Viviers-le-Gras
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?) ; pour plus d'indications, visitez le projet Communes de France.
|
Viviers-le-Gras | |
Pays | France |
---|---|
Région | Lorraine |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Canton | Monthureux-sur-Saône |
Code Insee | 88517 |
Code postal | 88260 |
Maire Mandat en cours |
Jean-François Durand 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 293 m (mini) – 455 m (maxi) |
Superficie | 9,04 km² |
Population sans doubles comptes |
185 hab. (1999) |
Densité | 20,46 hab./km² |
Viviers-le-Gras est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Vivarois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune est située à 9 km au sud de Contrexéville par le col du Haut de Salin (403 m). Le Gras désigne aussi l'affluent droit de la Saône qui y prend sa source.
[modifier] Histoire
- Lors de la guerre de Trente Ans, les Suédois, venus par l’Alsace en 1635, assiègèrent le village voisin de Saint-Baslemont, incendièrent Nonville et pillèrent Bleurville. Les Vivarois s’enfuirent et vécurent plus d’un an dans les forêts avoisinantes, sous les roches. En 1637, les Suédois détruisirent le village avant de repartir. Le village fut reconstruit dans la vallée.
- Une épidémie de peste s’est déclarée en France en 1720. La maladie s’étendit dans tout l’arrondissement de Mirecourt et atteignit Viviers où l’on déplora de nombreux décès. Par crainte de la contagion les habitants de Viviers enterrèrent leurs morts en dehors du cimetière, à côté de la forêt, cet endroit prit le nom de Champ des morts.
- Lors de l'épidémie de choléra qui ravagea la France au milieu du XIXe siècle, on dénombra 32 victimes à Viviers pour la seule année 1854.
[modifier] Patrimoine
- Le patrimoine religieux
- L'église comporte une partie romane du XIIe siècle (le clocher) et le reste de style gothique flamboyant de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle siècle. Le trésor sacré a été saisi au dépouillement de l'an II et comportait principalement des vases d'argent. Elle a été édifiée en l'honneur de saint Élophe, patron de la paroisse. A l'extérieur de l'église, au dessus de la porte latérale, un cadran solaire a été tracé à une hauteur d'environ 3 mètres.On peut remarquer l'inscription de la date : 1687, et des lettres : P.A.R.I.M.
- En 1936, l'abbé Cascaret, curé de la paroisse, fit transporter deux statues, provenant de la cour du presbytère, de chaque côté de la porte latérale de l'église. L'une, en pierre dure, représente la Vierge et date du XIVe siècle ; la seconde représente saint Élophe, elle fut sculptée en 1600. En 1983, on déplora la disparition de la statue de la Vierge ; par mesure de sécurité, on décida d'installer l'autre statue à l'intérieur de l'église.
- La chapelle est la réplique de celle du Haut du Roc. La première messe fut célébrée le dimanche 3 juin 1966 par l'abbé Daval. Cette chapelle fut construite à côté de magnifiques fontaines datant du XVIIIe siècle.
- Le moulin du bas
- Au début du XXe siècle, son propriétaire, M. Rouvenach, entreprit des transformations dont il pensait faire profiter son fils, mais seulement la guerre de 1914-1918 allait en décider autrement. Son fils ayant été tué au combat, il décida de mettre en gérance son moulin pendant plusieurs années, après quoi il le vendit.
- Le moulin du haut
- Son dernier propriétaire fut Ernest Rodier. Comme il n'avait pas de descendance masculine pour reprendre la meunerie, il ne fit pas de modernisations à son moulin et arrêta à sa retraite en avril 1908. Après son décès, sa veuve quitta le moulin pour vivre dans le village. Le moulin inhabité se détériora et s'effondra petit à petit. En face, un bâtiment qui avait été construit plus tard pour servir aux animaux a été racheté par M. Ribière, qui l'a entièrement aménagé en une magnifique demeure.
- Fermes et maisons d'ouvriers
- Datées de 1714, de 1779 ou du XIXe siècle, 26 maisons figurent dans la base Mérimée du ministère de la Culture.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2008 | 2014 | Jean-François Durand | ||
mars 1988 | janvier 2008 | Gabriel Perrin | Scieur de bois (1926-2008), décédé en cours de mandat | |
mars 1988 | André Garnier | Député des Vosges de 1951 à 1956 | ||
mai 1935 | 1939 | André Garnier | Mobilisé en 1939 puis fait prisonnier | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
200 | 227 | 203 | 192 | 200 | 185 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |