Xénogreffe
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La xénogreffe désigne la transplantation d'un greffon (organe par exemple) où le donneur est d'une espèce biologique différente de celle du receveur. Le porc est l'un des meilleurs animaux donneurs d'organes pour l'humain, car il présente beaucoup plus d'avantages que le singe à être utilisé pour la xénogreffe. Des recherches ont notamment été entreprises à l'INRA sur des porcs transgéniques, qui auraient pu fournir des organes "humanisés".
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[modifier] Historique
En 1905, un chirurgien lyonnais, Mathieu Jaboulay, a tenté la première xénogreffe en essayant de transplanter un rein de chèvre sur une femme ayant accouché. Toutes les tentatives de xénogreffes se sont soldées par un échec du fait du rejet aigu de l'organe. [1]. On peut citer également les interventions du professeur Jules Traeger à Lyon dans les années 60, à travers la tentative de greffe de rein de primate sur des insuffisants rénaux.
[modifier] Les problèmes éthiques
En raison notamment du risque théorique de transmission de maladies virales animales à l'homme, la généralisation de cette méthode de greffe doit tenir compte d'une balance bénéfice/risque en terme de santé publique.
[modifier] Sources
[modifier] Notes et références
- ↑ [pdf] La Xénogreffe, enjeux et questions, Michèle Fellous in L'homme et le vivant, col Histoire et Société, PUF, 2004