les revendications des Acehnais prennent un autre ton avec la découverte par la société pétrolière américaine Mobil du champ de gaz géant d'Arun en 1971. Une usine de liquéfaction du gaz est construite à Lhokseumawe. Le gaz naturel liquéfié est exporté au Japon. Puis une usine d'engrais est construite, également alimentée en gaz naturel. Ce développement industriel va bouleverser la vie des habitants, avec la dislocation de la famille traditionnelle, l'arrivée de travailleurs migrants, notamment de Java, la dégradation de l'environnement.

Mais surtout, l'appropriation des revenus du gaz par le gouvernement central, sans véritable retombée pour la population locale, crée un ressentiment. En 1976, le Gerakan Aceh Merdeka ("Mouvement pour un Aceh libre") ou GAM est fondé, avec à sa tête Hasan Di Tiro, un descendant de Teungku Cik Di Tiro, le dirigeant de la lutte contre les Hollandais à la fin du XIXe siècle. L'objectif de Hasan est la restauration du sultanat d'Aceh qui bâtirait sa prospérité sur le gaz d'Arun. Hasan avait participé en son temps au Darul Islam. Mais cette fois-ci, son objectif est de faire profiter la manne gazière, dont l'essentiel va au gouvernement central, au seul peuple d'Aceh.

Le GAM entreprend une série d'attaques contre des positions militaires et policières. En 1990, le gouvernement indonésien déclare Aceh daerah operasi militer ("zone d'opérations militaires"), ou DOM. L'armée envoie des troupes en Aceh. Commence une guerre qui ne dit pas son nom.

[modifier] La paix

[modifier] Le statut spécial

En 1999, le gouvernement indonésien annonce l'introduction de la shariah en Aceh. Cette initiative venait du président de l'époque, B. J. Habibie. Il s'appuyait sur les recommandations de son conseiller pour le conflit en Aceh, Usman Hasan. Le gouvernement pensait ainsi résoudre un conflit qui ensanglantait la province depuis 1976.

L'introduction de la shariah s'est d'emblée traduite par des campagnes pour la mise en place des symboles physiques de l'islam. En particulier, on a demandé aux femmes de porter en public le jilbab (voile musulman). Une police de la shariah (polisi syariah) était créée.[1]

[modifier] Population, langues et cultures

La majorité de la population de la province d'Aceh est constituée par le groupe du même nom.

La langue aceh appartient à un sous-groupe dit "achinais-chamique" du groupe "malaïque" de la branche malayo-polynésienne de la famille des langues austronésiennes. Cela veut dire que la langue d'Aceh est plus proche du cham, parlé au Viêt Nam et au Cambodge, que des autres langues de Sumatra. Certains linguistes y distinguent un substrat austroasiatique, notamment dans le vocabulaire.

Dans les hautes terres du sud d'Aceh habitent les Gayo, dont la langue forme à elle seule un groupe de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes.

[modifier] Tourisme

Icône de détail Article détaillé : tourisme en Indonésie.
Attention :
je ne sais pas s'il existe un modèle pour dire ça, mais cette partie n'est pas rédigée de manière encyclopédique

Le conflit qui a déchiré la province de 1976 à 2006 n'était pas propice au développement du tourisme.

L'île a de belles plages et de charmants villages traditionnels.

Sur Weh se trouve la petite ville et le port de Sabang, où à l'époque de la marine à vapeur, les bateaux venaient se ravitailler en charbon. À Sabang sont enterrés deux marins français, qui étaient parmi les 36 survivants du naufrage du contre-torpilleur "Le Mousquet", coulé en 1914 par le destroyer allemand "Emden" au large de l'île de Penang en Malaisie. Leur tombe commune est l’objet d’un entretien régulier par le gouvernement français.

Weh est la plus grande d'un groupe d'îles parmi lesquelles ont trouve Klah, Rubiah, Seulako et Rondo. Leur superficie totale est de 154 km². Rubiah, un îlot d'à peine 17 hectares, était un lieu de quarantaine pour les pélerins qui revenaient de la Mecque à l'époque des voyages en bateau. L'îlot possède de beaux récifs de coraux.

A environ 30 km de la côte de Sumatra, au nord de l'île de Nias, se trouve les îles Banyak ("nombreuses"), un archipel de 60 petites îles qui font administrativement partie de la province. Leur superficie totale est de 319 km². Les plus grandes de ces îles sont Tuanku et Bangkaru.

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie

  • Anonyme, Histoire des rois de Pasey (Hikayat Raja Pasai), traduction d'Aristide Marre (1823-1918), Anacharsis, 2004
  • Feillard, Andrée et Rémy Madinier, La fin de l'innocence? L'islam indonésien face à la tentation radicale de 1967 à nos jours, Les Indes Savantes, 2006
  • Ricklefs, M. C., A History of Modern Indonesia since c. 1300 (2de édition), 1993

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe


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