1216

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Cette page concerne l'année 1216 du calendrier julien.

Sommaire

22 mai^[1] : Le prince héritier du trône de France, Louis le Lion (futur Louis VIII), débarque en Angleterre, dans le Kent, et essuie une défaite à Lincoln (20 mai 1217).
Mai : Le fils de Raymond VI de Toulouse, le futur Raymond VII, débarque à Marseille et assiège Beaucaire. Simon IV de Montfort se porte au-devant de lui. Toulouse en profite pour se révolter.
11 juin : Mort de Henri Ier de Constantinople. Début du règne de Pierre II de Courtenay (v.1167-1219) empereur latin de Constantinople (fin en 1217).
12 juillet : Perte du trésor de la couronne d'Angleterre dans les sable mouvant de The Wash^[2] en Est-Anglie^[3].
16 juillet : A la mort d’Innocent III, l’Empereur tente d’étendre son influence sur la plus grande partie de la péninsule italienne.
24 juillet : Début du pontificat d'Honorius III (fin en 1227).
- Le pape Honorius III appelle à la cinquième croisade.
24 août : Prise de Beaucaire par Raymond VI de Toulouse.
18 octobre : La mort de Jean sans Terre sauve la dynastie.
28 octobre^[4] : Couronnement à Gloucester d'Henri III d'Angleterre (fin de règne en 1272). Régence de Guillaume le Maréchal (fin en 1219).

Début du règne de Constantin Vladimirski, grand-prince de Vladimir. Soutenu par Mstislav Mstislavitch « le Hardi » et les Novgorodiens, il remporte une victoire décisive sur ses frères au bord de la Lipitsa (Pologne) et prend le titre de grand-prince (fin en 1218).
Le premier Parlement d'Angleterre se réunit à Westminster à Londres.
Implantation de l’ordre franciscain au Portugal.
Le principe de la primogéniture est établit pour la succession en Bohême.

Les œuvres d'Aristote sont traduites en latin.
Dominique de Guzmán fonde l'ordre des dominicains, qui est reconnu par le pape. Le but de cet ordre, comme d'ailleurs de celui des franciscains, est de porter la parole divine au cœur des villes, lieux de dépravation, conçues comme des terres de mission, tranchant en cela avec le monachisme traditionnel, à l'écart du monde urbain (c'est-à-dire du monde tout court). Leur respect de la pauvreté et de la frugalité leur vaudra le surnom d'« ordres mendiants ».