Discuter:Xénophobie

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est ce qu'ont peut considérée que la xénophobie est une idéologie ? je demande ca par rapport a la catégorisation de l'article, j'ai l'impression que c'est pas le bon terme

--Alpha.prim 23 décembre 2005 à 19:45 (CET)

[modifier] instrumentalisation de la xénophobie

Effectivement, si on se réfère à l'éthymologie et donc, au véritable sens du mot, on ne peut pas dire qu'il s'agit d'une idéologie, mais d'une pathologie. Cependant, si les phobies sont généralement des maladies, la xénophobie en tant que pathologie doit être assez rare de nos jours, où des gens de différentes cultures sont en contact relativement proche. En revanche, dans le langage courant, le mot xénophobie désigne un sentiment de rejet de l'autre, de l'étranger plus spécifiquement. Ce sentiment est utilisé par différents courants politiques. M. Philippe de Villiers, à plusieurs reprises a soutenu (y compris lors de débats télévisés) que "la xénophobie est la haine de l'autre et la xénophilie est la haine de soi". Il est étrange que, au moins dans les débats télévisés, personne ne l'ait contesté sur ce point, alors qu'il est évident:

a) que le mot "phobie" signifie "peur" et non pas "haine", même si dans le contexte socio-politique les deux sentiments se confondent, et la même remarque vaut pour "xéno"

b) et surtout, que, la xénophilie est non pas la haine de soi, mais l'amour pour l'autre.


Nul ne saurait prétendre que M. de Villiers ne connait pas ces racines grecques, ni les autres participants au débat. D'où la conclusion que le mot "xénophilie" est volontairement interprété dans ce sens, et que, pour M. de Villiers, l'amour pour l'autre équivaut à la haine de soi. Plus concrètement, selon cette logique, si un Français est fier de son identité française (donc, s'il ne se hait pas du fait d'être Français), il dooit obligatoirement ne pas aimer les autres, qui ne sont pas Français. Evidemment, une telle affirmation (il est vrai, quelque peu indirecte) ne choquerait pas même sortant d'une façon directe de la bouche de M. de Villiers. en revanche, aucun de ses détracteurs politiques ne s'est aventuré à cette simple analyse éthymologique du mot "xénophilie" pour la contester ne serait que d'un point de vue linguistique.

[modifier] Xénophilie

Bonjour, je propose de retirer le passage suivant pour l'instant et de le discuter

[modifier] Antonyme

Le contraire de la xénophobie est la xénophilie. Bien que peu usité, ce terme désigne paradoxalement une forme d'ethnophobie non plus à l'encontre de l'étranger, mais à l'encontre de ses propres concitoyens. En effet, bien que le sens étymologique suppose que le terme désigne le fait d'« aimer les étrangers », il s'emploie uniquement dans le sens de « préférer les étrangers aux siens ». On observe ce phénomène dans certains pays où, pour des raisons historiques ou culturelles complexes, l'étranger est favorisé au détriment des autochtones. Xénophobie et xénophilie sont finalement deux facettes d'une même forme de haine. C'est le cas dans certaines dictatures comme le Gabon où des aides et des avantages sont consentis à l'installation des étrangers, aides et avantages qui sont pourtant refusés aux indigènes. Les raisons en serait principalement que dans un système non démocratique, le pouvoir se méfie de son propre peuple et va préférer soutenir les étrangers sur lesquels il aura un meilleur contrôle.


Tout d'abord, xénophilie désigne bien "la sympthie pour l'étranger"
Voila ce qu'on trouve sur le dictionnaire "Trésor Informatisé de la langue française"
Xénophilie, subst. fém., (dans l'article XÉNOPHILE, adj. et subst.)
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Littér. (Personne) qui manifeste de la sympathie pour les étrangers, pour ce qui est étranger. Anton. xénophobe. Esprit, sentiment xénophile. Le cinéma italien est xénophile, entendez par là que les producteurs italiens, pour assumer une large distribution internationale à leurs films, n'hésitent pas à prendre sous contrat des acteurs venus de tous les horizons (Écho de la mode, Suppl., 3 mars 1968, p. 2, col. 1).
Prononc. et Orth.: []. V. xén(o)-. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1906 (Pt Lar.). Formé d'un élém. xéno-, gr. -, de « étranger » (v. COTTEZ) et de l'élém. -phile*. DÉR. Xénophilie, subst. fém., littér. Sympathie pour les étrangers. Anton. xénophobie. Rousseau et Montesquieu, chantres de la xénophilie, à qui Todorov emprunte un bel éloge de la modération (Le Nouvel Observateur, 12-18 janv. 1989, p. 88, col. 3). []. V. xén(o)-. Att. ds Ac. 1935. 1re attest. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); de xénophile, suff. -ie*.
A ma connaissance, parler de xénophilie comme un équivalent de xénophobie et de haine de soi nest pas justifié. Il s'agit d'une interprétation, surtout dans le cadre de certains discours de droite extrême. Donc il ne me semble pas pertinent de faire figurer cette interprétation, surtout considérée comme ayant une portée générale) sur la page xénophobie. QU'en pensez-vous ?
--Ouicoude 13 décembre 2006 à 22:45 (CET)

Il est inexact de dire que la peur de l'étranger est mise en avant par notre président de la république, Nicolas Sarkozy (il est dit dans l'article que "l'identité nationale" est une peur de l'étranger). C'est totalement faux, et une diffamation. Cet article est d'une partialité abherrante et au crédit total des partis de la gauche de l'hémicycle. L'identité nationale est une réalité, non une instrumentalisation de la peur de l'étranger. Preuve en est que même des étrangers peuvent se sentir français, et ressentir cette identité nationale. Pourquoi cacher que l'on se sent français, que l'on aime sa patrie, son pays ? C'est ridicule et cela en serait drôle si cela ne manipulait pas totalement une partie de l'opinion. C'est grave et pathétique d'inventer un mauvais procès au président, de dire qu'il est raciste, alors qu'il aime seulement son pays. Sur ce, wikipédiament votre !

vous vous égarez complètement du sujet la question n'est pas sur le fait d'aimer ou pas son pays et de le dire mais du rejet d'êtres humains à cause de leurs caractères physique et/ou autres