216e régiment d'infanterie

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216e Régiment d'Infanterie
Période Août 1914
Pays France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions sur l'emblème L'Ourcq 1914
Verdun 1916
Anniversaire Saint-Maurice
insigne de béret d'infanterie
insigne de béret d'infanterie


Le 216e Régiment d'Infanterie est un régiment d'infanterie constitué en 1914. Il est issu du 16e Régiment d'Infanterie: à la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

[modifier] Chefs de corps

  • Août - 20 septembre 1914: lieutenant-colonel Henri HERTEMAN (1858-1937), amputé du bras gauche suite à sa blessure
  • 20 au 26 septembre 1914: Intérim assuré par le commandant PERRIN venu de l'infanterie coloniale, blessé.
  • 26 septembre 1914 - février 1915: Commandant ROUX venu du 238e RI
  • Février 1915 à décembre 1916: Lieutenant-colonel Henri PERCHENET (1869-1944)

mai 1917 à août 1918 : lieutenant-colonel Jean LEMAITRE (1869-1928), venu du 298e RI, prendra le commandement du 307e RI à la dissolution du 216e RI

[modifier] Drapeau

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[1]

Décorations décernées au régiment

[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 216e RI

[modifier] Première Guerre mondiale

Affectations:

  • 63e Division d'Infanterie en août 1914

[modifier] 1914

Constitué à Montbrison

Effectif de départ : 37 officiers (10 d'active), 166 sous-officiers (53 d'active) et 2035 caporaux et soldats (14 d'active)

Classes mobilisées : de 1903 à 1907

  • 10 - 27 août 1914: Alsace, dans le Sundgau. Ne participe à aucun combat
  • A partir du 6 septembre 1914: la Marne, plus précisément les champs de bataille de l'Ourcq près de Meaux. Combat à Oissery et à Fosse-Martin ainsi qu'à la ferme Nogeon.

Sur les 260 hommes installés à la ferme Nogeon, le 8 septembre, il ne reste plus que 80 hommes qui se replient. Le 216e est reformé à 4 compagnies au lieu de 8, il reste 14 officiers et 1146 hommes.

  • 13 septembre 1914: passage de l'Aisne à Port-Fontenoy et combats près de la ferme de Confrécourt.
  • 20 septembre: violente contre-offensive des allemands sur le 5e bataillon du 305e RI français (167 rescapés), le 6e bataillon du 216e RI défend héroïquement la ferme de Confrécourt, le régiment perd 14 officiers et 895 s/officiers et soldats. Il reste 4 officiers et 642 hommes.
  • Jusqu'en janvier 1915, le 216e RI tient les tranchées de Vingré et reçoit des renforts, 1 compagnie du 304e RI, puis 500 hommes du 103e RIT de Montbrison le 26 septembre, 200 du 102e RIT le 28, 230 le 1er octobre du dépôt du 16e RI.

Le 70e RIT verse 1000 hommes aux régiments de la 63e DI.

[modifier] 1915

En 1915, le 216e RI ne prendra part à aucune action d'importance. C'est l'année la moins meurtrière pour l'unité. De mars 1915 à janvier 1916, il occupe le secteur de Villeneuve-Saint-Germain, à l'est de Soissons. La rivière Aisne sépare les deux camps, un seul point de friction : la pompe hydraulique de Villeneuve. Le 216e remplace le 68e RIT puis effectue un roulement avec le 321e RI avec des périodes de près de 2 mois de tranchées sans coupure. En janvier 1916, le 15e RI relève le 216e RI

[modifier] 1916

En 1916, le 216e RI montera deux fois sur le front de Verdun autour du fort de Vaux. La première, en juin 1916, dans une tentative désespérée de briser le siège du fort par les allemands. La deuxième, en octobre 1916, cette fois pour reprendre le fort aux allemands. Entre ces périodes, des secteurs calmes sont occupés pour recompléter les effectifs. De février à mai 1916, le 216e occupe le secteur de la Neuville et la Maison Bleue entre le Godat et Sapigneul, au nord de Reims. Il remplace le 43e RI et se fait relever par le 116e RI de retour de Verdun. Le régiment monte à Verdun le 2 juin 1916 avec le 5e bataillon pour contrer une offensive allemande au bois de Vaux-Châpitre, à l'ouest du fort de Vaux. C'est une attaque de nuit qui commence à 2 heures du matin. 3 compagnies en tête, la 4e servant de réserve et suivant à 100 mètres. Chaque compagnie est composée de 2 vagues précédées par un groupe de grenadiers (10 par compagnie), 50 mètres entre les vagues. L'objectif est le retranchement R4 et le bois Fumin. Le tir de barrage allemand sème la panique et des tirs de mitrailleuses croisés font des pertes. Les français se replient. Bilan : 30 tués, 210 blessés et surtout 310 disparus, pour la plupart tués. Le 5e bataillon est réduit à 1 compagnie commandée par un sous-lieutenant.

[modifier] 1917

[modifier] 1918

[modifier] Entre-deux-guerres

[modifier] Seconde Guerre mondiale

[modifier] De 1945 à nos jours

[modifier] Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment

(*) Bataille portée au drapeau du régiment.

[modifier] Traditions et uniformes

[modifier] Insigne

[modifier] Devise

[modifier] Personnages célèbres ayant servi au 216e RI

[modifier] Voir aussi :

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources et bibliographie

  1. Service Historique de la Défense, Décision N°12350/SGA/DMPA/SHD/DAT du 14 septembre 2007