Yōkai

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Oiwa, morte empoisonnée par son mari, revient le hanter sous différentes formes, ici celle d'une lanterne de papier
Oiwa, morte empoisonnée par son mari, revient le hanter sous différentes formes, ici celle d'une lanterne de papier

Yōkai (妖怪, ようかい) est un terme japonais signifiant littéralement « chose attirante dont on se méfie ».

Le yōkai désigne un " être vivant, forme d'existence ou phénomène auxquels on peut appliquer les qualificatifs extraordinaire, mystérieux, bizarre, étrange et sinistre"[1]. D'origine incertaine mais supposé provenir de la culture animiste des premiers habitants de l'archipel, les Aïnus, ces manifestations s'insèrent dans de courts récits compilés dès la fin de l'époque de Nara (710-794 )dans le Konjaku monogatori shû, ou Recueil d'histoires qui sont maintenant du passé, recueil de légendes et faits historiques du Japon ancien inscrivant notamment l'Empire en descendance de la déesse Amateratsu. Il faut attendre le deuxième Moyen Âge japonais pour voir les premières représentations des yokaïs qui eurent rapidement un très grand succés.

Êtres surnaturels, monstres, esprits... Les yōkai revêtent une multitude de formes et font partie intégrante de l'imaginaire japonais depuis les temps les plus reculés. Avec la modernisation de l'archipel au XIXe siècle, ils furent brusquement reculés au rang de simples superstitions. Pourtant, depuis plus de dix ans, ces étranges créatures suscitent un formidable regain d'intérêt au Japon ainsi que l'atteste le succès fulgurant des dessins animés de Hayao Miyazaki et Isao Takahata (Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro, Le Château dans le ciel, Pompoko et Le Château ambulant)

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. Yokaï, Bestiaire du fantastique japonais, Maison de la Cuture du Japon, Paris

[modifier] Articles connexes