XBRL

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XBRL (acronyme de eXtensible Business Reporting Language) est un dialecte basé sur XML pour décrire des comptes financiers. Le format XBRL est promu par ses créateurs depuis de l'année 1999 [1] et se trouve actuellement à un stade de prototype avancé pour les taxonomies IFRS et intermédiaire pour les taxonomies COREP.

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Le standard est dirigé par un consortium international sans but lucratif (XBRL International Incorporated) de plus de 300 organisations, constitué de régulateurs, d'agences gouvernementales et de vendeurs de logiciels. XBRL International Inc. est soutenu par ses « juridictions », des instances indépendantes, généralement organisées sur une base nationale, qui travaillent pour promouvoir l'adoption de XBRL et le développement de taxonomies qui définit les besoins d'échange d'informations de leurs domaines propres. XBRL a été adopté pour remplacer à la fois les données financières électroniques légales ou sur papier par un grand nombre de régulateurs. Il est maintenant utilisé pour la délivrance d'informations financières performantes, entre autres dans le programme SEC aux États-Unis[2].

XBRL est un standard servant à communiquer des données financières. Ces communications sont définies par un ensemble de méta-données établies dans des taxonomies. Les taxonomies comprennent la définition d'éléments de reporting individuels ainsi que les relations entre les éléments dans une taxonomie et dans d'autres taxonomies. Ils fournissent une manière extrêmement puissante de modéliser les sémantiques d'un reporting et sont facilement extensibles. Si des taxonomies peuvent en théorie être créées par n'importe qui, les plus importantes ont été créées via une collaboration entre comptables cherchant à reprendre les principes généralement acceptés qui s'appliquent dans de nombreuses juridictions. Des organisations qui cherchent à communiquer des données à des tiers produisent des données, des documents instanciés qui sont conformes à ces taxonomies.

La façon dont ces taxonomies elles-mêmes sont liées est dirigée par une specification formelle que le consortium international XBRL publie.

XBRL est un peu différent de nombreux autres standards XML publiés par les consortiums. Habituellement, quand deux parties veulent échanger de l'information via XML, elles ont besoin au préalable d'avoir accès à toutes les définitions des éléments. La comptabilité implique la dissémination de l'information, la grande majorité de celle-ci devant se conformer à des normes de reporting, mais quelques-unes sont uniques à l'environnement d'une société particulière.

XBRL permet la création de taxonomies qui enregistrent la sémantique d'un reporting comme l'US GAAP (Generally Accepted Accounting Principles) ou l'International Financial Reporting Standards (IFRS) par une collaboration du consortium. Ces taxonomies sont créées à travers un processus un peu différent que pour l'XML.

Une taxonomie XBRL est un dictionnaire structuré explicitant l'ensemble des concepts utilisés par un pays (les États-Unis), un groupe de pays (Union européenne) ou un domaine particulier (banques, assurances, places boursières...). Les taxonomies permettent ensuite de créer les documents XBRL, les instances, contenant les faits (les données comptables, financières) qui sont ensuite échangés par les entreprises et les organismes concernés (banques, bourses, assurances, organismes de contrôle financier...).

Sommaire

[modifier] De l'utilité de XBRL

Syntaxe véhiculaire, XBRL est un convoyeur et un conteneur d'informations normalisées.

De surcroît, il est le fluidificateur par excellence de l'échange de données décisionnelles, quelle que soit l'infrastructure informatique et technologique. In fine, en donnant le pouvoir à l'utilisateur final, XBRL contribue à l'ubiquité logique à savoir la disponibilité des données et des outils de traitement, quel que soit l'endroit où l'on se trouve. PR David.A.Johnson in [1]

D'autres soutiennent que XBRL est une norme de facto imposée par le monopole, pourtant peu efficace et d'une implémentation qui crée plus de problèmes qu'elle n'en résout..[3]

[modifier] Adoption du standard

« En 2007, les banques françaises devront transmettre à la Commission bancaire les données requises par la réglementation Bâle II sous ce format. En... Espagne,... Belgique ou aux Pays Bas, le standard est progressivement requis pour l’échange de données fiscales, réglementaires ou le dépôt des comptes »[4]

En novembre 2006 le Financial Services Authority (FSA) a décidé que la norme XBRL ne sera pas adoptée au Royaume Uni.[5]

L'Autriche, la Tchéquie, le Danemark, l'Estonie, la Lettonie, le Portugal et la Suède ont définitivement refusé l'adoption de cette norme.[6]

[modifier] Références

  1. A little history
  2. (en) SEC's Office of Interactive Disclosure Urges Public Comment as Interactive Data Moves Closer to Reality for Investors
  3. XBRL Gerbil Dies a Guinea Pig’s Death?
  4. XBRL, contrainte ou opportunité pour les entreprises ? Les Échos le 6 mars 2007.
  5. FSA Statement on use of XBRL
  6. XBRL International PROGRESS REPORT — November 2007

[modifier] Liens externes

[modifier] David. A. Johnson