Wallace Stevens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Wallace Stevens
Wallace Stevens

Wallace Stevens (né à Reading, en Pennsylvanie, le 2 octobre 1879; mort à Hartford, dans le Connecticut, le 2 août 1955)[1] est un poète, précurseur majeur de la poésie moderne américaine.

Alliant la poésie à son métier d'avocat, il publie son premier livre, Harmonium, en 1923. Moins reconnu de son vivant que d'autres poètes de sa génération (tels que Ezra Pound, T.S. Eliot), il reçoit en 1955 le National Book Award pour Collected poems et le Prix Pulitzer. La même année, il obtient un titre honoraire de l'Université Yale[2].

Sommaire

[modifier] Biographie

Wallace Stevens est le deuxième enfant des trois enfants d'un père avocat et d'une mère institutrice. Entre 1897 et 1900, il suit des études à Harvard dont il ne sera pas diplômé. Il débute alors une brève carrière de journaliste au New York Herald Times puis s'oriente finalement vers des études de droit à la New York School Law en 1903; Il est admis au Barreau de New York en 1904[3].

Il se marie avec Elsie Viola Kachel en 1909 et avec qui il aura une fille, Holly, née en 1904. En 1916, Stevens déménage à Harford et s'engage dans les métiers de l'assurance, au sein de la Hartford Accident and Indemnity Company, en tant que conseiller juridique. Dépassant la contradiction apparente entre monde des affaires et poésie[4] (à laquelle son père l'avait habitué[5]), Stevens deviendra le vice-président de la société en 1934, jusqu'à la fin de sa vie.

La poésie de Stevens ne se dévoile que tardivement, à 35 ans: même s'il avait déjà publié des poèmes de 1898 à 1900, dans le Harvard Advocate et le Harvard Monthly[6] ce n'est qu'en 1914, que sous le pseudonyme de Peter Parasol, il rédige et envoie des poèmes, Phases, au magazine Poetry (poet.org), à l'occasion d'un concours sur le thème de la guerre. Il ne gagne pas mais sera publié par le magazine quelque temps plus tard.

Son premier recueil, Harmonium, est publié en 1923, avant un long silence jusqu'en 1935, ou il publie 3 ans après une réédition enrichie de son premier recueil.

Voici une description de l'œuvre de Wallace Stevens, telle qu'il la percevait:

« Le travail de l'auteur suggère la possibilité d'une fiction suprême, reconnue comme fiction, dans laquelle l'humanité pourrait à soi-même s'offrir un comblement. Dans la création d'une telle fiction, quelle qu'elle soit, la poésie serait dotée d'une importance vitale. Les nombreux poèmes qui se rapportent aux interactions de la réalité et de l'imagination doivent être considérés comme situés en marge de ce thème central[7].  »

[modifier] Bibliographie

[modifier] Poésie

  • Harmonium, 1923
  • Ideas of Order, 1935
  • Owl's Clover, 1936
  • The Man With the Blue Guitar, 1937
  • Notes Towards a Supreme Fiction, 1942
  • Parts of a World, 1942
  • Esthétique du Mal, 1945
  • Three Academic Pieces, 1947
  • Transport to Summer, 1947
  • Primitive Like an Orb, 1948
  • Auroras of Autumn, 1950
  • Collected Poems, 1954
  • Opus Posthumous, 1957
  • The Palm at the End of the Mind, 1967

[modifier] Prose

  • The Necessary Angel: Essays on Reality and the Imagination by Wallace Stevens (1965)
  • Letters of Wallace Stevens, publié par Holly Stevens (1966)

[modifier] Pièces

  • Three Travellers Watch the Sunrise (1916)
  • Carlos Among the Candles (1917)

[modifier] Notes et références

  1. Christian Calliyannis, La Suprême fiction de Wallace Stevens, p. 7
  2. Christian Calliyannis, La Suprême fiction de Wallace Stevens, p. 7
  3. www.poets.org
  4. « Je ne dispose pas d'un mode de pensée distinct pour le travail légal et pour l'écriture de poésie. J'accomplis chacun avec l'entier de mon esprit.» , Claire Malroux, préface à l'édition française de Harmonium.
  5. Christian Calliyannis, La Suprême fiction de Wallace Stevens, p. 11
  6. Claire Malroux, préface à l'édition française de Harmonium.
  7. Letters of Wallace Stevens, p. 820

[modifier] Ressources

[modifier] Liens externes