Vicente Risco

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Vicente Martínez Risco y Agüero (né à Ourense en Galice (Espagne) le 1er octobre 1884, et mort dans la même ville le 13 avril 1963) est un intellectuel galicien du XXe siècle de la génération Nós. C'est une des figures les plus importantes et un personnage assez complexe de l'histoire de la littérature gallicienne.

Sommaire

[modifier] Premières années

Vicente Risco était fils de fonctionnaire. C'était un enfant à la santé délicate. Dès son enfance il est ami Ramón Otero Pedrayo. En 1899 il termine son baccalauréat. Licencié en droit de l'université de Saint Jacques de Compostelle, il obtient un concours de fonctionnaire et un emploi à Ourense.

Au cours de ces années il participe aux causeries, dirigées par Marcelo Macías dans le cadre d'une Commission sur les Monuments, et dans laquelle on retrouve les intellectuels Xulio Alonso Cuevillas ou Arturo Vázquez Núñez, ce qui va influencer la vocation littéraire de Risco. La lecture des auteurs français et anglais "décadents" vont le mettre en contact avec l'occultisme et l'orientalisme, il va ainsi étudier le bouddhisme et s'affilier au théosophisme.

En 1910 Risco, entre à la redaction du journal local El Miño. Il y rédige des articles philosophiques, d'actualité sous les pseudonymes de Rujú Sahib et Polichinela et des articles littéraires sous son nom propre. Il voue une grande admiration à Rabindranath Tagore et le fait connaitre aux cercles de la ville.

En février 1912 Risco fait la connaissance de Castelao, et en fait l'éloge dans les discours qu'il publie dans le journal El Miño. Mais Risco restera encore longtemps éloigné du mouvement galleguiste.

En 1913 il retourne à Madrid pour devenir maitre d'école. Il sera élève Ortega y Gasset, rencontrera Ramón Gómez de la Serna et Luis de Hoyos Sáinz, et deviendra à nouveau catholique.

En 1916, ses études terminées, il revient à Ourense comme professeur d'histoire à l'Ecole Normale. En 1917, il fonde avec Arturo Noguerol Román, la revue littéraire La Centuria ( La Centurie), qui deviendra par la suite de par les personnes qui y collaborent un précédent de la revue Nós.

[modifier] Découverte du galleguisme

[modifier] La seconde république

[modifier] Le franquisme

[modifier] Idéologie

Fondamentalement Risco se caractérise par son anti-modernisme, sa pensée politique est basée sur la critique de la modernité, qu'il considère comme une décadence et un abandon des formes de vie pures et légitimes. Il exalte l'irrationalité, le mysticisme et la religiosité populaire, et pour cela même il rejette la littérature réaliste. C'est un réticent au parlementarisme pendant la Restauration. Il déprécie la civilisation méditerranéenne et défend le celtisme et l'atlantisme, c'est pourquoi il se tournera vers le Portugal et l'Irlande, cette dernière en particulier à cause de son catholicisme et son combat contre l'impérialisme anglais.

Pour Risco, la Galice véritable, c'est la Galice traditionnelle, celle des paysans et des marins, cette Galice dans laquelle se conserve la race, le sentiment religieux de la Terre, la Galice mystificatrice des temps passés.

[modifier] Œuvre Littéraire