Yves Contassot

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Yves Contassot
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Nom Yves Contassot
Naissance 26 avril 1950
à Saint-Mandé
Nationalité Française
Profession Conseiller de Paris
Homme politique (Verts)

Yves Contassot, né le 26 avril 1950 à Saint-Mandé (Val-de-Marne)[1], est un homme politique français.

Membre du parti écologiste Les Verts, il est conseiller de Paris depuis 1995[1],[2].

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance et formation

Fils d'un père gendarme et d'une mère femme au foyer, Yves Contassot habite dans plusieurs villes de la banlieue parisienne avant de s'installer à Paris[3].

Titulaire d'un baccalauréat scientifique, il rejoint l'université Paris VIII, à l'époque installée à Vincennes, où il obtiendra une licence de sciences de l'éducation[3].

[modifier] Carrière professionnelle

En 1969, il entre à la Banque de France[4]. Il devient responsable du marketing en 1989 puis en 2001 chargé de mission auprès du secrétaire général[2],[5]. Parallèlement, il mène une activité syndicale active au sein de la Fédération des banques et sociétés financières de la CFDT, dont il sera le permanent syndical à la Banque de France pendant quatre ans[3],[6].

[modifier] Carrière politique

[modifier] 1993 - 2001 : de l'adhésion aux Verts au poste d'ajoint au maire de Paris

Yves Contassot adhère au parti écologiste Les Verts en 1993[3]. Il s'oppose à l'époque à la ligne défendue par Antoine Waechter. Il y rejoint le courant des "Verts Pluriel" qui la même année, à l'Assemblée générale de Lille, impulse le regroupement autour d'une motion qui autorise les Verts à passer des alliances électorales avec la gauche et met la ligne défendue par Antoine Waechter en minorité.[réf. souhaitée]

Tête de liste des Verts dans le IIIe arrondissement de Paris lors des élections municipales françaises de 1995, il recueille 9 % des suffrages et devient adjoint au maire du IIIe arrondissement chargé du logement, de l'urbanisme, de l'environnement et des espaces verts[3].

Le 21 décembre 1995, avec un militant socialiste, Pierre Montacié, il remet à la justice des fichiers informatiques recensant de « faux » électeurs, relançant l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement[7], qui débouchera sur la condamnation de la plupart des élus du 3e arrondissement de l'époque des faits (1988).

[modifier] 2001 - 2008 : adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement

Lors des élections municipales françaises de 2001, il est tête de liste des Verts à Paris[6] : le parti écologiste recueille 12,3 % des suffrages, soit 8,5 points de plus qu'en 1995[8]. Il devient alors adjoint au maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargé de l'environnement, de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets, jusqu'en 2008[9].

Dans le cadre de sa délégation, Yves Contassot a impulsé la politique des jardins et de la protection de l'environnement à Paris : création de trente hectares d'espaces verts, création des jardins partagés (programme Main Verte), généralisation de la collecte sélective des déchets...[réf. souhaitée] La ville a aussi lancé un plan de lutte contre le réchauffement climatique (plan climat)[10] ainsi qu'un Agenda 21 local, programme d'actions qui vise à faire converger les objectifs sociaux, économiques et environnementaux[réf. souhaitée] et un plan de lutte contre le bruit et obtenu la signature d'une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile pour abaisser l'exposition des Parisiens aux champs électro-magnétiques.[réf. souhaitée] Malgré les fortes critiques que les Verts de Paris faisaient au Plan Local d'Urbanisme proposé par Bertrand Delanoë, il est le seul des élus Vert a avoir manifesté un soutien public à celui-ci par communiqué de presse et à défendre l'idée que les élus verts devaient émettre au Conseil de Paris un vote positif en sa faveur malgré la relance des immeubles de bureau au détriment des logements dans le projet du maire de Paris.[réf. nécessaire]

Suite au renversement de majorité des Verts à l'Assemblée générale de Nantes de 2002, il devient porte-parole national des Verts de janvier 2003 à janvier 2005, la presse le présentait à l'époque comme "l'homme fort" des Verts[réf. souhaitée]. Candidat à sa reconduction dans cette fonction il devra y renoncer, battu au sein de sa sensibilité[11] par Gilles Lemaire par 70% des voix contre 30%.

Sa candidature à l'investiture des Verts pour l'élection présidentielle française de 2007 n'est pas retenue par son courant qui lui préfère celle de Cécile Duflot[12] (60 % des voix contre 40 %)[13]. Dans sa profession de foi, il s'engageait à se retirer en cas de candidature de José Bové à l'élection présidentielle.[réf. souhaitée] Pendant l'assemblée générale de 2006, il avait signé la motion « Écologie populaire » qui souhaitait la candidature de José Bové et un accord électoral avec le PS non lié à un accord programmatique[14].

Après avoir que sa candidature à l'investiture pour les élections législatives françaises de 2007 soit successivement rejetée dans le Ve et le XIe arrondissement de Paris[réf. nécessaire], l'assemblée générale des militants de Paris refuse son investiture dans le XVIe[15],[16]. Il sera finalement investi dans la seizième circonscription de Paris, où il obtiendra 3,10 % des voix[17].

[modifier] 2008 : Perte du poste d'adjoint et nomination à la SAEMES

Lors des élections municipales françaises de 2008, Yves Contassot a été candidat pour mener la liste des Verts à Paris[18] avant de renoncer faute de soutiens suffisants et pour des raisons familiales[réf. souhaitée], Denis Baupin étant choisi comme tête de liste dans la capitale.[réf. souhaitée]

Arrivé en neuvième position dans les votes des adhérents de son arrondissement[réf. souhaitée], il est cependant investi comme tête de liste dans le XIIIe arrondissement de Paris, il est réélu conseiller de Paris le 16 mars 2008[19]. Candidat à la présidence du groupe Vert au Conseil de Paris, il est battu par Sylvain Garel par 6 voix contre 3[réf. souhaitée].

Le 21 avril 2008 le conseil de Paris le désigne comme administrateur de la Société d'économie mixte de la Ville de Paris chargée de la construction et de la gestion des parkings, puis le conseil d'administration de la SAEMES l'élit à la présidence pour six ans le 13 mai[9] où il succède à Denis Baupin.

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. ab (fr) « Yves Contassot - Annuaire des conseiller(e)s de Paris » sur le site officiel de la Mairie de Paris
  2. ab (fr) « Yves Contassot » sur le site officiel de l'école de Paris du management
  3. abcde (fr) « Aujourd'hui comme hier, être cohérent dans ses choix. » sur le blog officiel d'Yves Contassot
  4. (fr) « Yves Contassot - COLLECTIVITES LOCALES SAEMES », Les Échos, 15 mai 2008
  5. (fr) Yvan Stephanovitch, Aux frais de la princesse : enquête sur les privilégiés de la République, Éditions Stock, « Banque de France »
  6. ab (fr) « Yves Contassot, la surprise verte » par Daniel Bernard, Marianne, 3 avril 2000
  7. (fr) « L'affaire des "faux électeurs" du 3e arrondissement de Paris », Le Monde, 11 septembre 2006
  8. (fr) « Les résultats du scrutin de mars 2001 » sur le site officiel de la Documentation française
  9. ab (fr) « Contassot élu président de la Saemes », Le Nouvel Observateur, 15 mai 2008
  10. (fr) « Les ambitions du "plan climat" », Le Journal du dimanche, 2 septembre 2007
  11. (fr) « Sexe, pouvoir, fric... et les Verts oublient l'écologie » par Daniel Bernard, Marianne, 11 décembre 2004
  12. Cécile Duflot recueillera ensuite 23,29 % des voix à l'investiture des Verts pour l'élection présidentielle, arrivant en troisième position, derrière Dominique Voynet et Yves Cochet.
    (fr) [pdf] Dossier de presse : « Présentation des candidat(e)s Vert(e)s en Basse-Normandie » (élections législatives françaises de 2007) sur le site officiel des Verts de Basse-Normandie
  13. Dépêche AFP, 13 janvier 2006[précision nécessaire]
  14. (fr) « AG 2006 - Bordeaux | Motion A - EP ! Ecologie populaire : Une énergie nouvelle pour l’ouverture et la transformation » sur le site officiel des Verts
  15. (fr) « Contassot mis en difficulté par les Verts parisiens » par Rodolphe Geisler, Le Figaro, 15 octobre 2007
  16. (fr) « Yves Contassot désavoué par la base des Verts Paris », Le Parisien, 16 octobre 2006
  17. (fr) Résultats officiels des élections législatives 2007 dans la 16ème circonscription de Paris sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
  18. (fr) « Une volée de bois Vert », 20 minutes, 2 novembre 2006
  19. (fr) Résultats officiels des élections municipales 2008 dans le XIIIe arrondissement de Paris sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur

[modifier] Lien externe