Écouen

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Écouen
Pays
drapeau de la France
     France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Canton Écouen (Chef-lieu)
Code Insee 95205
Code postal 95440
Maire
Mandat en cours
Bernard Angels PS
2008-2014
Intercommunalité Sans
Coordonnées
géographiques
49° 01′ 00″ Nord
         2° 23′ 00″ Est
/ 49.0167, 2.3833
Altitudes moyenne : 130m
minimale : 61 m
maximale : 167 m
Superficie 759 ha = 7,59 km²
Population sans
doubles comptes
7 084 hab.
(1999)
Densité 938 hab./km²
Carte de localisation de Écouen

Écouen est une ville du Val-d'Oise en Île-de-France d'environ 7300 habitants (2004), située à environ 19 kilomètres au nord de Paris et à 15 kilomètres de l'Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Ses habitants sont appelés les Écouennais(es).

Sommaire

[modifier] Géographie

Écouen se situe sur le flanc septentrional d'une butte-témoin couronnée par la forêt d'Écouen et dominant la plaine de France, à 19 kilomètres au nord de Paris.

[modifier] Héraldique

Armes d'Écouen

Les armes d'Écouen se blasonnent ainsi :

D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2, au franc-canton d'azur chargé d'une aigle romaine d'or

[modifier] Histoire

Le nom provient de l'anthroponyme gaulois Scotus et du gaulois magos, marché.

La colline d'Écouen est une butte témoin dominant la plaine de France. Placée entre le synclinal de Saint-Denis et l'anticlinal du Pays de Bray, elle prolonge au sud-est la vallée de Montmorency dont elle est séparée par la vallée du Petit Rosne.

Écouen est le berceau de la célèbre famille des Bouchard de Montmorency, qui devait y posséder un donjon dès les premiers siècles de notre ère.

En 632 : "Le bon roi Dagobert a fait présent de la terre et seigneurie d'Écouen à la basilique de Saint-Denis. Ce village offert se nomme alors : Iticiniscoam. Il réunissait l'actuel Écouen et Ézanville. "Iticin" se traduit en latin par "ville", ce qui a donné Ézanville. "Iticiniscoam" s'est contracté en "Iscoam" ce qui a donné Écouen."

Extrait de : Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, par l'abbé Lebeuf. Fechoz & Letouzey, Paris 1883.

Tour à tour propriété des Montmorency au XIe siècle, puis de la duchesse d'Angoulême au XVIIe siècle, des Condé à la Révolution.

Napoléon Ier y installa la Maison d'éducation des filles de la Légion d'honneur qui y demeura jusqu'en 1962.

De son histoire, la Commune a hérité d'un Château digne de ceux du Val de Loire, d'une église du XVIe siècle aux vitraux remarquables, d'une grange à dîmes, sans compter une école de peinture du XIXe siècle, qui constituent un patrimoine d'une très grande richesse.

Écouen vers 1780 (carte de Cassini)
Écouen vers 1780 (carte de Cassini)

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1881 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 360 2 769 3 024 3 887 4 494 4 338 4 846 7 084
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes

[modifier] Administration

Écouen était le siège d'une juridiction d’instance supprimée par la réforme de la carte judiciaire française de 2008[1]. La commune fait partie de la juridiction de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[2],[3]. Elle est désormais rattachée au tribunal d'instance de Gonesse.

[modifier] Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2008 Bernard Angels PS Principal de collège, sénateur du Val-d'Oise
2001

[modifier] Transports

Écouen est desservie par la gare d'Écouen - Ézanville, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Persan-Beaumont/Luzarches . La gare est desservie à raison d'un train omnibus au 1/4 d'heure en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains étant en revanche directs de Paris à Sarcelles - Saint-Brice. La desserte se réduit à un train omnibus à la 1/2 heure en soirée (après 20h30). Il faut de 16 à 22 mn de trajet à partir de la gare du Nord.

Elle est également desservie par la ligne de bus RATP 269, reliant la gare de Garges - Sarcelles à l'hôtel de ville d'Attainville.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

La ville possède un château du XVIe siècle, où a été installé le Musée national de la Renaissance, à l'initiative du président Giscard d'Estaing.

Le château a appartenu au duc Anne de Montmorency sous François Ier et Henri II.

L'église Saint-Acceul (seule église en France à porter le nom de ce saint, généralement assimilé à saint Andéol) : l'édifice, de fondation très ancienne, a été rebâti à partir de 1536. Le chœur et le bas-côté, achevés en 1545, portent partout la marque du connétable Anne de Montmorency, qui finança les travaux.

Le véritable trésor de l'église est constitué par ses vitraux du XVIe siècle. Réalisés vers 1545 pour l'essentiel, ils retracent la Passion du Christ et des scènes de la vie de la Vierge. La nef a été édifiée en 1709, et la façade en 1852. Le clocher contient trois cloches, dont la plus grosse, qui pèse plus de 1400 kg, a été fondue en 1554 et sonne donc depuis plus de quatre cents ans.

  • "Le Château" qui abrite le collège Ste Thérèse.
  • La propriété "La Houssaie".

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes, sources et références

  1. Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008, entrée en vigueur au 1er janvier 2010
  2. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  3. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise