École centrale Paris
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École Centrale Paris École centrale des arts et manufactures |
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Fondation | 1829 |
Type | Grand établissement, École d'ingénieur publique |
Localisation | Châtenay-Malabry, France |
Fondateur | Alphonse Lavallée |
Directeur | Hervé Biausser |
Étudiants | 1800 |
Niveau | Bac+5 à Bac+8 (école doctorale) |
Site web | www.ecp.fr |
L'École Centrale Paris (Centrale Paris) — dont le nom officiel est École centrale des arts et manufactures — est une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises. Elle est située à Châtenay-Malabry, en région parisienne. Elle a le statut de "Grand établissement".
Elle forme notamment des ingénieurs généralistes de très haut niveau, destinés principalement aux entreprises. Elle délivre également des diplômes de mastère spécialisé, de master et de doctorat. Elle possède un centre de recherches de plus de 400 personnes.
Sommaire |
[modifier] Histoire
L’École centrale des Arts et Manufactures est fondée en 1829 sur une initiative privée par Alphonse Lavallée, homme d'affaires actionnaire du journal d'inspiration saint simonienne Le Globe et premier directeur, qui s'est entouré de trois scientifiques : Jean-Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. Elle a pour but de former des ingénieurs généralistes pour l’industrie naissante ("les médecins des usines et des fabriques"), à une époque où les institutions supérieures forment plutôt des cadres de l'État. Elle devient publique en 1857 quand Lavallée la lègue à l'État français pour en assurer la pérennité. Elle est ensuite temporairement renommée École impériale des Arts et Manufactures. Elle attribue à partir de 1862 le titre d’ingénieur des arts et manufactures, premier titre d'ingénieur diplômé créé en France et devenu maintenant le titre d'ingénieur diplômé de l'École centrale des arts et manufactures.
Installée dans un premier temps à Paris, à l’Hôtel de Juigné (actuel hôtel Salé, hôte du Musée Picasso), puis dans des locaux construits à cet effet rue Montgolfier (qui appartiennent maintenant au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) dont le bâtiment originel est adjacent), elle est transférée en 1969 à Châtenay-Malabry sur un campus regroupant les bâtiments d’enseignement et de recherche, la résidence des élèves et plusieurs équipements communautaires (restaurant universitaire, stade, gymnase). Le président Pompidou, accompagné pour cette occasion par Robert Galley, alors ministre et centralien lui-même, inaugure ce campus.
L'École Centrale Paris a acquis rapidement une grande renommée. De grands noms de l’industrie en sortent (Gustave Eiffel, Georges Leclanché, André Michelin, Armand Peugeot, Louis Blériot, Francis Bouygues, etc.). Des personnalités du domaine artistique en ont été également diplômées, telles l’écrivain Boris Vian, le sculpteur Gérard Chamayou dit Félix (ingénieur de la Géode à Paris) ou le chanteur Antoine.
Depuis 2003, le directeur de l’école est Hervé Biausser.
Elle a célébré en 2004 son 175e anniversaire.
[modifier] Les formations délivrées
[modifier] Formation d'Ingénieur
- Recrutement
Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale est le Concours Centrale-Supélec (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI), mais une partie des étudiants viennent de licences scientifiques ou d'une institution académique étrangère partenaire (une centaine d'élèves sur 450 dans une promotion). Les études, généralistes, durent généralement trois ans et demi : deux années de « tronc commun » (mathématiques, physique, informatique, mécanique, biologie, économie, gestion, etc.) puis une année et demie de spécialisation, ou deux ans en Master of Science à l’étranger.
- Cursus
La formation centralienne se veut pluridisciplinaire à tendance généraliste et tournée vers l'international. Ainsi, les futurs ingénieurs centraliens n'étudient pas seulement les mathématiques et la physique, mais aussi l'humanisme, la philosophie des sciences, les sciences humaines, etc.
[modifier] Mastères spécialisés (MS)
Les mastères spécialisés de l’École centrale Paris sont reconnus par la Conférence des grandes écoles depuis 1987. Ils se déroulent sur un an ou en alternance sur deux ans, en France ou à l’étranger (Serbie, Tunisie, Russie, etc.).
Liste des Mastères spécialisés
- Génie des Procédés et des Matériaux
- Technologies de l'information et du numérique
- Mécanique Énergétique
- Génie des Systèmes Industriels
- Ingénierie des Systèmes Informatiques Ouverts
- Technologie et Management, pour diplômés de l'enseignement supérieur en gestion. L'objectif est de permettre à des personnes issues d'écoles de management d'intégrer des projets, des équipes, des entreprises dans les secteur où la technologie et l'innovation priment.
- Stratégie & Développement d'Affaires Internationales
- Ingénierie des Données de la recherche médicale et Biotechnologique
- Gestion des Risques et de la Sécurité des établissements et réseaux de santé
- Ingénierie de l'information et des Connaissances des organisations de Santé
- Management et Technologie des établissements et réseaux de Santé
[modifier] Masters recherche
L'École centrale Paris propose 6 mentions de master à finalité de recherche dans le domaine des sciences de l'ingénieur. Ces programmes sont ouverts aussi bien aux élèves centraliens qu'aux étudiants non centraliens. Ces derniers peuvent intégrer le master en première ou deuxième année.
- Mention Énergie, Aéronautique et Spatial
- Mention Génie industriel
- Mention Mathématiques Appliquées
- Mention Matière, Structures, Fluides, Rayonnement
- Mention Procédés
- Mention Recherche en Sciences de Gestion
[modifier] Formations doctorales
L'École centrale Paris est habilitée depuis 1986 à délivrer le doctorat. Elle possède une école doctorale propre intitulée « Sciences pour l'ingénieur ». Près de 200 étudiants sont inscrits en doctorat à l’École centrale Paris, dans l’une de ses 7 unités de recherche ou dans des unités associées. L'école confère environ 50 doctorats par an.
[modifier] Formation continue
La Formation Continue de l’École Centrale Paris est portée par Centrale Formation, établissement de Centrale Recherche S.A., filiale privée de l’École Centrale Paris. Développée pour répondre à la demande des entreprises, elle offre aux cadres et dirigeants un espace privilégié de réflexion et d’apprentissage.
Centrale Formation intervient dans tous les secteurs intégrant des dimensions technologiques et organisationnelles complexes (industrie, services, administrations publiques, métiers de la finance et de la santé etc.).
[modifier] La recherche
La Recherche est une mission de l'École Centrale Paris, accompagnant sa mission de formation.
Le centre de recherches de l'Ecole comporte plus de 400 personnes (chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants, doctorants, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs), réparties dans ses sept laboratoires. Trois laboratoires sont des unités du CNRS. Les domaines d'activités des laboratoires couvrent un large spectre : physique, physico-chimie, informatique, mathématiques, mécanique, économie, génie industriel et management. Les domaines d'application de ces recherches fondamentales ou appliquées concernent l'environnement, le secteur de l'énergie, la "science des systèmes", les transports, les technologies de l'information et de la communication et la santé.
L'Ecole cherche à intensifier ses liens avec ses partenaires du pôle d'enseignement et de recherche UniverSud Paris, notamment Supélec, l'ENS de Cachan et l'Université Paris 11. Les autres partenaires institutionnels (hors CNRS) sont le CEA et l'INRIA. L'Ecole développe aujourd'hui également une culture de chaires financées par des entreprises, qui concernent notamment la finance, le management ou le supply chain.
[modifier] Laboratoires de recherche
Les laboratoires suivants sont situés sur son site de Châtenay-Malabry :
- Laboratoire Énergétique Moléculaire et Macroscopique, Combustion, UPR 288 du CNRS (80 personnes, dont 25 chercheurs et enseignants-chercheurs)
- Laboratoire de Génie Industriel (60 personnes, dont 18 enseignants-chercheurs)
- Laboratoire de Génie des Procédés et Matériaux (60 personnes, dont 19 enseignants-chercheurs)
- Laboratoire Mathématiques Appliquées aux Systèmes (80 personnes, dont 18 enseignants-chercheurs)
- Laboratoire de Mécanique des sols, structures et matériaux , UMR 8579 du CNRS (100 personnes, dont 25 chercheurs et enseignants-chercheurs)
- Laboratoire Structure, Propriétés et Modélisation des Solides, UMR 8580 du CNRS (40 personnes, dont 16 chercheurs et enseignants-chercheurs)
- Équipe de Recherche en Modélisation des Systèmes et Modélisation Économique (15 personnes, dont 8 chercheurs et enseignants-chercheurs)
De nombreux échanges de chercheurs sont réalisés avec d'autres institutions, notamment par l'accueil de professeurs invités. L'École a obtenu en 2007, en commun avec Supélec, le label d'Institut Carnot, un mode de financement de la recherche qui favorise les partenariats avec les entreprises, pour le groupement C3S (Centrale-Supélec Sciences des Sytèmes).
[modifier] Autres laboratoires
L'Ecole possède aussi deux "laboratoires d'enseignements", qui n'ont pas de vocation de recherche et servent uniquement pour l'enseignement :
- Laboratoire d'Informatique et des Systèmes Avancés (LISA)
- Laboratoire de Physique Expérimentale (LPE)
[modifier] Partenariats
L'École centrale Paris est partenaire d'un certain nombre d'institutions françaises ou internationales, dans le cadre de ses activités d'enseignement ou de recherches.
[modifier] Partenariats français
L'Ecole est membre des associations françaises suivantes :
- Conférence des grandes écoles (CGE)
- Groupe Centrale (Centrale Graduate School): Groupement des "Ecoles centrales" comprenant, outre l'ECP, l’École centrale de Lille, l’École centrale de Lyon, l’École centrale de Marseille, l’École centrale de Nantes et l'École centrale de Pékin, fondée en 2003 et dispensant un enseignement francophone correspondant aux principes du Groupe Centrale. (cf. [1]).
- PRES UniverSud Paris : L'École est devenue récemment membre du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) UniverSud Paris. L'Ecole avait notamment signé en 2006 un accord-cadre avec Supélec, une autre école d'ingénieurs avec laquelle elle est déjà partenaire pour le recrutement des élèves-ingénieurs à la sortie des classes préparatoires (concours commun Centrale-Supélec).
- Collège des Hautes Études Environnementales et du Développement Durable (CHEE&DD) : L'École Centrale Paris a développé un partenariat avec l'École Supérieure de Commerce de Paris et l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG), sur les questions d'environnement et de développement durable.
[modifier] Partenariats internationaux
L’École est clairement tournée vers l’international, puisque environ un quart des étudiants sur le campus sont étrangers. L'Ecole est membre des réseaux suivants :
- CESAER : Regroupement d'écoles d'ingénieurs européennes.
- Réseau TIME : L'École a été en 1988 la fondatrice du réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe), qui permet à des étudiants d'obtenir un diplôme de deux des meilleures universités techniques européennes (double diplôme). Les autres membres sont, par exemple, le Politecnico di Milano, la Queen's University Belfast, la Technische Universität Berlin, ...
- UniTech : Accords d'échanges d'élèves entre 5 partenaires académiques européens et des grandes entreprises (Présentation)
Les accords de double-diplôme ne sont pas uniquement européens, puisque les doubles-diplômes sont possibles avec les plus prestigieuses universités au monde, notamment américaines (Massachusetts Institute of Technology, Harvard, Stanford,Columbia, Berkeley, Cornell) ou sud-américaines (Université de São Paulo,...) par exemple.
Des accords européens existent aussi hors des programmes réseau TIME ou UniTech, avec les universités anglaises (Oxford, Cambridge,...) par exemple.
[modifier] Liens avec le secteur privé
L'Ecole possède de nombreux liens avec les entreprises, à travers ses partenariats pour l'enseignement ("Premium", "Parrain d'option", etc.) ou les contrats signés par les chercheurs de ses laboratoires avec leurs partenaires privés (chaires, contrats, collaborations). D'une manière générale, l'Ecole souhaite favoriser l'innovation et le contact de ses élèves avec le monde de l'entreprise. L'incubateur et la "Junior Entreprise" sont emblématiques de cette démarche.
[modifier] L'incubateur
L'École Centrale Paris concrétise sa volonté de former des entrepreneurs avec le lancement en 2007 de son incubateur. Il permet d'accueillir dans ses locaux et d'accompagner des entreprises en création issues de la communauté centralienne (élèves, anciens élèves, professeurs, chercheurs, etc.). Avec le lancement de sa Filière Centrale Entrepreneurs en 2001, de jeunes sociétés dynamiques dans des domaines variés, sont issues de cette dynamique entrepreunariale : Conseil en organisation pour les hôpitaux, Video à la demande, Bâtiments à énergie positive, Capteurs de ruptures de la chaine du froid, Cartographie 3D Dynamique, Production de séries et téléfilms, Aide à la décision pour les professionnels de santé, Production d'énergie renouvelable par méthanisation, Gestion de la relation patient.
Le groupe des Entrepreneurs Centraliens rassemble ces entrepreneurs pour dynamiser la création d'entreprise, notamment auprès des élèves et jeunes diplômés.
[modifier] La Junior-Entreprise
Junior Centrale Études (JCE) est la Junior-Entreprise de l'École.
Entièrement gérée par une équipe d'élèves-ingénieurs, Junior Centrale Études permet aux entreprises de faire réaliser leurs projets par des élèves de l'École Centrale Paris, sur le modèle des cabinets de conseil.
Une formation pluridisciplinaire de haut niveau qui apporte des connaissances scientifiques, des compétences technologiques, une connaissance des réalités humaines, sociales et économiques permet aux élèves de l'École Centrale Paris de réaliser des études dans des domaines variés :
- Le pôle informatique : réaliser des sites Internet/Intranet, des modules fonctionnels pour des sites Internet, des bases de données, des interfaces graphiques personnalisées.
- Le pôle traductions techniques : Le niveau scientifique associé à la maîtrise des langues étrangères et la présence de nombreux élèves bilingues permet à JCE de proposer des travaux de traduction (concernant des documents technico-commerciaux ou des notices techniques).
- Le pôle ingénierie : Une formation scientifique et technique est dispensée aux étudiants de l'École Centrale Paris tout au long de leurs trois années d'études, que ce soit dans le tronc commun des deux premières années ou dans de nombreuses options de troisième année. Les élèves peuvent ainsi réaliser diverses études dans une large palette de domaines.
- Le pôle stratégie, marketing, finance : réaliser des études en marketing industriel, des études d'image, des enquêtes de satisfaction, des audits, des Business Plan, du conseil en stratégie.
- Grand Prix 2000 des Junior-Entreprises.
- Classée parmi les meilleures Junior-Entreprises de France depuis 1970, date de la création[1]
- JCE est membre fondateur d'EXPECT, un réseau européen de Junior-Entreprises dont chacune est rattachée à une grande université technologique ou commerciale, et est la co-fondatrice de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises.
[modifier] Vie étudiante
L'organisation en campus permet aux élèves de participer à de nombreuses activités associatives, sans devoir se déplacer. L'École favorise d'ailleurs ce genre de démarches de la part des élèves, la participation aux associations et autres clubs étant très formatrice. On peut citer entre autres :
- associations : Bureau des Elèves (BdE), Association des Résidents (AdR), Le Piston ski (Semaine au ski), Gala, NX (télé étudiante), CentraleNum (club photo), Pi (journal des élèves), Junior Entreprise (JE), Week-End d'Intégration (WEI), VIA (qui s'occupe du réseau informatique de la résidence), le Bureau des Arts, Raid Total Centrale Paris, le Forum Centrale Entreprises, Parrainage, Elfic...
- clubs, regroupant les élèves autour d'un sport (aviron, rugby,football , handball...), d'une passion (astronomie, magie,photo jeu de rôle...), de l'intérêt pour une culture ou un pays (allemand, scandinave...)...
La richesse de la vie associative est une caractéristique très ancienne de l'École Centrale. Ce sont ainsi des élèves centraliens qui, dès 1892, créent la première "Union d’étudiants catholiques", ancêtre des aumôneries étudiantes actuelles.
[modifier] Anciens élèves
Les anciens élèves de Centrale Paris ont longtemps été appelé les « Centraux » ou, plus familièrement, les « Pistons ». Aujourd'hui, on les appelle plutôt « Centraliens ». L'Association des anciens élèves est communément appelée "Association des Centraliens".
Anciens élèves célèbres ou connus :
Tous les centraliens (Paris) répertoriés sur Wikipedia :
[modifier] Quelques professeurs...
Anciens professeurs...
- Jean-Baptiste Dumas, co-fondateur de l'École, chimiste, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, Membre de l'Académie française, ministre
- Eugène Péclet, co-fondateur de l'École, physicien, ancien élève de Dulong et Gay-Lussac, à l'origine du nombre de Péclet
- Théodore Olivier, co-fondateur de l'École, professeur de géométrie descriptive
- Anselme Payen, répétiteur (1829-1835), puis professeur (1835-1839) de chimie industrielle, industriel du sucre, découvreur de la cellulose et de la première enzyme, membre de l'Académie des sciences
- Gaspard-Gustave Coriolis, professeur (1829-...) d'analyse géométrique et de mécanique générale, membre de l'Académie des sciences
- Jean-Daniel Colladon, physicien et ingénieur suisse, chaire de mécanique de 1829 à 1839, membre correspondant de l'Institut de France
- Joseph Liouville, répétiteur (1831) puis professeur (1833), mathématicien, célèbre en analyse, géométrie différentielle et théorie des nombres, membre de l'Académie des sciences
- Antoine Masson, professeur (1841-...) et inventeur de la bobine d'induction (avec Ruhmkorff)
- Samson Jordan (p1854), professeur de métallurgie (1864-1900) et initiateur de l'utilisation du procédé Bessemer en France
- Paul-Gabriel Hautefeuille (p1858), répétiteur (1865-1876), grand chimiste minéralogiste (auteur de nombreuses synthèses) et membre de l'Académie des sciences
- Maurice Lévy, professeur de mécanique (1875-1910), membre de l'Académie des sciences
- Émile Picard, mathématicien et professeur de mécanique de 1894 à 1937, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, Membre de l'Académie française
- Paul Appell, professeur de mathématique et mécanique de 1895 à 1920, membre de l'Académie des sciences
- Jacques Hadamard, chaire de mathématiques de 1920 à 1937, membre de l'Académie des sciences
- Raymond Barre, qui fut premier ministre, a été professeur d'économie à l'Ecole Centrale dans les années 1960
- Les métallurgistes Léon Guillet (p1897), Albert Portevin (p1902) et Paul Bastien (p1929), tous membres de l'Académie des sciences
- le fondateur de l'IRSID Jean Rist et son fils André Rist (p1951)
- Luigi Crocco, professeur d'aérodynamique (1970-1977), membre de la National Academy of Engineering américaine et de l'Accademia dei Lincei
- les économistes et anciens commissaires au Plan suivants : Henri Guillaume, également ancien PDG de l'ANVAR et Jean-Michel Charpin, actuel directeur de l'INSEE (1977-1982)
- Michel Liu, sociologue et Professeur de sciences sociales (1976 - 1991)
Professeurs actuels...
- Etienne Klein, Professeur de philosophie des sciences (p1981)
- Sébastien Candel, Professeur de mécanique des fluides, membre correspondant de l'Académie des sciences (p1968)
[modifier] Notes et références de l'article
[modifier] Voir aussi
- Grandes Écoles
- Formations d'ingénieurs en France
- Études supérieures en France
- Légion d'honneur (celle-ci a été remise à l'École Centrale par le président Paul Doumergue à l'occasion de son centenaire le 26 mai 1929)
[modifier] Autres écoles du Groupe Centrale
- École Centrale de Lille
- École Centrale de Lyon
- École Centrale de Marseille
- École Centrale de Nantes
- École Centrale de Pékin