Vol 5672 Air France

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Silhouette d'un avion   Vol 5672 Air France
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Caractéristiques de l'accident
Date 22 juin 2003
Phase approche
Type erreur humaine
Site à 2,3 km de l'Aéroport de Brest-Guipavas
Passagers 21
Membres d'équipage {{{équipage}}}
Morts 1
Blessés 5
Survivants 20
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareil CRJ-100
Compagnie Air France (vol réalisé par Brit Air)
N° d'identification F-GRJS

Le vol 5672 d'Air France est un accident aérien ayant eu lieu le 22 juin 2003 près de l'Aéroport de Brest-Guipavas.

Sommaire

[modifier] L'appareil

L'appareil est un CRJ 100 immatriculé F-GRJS. Il a été mis en service le 21 mars 2000. Exploité par Brit Air, il compte au moment de l'accident 6 649 heures de vol et 6 552 cycles.

[modifier] L'équipage

  • Commandant de bord : Homme de 53 ans. Pilote en fonction, il laisse derrière lui 16 000 heures de vol, dont 5 300 sur CRJ 100.
  • Copilote : Homme de 38 ans. Pilote non en fonction, il comptait 4 800 heures de vol, dont 650 sur CRJ 100. A noter qu'il n'avait pas volé la veille, car il s'entrainait sur simulateur à Morlaix.

[modifier] Le vol

L'appareil décolle de l'Aéroport de Nantes à 23h05 à destination de l'Aéroport de Brest-Guipavas avec à bord 3 membres d'équipage et 21 passagers. Au cours du vol, l'équipage passe au nord-est de la trajectoire prévue afin d'éviter des Cumulonimbus. L'approche est entamée à 23h36. En approche ILS sur la piste 26, l'avion s'écarte à gauche de l'axe d'approche. Il passe au dessus puis au dessous du plan de descente, puis touche le sol à 23h51'22" au lieu-dit Kérintin, à 2 350 mètres du seuil de piste et 450 mètres de l'axe d'approche. L'appareil heurte plusieurs arbres, puis finit par s'immobiliser à quelques mètres d'une propriété. L'appareil s'embrase.

[modifier] Le bilan

Le commandant de bord est la seule victime de l'accident, qui fait également 5 blessés, dont le copilote. L'appareil est entièrement détruit par l'incendie.

[modifier] Causes de l'accident

Les conditions météo au moment de l’accident étaient mauvaises : le plafond nuageux était de 200 ft (60 mètres) et la visibilité au sol était de 800 mètres. L'accident est dû :

  • A l'omission de la sélection du mode APPR au début de l'approche, ce qui a conduit à la non capture du localiser puis du glide (ce qui explique pourquoi, durant l’approche, l’avion n’est pas resté sur l’axe de piste et sur le plan de descente)
  • A la détection partielle des écarts de trajectoire due à la focalisation de l'équipage successivement sur la navigation verticale puis sur la navigation horizontale.
  • A la poursuite jusqu'à l'altitude de décision d'une approche non stabilisée.

Les facteurs contributifs de l’accident sont :

  • Le manque de communication et de coordination entre le pilote et le copilote.
  • Le changement de stratégie du contrôleur dans la gestion de l'avion.

[modifier] Liens annexes