Discuter:Zhou Enlai

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Bonjour,

Apres avoir lu cet article, je souhaite réagir par rapport à sa derniere phrase :

"À la Conférence de Genève en 1954, Zhou Enlai et son complice Pierre Mendès-France ont été les artisans des Accords de Genève pour mettre fin à la Première Guerre d'Indochine."

Je ne comprends pas la pertinence de l'usage du terme "complice" : il semble vouloir signifier que Pierre Mendes France et Zhou Enlai étaient proches idéologiquement, qu'ils poursuivait un but commun en étant du meme camp.

Je ne pense pas nécessaire qu'une telle appréciation ait place dans un article encyclopédique, qui plus ait en étant fausse :

- PMF et Zhou Enlai n'étaient en rien "complices" lors des négociations de Geneve

- De plus ils n'étaient pas seuls lors de ces accords : quid des delegations americaines, anglaises et soviétiques (avec le celebre Molotov) ainsi que bien sur des principaux interessés, les Vietminhs ?

Bref cette allusion à PMF en tant que "complice" de Zhou Enlai me semble plus une petite pique à son egard qu'une affirmation bien etayée, qui n'aurait de toute facon rien à faire dans cet article dans son état actuel.

Je propose donc de modifier la derniere phrase de l'article en remplacant "complice" par un terme plus neutre et factuel comme "le premier ministre francais", voire meme de supprimer toute allusion à PMF car elle est trop reductrice par rapport a la realité (ils n'etaient pas deux !). Tout cela pour ne garder qu'une évocation de la participation de Zhou Enlai à ces accords de Geneve.

Merci de donner suite a cette remarque.

Eric B.

[modifier] Modification effectuée

Voila j'ai corrigé le dernier paragraphe, suite à mon précédent message resté lettre morte...

"entre autres le français Pierre Mendès-France (président du Conseil)"

Eric B. _________________________________________________________________________________________________

"Complice" (latin: cum plico, du même pli) a une signification plus large de "communalité". L'anecdote se rapportait au repas officiel où il y avait des "petits suisses" (fromage blanc cylindrique entouré d'un papier). Zhou Enlai, ayant vécu longtemps du côté de la Porte d'Italie, savait comment se servir de cet entremet et Mendès-France le savait aussi. Zhou s'amusait à manger le tout, avec le papier. Pour ne pas commettre d'impair, toute l'assistance a avalé le papier aussi, sous le regard amusé des deux compères Zhou et Mendès-France. "Compère" ici à la même signification de comunalité (cum pater, de de même père). S'il vous plait, Français, maitrisez votre propre langue. Le lycée français fait-il mal son travail aujourd'hui?

C'était encore moi qui a mis l'article Accords de Genève pour savoir de quoi je parle. J'y ai été.

Takima 14 septembre 2007 à 01:53 (CEST)

[modifier] Zhou Enlai et la révolution culturelle

"La Révolution culturelle fut en revanche un grand revers pour Zhou." Pour Simon Leys, la révolution culturelle a été au contraire un moyen pour Zhou de renforcer sa propre position : puisqu'il se fait l'avocat de Mao lors de sa perte du pouvoir à la suite du "Grand bond en avant", en le défendant face à l'appareil, il est remarquable de constater qu'il sera épargné par la révolution culturelle alors qu'il incarne une ligne très bureaucratique et certainement plus révisionniste que celle de Liu Shaoqi, et que les têtes tombent autour de lui. Il présidera ainsi la réunion inaugurale de l'assemblée générale des gardes rouges qui fut instaurée à Pékin, en février-mars 1967. Il sera par la suite le troisième homme du régime après Mao et Lin Baio. Cette phrase me paraît donc au moins oublier ce point de vue. Archey 26 septembre 2006 à 22:47 (CEST)