Yannig Baron

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Yannig Baron est né dans une famille nombreuse de l'île de Groix, il découvre très jeune l'histoire de Bretagne et apprend, à 14 ans, à jouer de la bombarde.

Engagé dans la Marine, qu'il quitte en 1960, il retrouve de nombreux Bretons à Toulon, puis à Marseille, où il s'occupe du festival des Bretons du Midi et fait venir de Bretagne de nombreux artistes.

Il est membre du Mouvement pour l’organisation de la Bretagne (MOB) avant de rejoindre l’Union démocratique bretonne (UDB), en 1988.

En 1970, de retour en Bretagne, il anime, aux côtés de Yann Goasdoué, le foyer de Menez Kamm, qui devient alors un lieu essentiel de la vie culturelle bretonne. Installé à Vannes, il s'investit dès 1978 dans la lutte pour la création d'une école Diwan, qui se conclue par un échec. menaçant de faire la grève de la faim, il arrache en 1988 la création d'une classe à Brech dans la filière bilingue de l'enseignement public.

En 1990, il fonde Dihun, une association de parents d’élèves pour l’enseignement du breton dans les écoles privées (avec d'autres militants dont sœur Anna Vari Arzur dans le Finistère).

En 1994, il devient membre du Comité directeur du Peuple breton, journal de l’UDB. Après une nouvelle grève de la faim de 38 jours en 1990, il obtient la création de stages de formation de longue durée dans l'enseignement public.

En 1995, il utilise encore ce moyen, avec une douzaine d'autres personnes, pour exiger la signature par la France de la Charte européenne des langues minoritaires. La même année, il imagine et met en place une formation spécifique au sein de l'Université Catholique de l'Ouest qui prépare aujourd'hui la majorité des enseignants bilingues de la filière. Il est aussi à cette époque co-fondateur, à Carnac, de l'association Menhirs libres.

En 1998, il entame une troisième grève de la faim pour obtenir plus de postes dans l'enseignement bilingue.

En 2000, le titre de « Breton de l'année » lui est décerné par Armor magazine. En 2004, il est décoré de l'Ordre de l'Hermine.

En 2006, il entame une nouvelle grève de la faim afin de protester contre l'attitude de la hiérarchie des écoles catholiques.