Ville rouge (architecture)

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Le terme '"Ville rouge"', qu'emploient les historiens à propos d'architecture, pour distinguer les villes noires des villes rouges en raison de l'utilisation dans l'architecture de leurs murs soit d'ardoises soit de briques, est utilisé à partir du XIXe siècle.

Bologne "La Rossa"
Bologne "La Rossa"

Certains historiens parlent effectivement de villes rouges et de villes noires pour distinguer les cité gallo-romaines qui se sont dotées d'une enceinte au IIe siècle de notre ère, renforcée au IIIe siècle face aux incursions de plus en plus fréquentes des germains notamment puis plus généralement par la suite des barbares. Les unes inclurent dans la maçonnerie des murailles des lits de briques rouges tandis que les autres utilisèrent des ardoises. Ces appellations ne sont pas très courantes. (le livre d'Amans-Alexis Monteil : "Histoire des Français des divers états ou, Histoire de France aux cinq derniers siècles" de 1858 y fait référence)

La méthode de construction romaine en brique, donc effectivement de couleur rouge, pour les bâtiments civils tels que thermes, basiliques mais également temples, fanums, immeubles d'habitation, est souvent complétée d'un enduit de ton ocre rouge. Les enceintes, conçues en maçonnerie de pierre locale (le plus souvent du calcaire), sont renforcées de diverses autres matières notamment en briques et en grès roussard concernant la cité du Mans.

[modifier] Quelques "villes rouges"

  • Albi, pour la couleur de sa cathédrale.
  • Timimoun, pour l'argile de ses batiments
  • Toulouse, pour le titre du livre d'Armand Pravieil, « La ville rouge, Toulouse, capitale du Languedoc », 1933. Toulouse se voit aussi qualifiée de ville rose.