Vernet-les-Bains

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Vernet-les-Bains
Carte de localisation de Vernet-les-Bains
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Canton Prades
Code Insee 66222
Code postal 66820
Maire
Mandat en cours
Brigitte Jalibert
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Canigou - Val Cady
Latitude
Longitude
42° 33′ 00″ Nord
         2° 23′ 19″ Est
/ 42.55, 2.38861111111
Altitude 559m (mini) – 2 760m (maxi)
Superficie 16,76 km²
Population sans
doubles comptes
1 440 hab.
(1999)
Densité 85 hab./km²

Vernet-les-Bains (catalan:Vernet) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Vernetois.

Vue de l'église et du vieux village de Vernet-les-Bains
Vue de l'église et du vieux village de Vernet-les-Bains

Vernet se situe au pied du Canigou, et offre une vue magnifique sur ce pic.

Deux torrents arrosent Vernet, le Cady et la rivière Saint-Vincent.

C'est une station touristique qui propose de nombreux hébergements : hôtels, campings, locations, etc.

Vernet est le point de départ de nombreux itinéraires de randonnée pédestre en montagne, de difficultés variées. Il suffit d'une heure à pied pour se rendre à la Cascade des anglais, qui attire par sa fraîcheur et son spectacle de nombreux touristes.

On peut aussi se rapprocher du pic du Canigou en se faisant transporter en jeep à Mariailles, aux Cortalets, ou à l'abbaye de Saint-Martin du Canigou.

Le vieux village est construit, comme beaucoup d'autres dans les régions méditerranéennes, sur une colline. Dominé par l'église et un château médiéval, le vieux Vernet constitue un sujet de choix pour les cartes postales.

Vernet est aussi un village-arboretum.

Vernet-les-Bains est comme son nom l'indique une station thermale, qui a connu son apogée à la Belle Époque. Mais une grande partie des constructions de cette période a été détruite lors de l'inondation (aiguat) d'octobre 1940, et Vernet n'a pas retrouvé tout son éclat d'autrefois.

Néanmoins le casino a repris son activité, et Vernet attire toujours de nouveaux habitants qui veulent profiter de la douceur de son climat et de la beauté de son paysage.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Dès 874, une église "Saint-Saturnin" est citée. Elle s'élevait sur la rive gauche du Cady[1]. A l'origine la seigneurie de Vernet est propriété des Comtes de Cerdagne ; le château seigneuriale est alors situé à Casteil. Elle passe ensuite sous la juridiction de l'abbaye Saint-Martin du Canigou en 1007[2] (l'abbaye a été fondée entre 997 et l'an mil[3]).
Le château seigneuriale est établi à son emplacement actuel vraisemblablement au XIIe siècle.
En 1710 une inondation détruit l'antique église Saint-Saturnin, et le siège de la paroisse est alors déplacé dans l'actuelle église, ancienne chapelle castrale[4].
Au XIXe siècle, Vernet devient une station thermale réputée en raison de ses sources. L'Aiguat de 1940 anéantit la plupart des installation thermales[5].

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 . Christian Payrou . .
mars 2008 . Brigitte Jalibert . .
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1165 1229 1310 1325 1489 1440
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Le vieux Vernet

Le vieux village est situé sur une colline au nord de l'agglomération actuelle, dominé par l'ancien château grandement remanié au XIXe siècle. L'ancienne chapelle castrale, aujourd'hui église paroissiale, lui est accolée à l'ouest.
L'église Saint-Marie du Puig (aujourd'hui église Saint-Saturnin) est mentionnée en 1176[6]. En 1710, lorsque l'ancienne église Saint-Saturnin est rasée par une inondation, la chapelle Sainte-Marie devient la nouvelle église paroissiale et est alors consacrée à Saint-Saturnin.
L'édifice actuel est une robuste construction romane en granit, et faisait vraisemblablement partie intégrante des fortifications du château. Datée du XIIe siècle, voire du XIIIe siècle, elle était à l'origine composée d'une nef unique voûtée en berceau brisé et terminée par une abside semi-circulaire, l'ensemble étant compris dans un massif rectangulaire. A une époque non déterminée on a ajouté à l'édifice deux chapelles lui conférant son plan actuel en croix latine[7].
Tout autour du château et de l'église se développe, sur les versants de l'éminence sur lequel ils sont établis, un réseau de ruelles s'est établi. Certaines maisons présentent de belles façades restaurées.

[modifier] Autres excursions

Vue générale du village depuis le belvédère
Vue générale du village depuis le belvédère

Vernet est aujourd'hui une station touristique qui propose de nombreux hébergements : hôtels, campings, locations, etc. Le village est le point de départ de nombreux itinéraires de randonnée pédestre en montagne, de difficultés variées, dont la célèbre Course du Canigou se tenant chaque été. Il suffit d'une heure à pied pour se rendre à la Cascade des anglais, qui attire par sa fraîcheur et son spectacle de nombreux touristes. On peut aussi se rapprocher du pic du Canigou en se faisant transporter en jeep à Mariailles, aux Cortalets, ou à l'abbaye de Saint-Martin du Canigou. Vernet est aussi un village-arboretum.

[modifier] Cadre de vie

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Notes et références

  1. CAZES, Abbé Albert, Le Roussillon Sacré, Conflent, 1990, page 16
  2. TOSTI Jean, Vernet-les-Bains, (page consultée le 30 décembre 2007). < http://jeantosti.com/villages/vernet.htm >
  3. MALLET, Géraldine, Eglises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 215
  4. MALLET, Géraldine, Eglises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 214
  5. TOSTI Jean, Vernet-les-Bains, (page consultée le 30 décembre 2007). < http://jeantosti.com/villages/vernet.htm >
  6. CAZES, Abbé Albert, Le Roussillon Sacré, Conflent, 1990, page 71
  7. MALLET, Géraldine, Eglises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 215

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes