Ultima VII

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Ultima VII est le septième épisode de la série de jeux de rôle sur ordinateur Ultima. Elle fut publiée en deux parties en 1992 et 1993 par la société Origin Systems.

Sommaire

[modifier] Présentation

Ultima VII: The Black Gate

Éditeur Electronic Arts
Développeur Origin Systems
Distributeur {{{distributeur}}}
Concepteur Richard Garriott

Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie 1992
Licence {{{licence}}}
Version {{{version}}}
Genre rôle
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme PC, Super Nintendo
Média disquettes, cartouche
Langue {{{langue}}}
Contrôle souris

Évaluation {{{évaluation}}}
Moteur {{{moteur de jeu}}}

Ultima VII, dans la série des Ultima, débute la trilogie dite de l’« Âge de l'Armageddon », qui se poursuit avec Ultima VIII et IX. Le jeu a été publié en deux parties — The Black Gate et Serpent Isle — à un an d’intervalle. Chacune de ces parties posséde sa propre extension, Forge of Virtue dans le premier cas, Silver Seed dans le deuxième. Le moteur du jeu étant quasi-identique, Origin Systems considéra qu’il n’était pas nécessaire de renommer Serpent Isle en Ultima VIII.

Ultima VII introduit de nombreuses innovations. L’écran entier est dédié à l’action, des fenêtres apparaissant en superposition lorsqu’il en est besoin, pour l’inventaire et autres. De cette façon, les graphismes sont plus détaillés que pour les précédentes versions et ressemblent moins à un assemblage de cases. De plus, pour la première fois dans la série, le jeu peut être entièrement joué à la souris, sans jamais toucher au clavier.

Le système au tour-par-tour est abandonné au profit du temps réel, y compris lors des combats, un système permettant de choisir quelle tactique employer pour les membres du groupe (jusqu’à 8 personnages différents).

Dans Ultima VII, le système des vertus n’est pas aussi strict que dans Ultima IV, par exemple. Le jeu simule plutôt une société dont les membres y obéissent plus ou moins.

Le moteur de jeu contient un système propriétaire de gestion de la mémoire vive nommé « Voodoo », basé sur MS-DOS, qui le rend incompatible avec les PC modernes sous Windows. Des fans ont cependant réussi à développer des patches ou à réécrire complètement le jeu (comme le projet Exult) pour se débarrasser de ce problème.

[modifier] The Black Gate

Dans Ultima VII: The Black Gate (1992), deux siècles se sont écoulés depuis la dernière visite de l’Avatar et celui-ci est à nouveau invoqué sur Britannia, peu après l'apparition sur son écran d'une étrange entité se présentant comme Le Gardien. Celle-ci lui annonce son intention de régner sur Britannia avant de disparaître. Juste après son arrivée dans la ville de Trinsic, l'Avatar y retrouve son vieil ami Iolo qui l'entraîne sur la piste d'une étrange affaire: un meurtre rituel commis la nuit même. Au cours de son enquête, l'Avatar vient à découvrir « La Confrérie », une « philosophie religieuse » conduite par un homme nommé Batlin et dont les motivations, à priori humanistes, apparaissent comme étant de plus en plus sombres.

[modifier] Forge of Virtue

Forge of Virtue est une extension pour Ultima VII. Elle ajoute une quête au cours de laquelle l’Avatar doit se tester dans les principes de la Vérité, de l’Amour et du Courage, et détruire les derniers reste d’Exodus. Le joueur est récompensé par une arme puissante, la Blackrock Sword et par une augmentation massive de ses caractéristiques.

Les versions ultérieures d’Ultima VII comprennent systématiquement cette extension.

[modifier] Serpent Isle

Ultima VII Part II: Serpent Isle

Éditeur Electronic Arts
Développeur Origin Systems
Distributeur {{{distributeur}}}
Concepteur Richard Garriott

Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie 1993
Licence {{{licence}}}
Version {{{version}}}
Genre rôle
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme PC
Média disquettes
Langue {{{langue}}}
Contrôle souris

Évaluation {{{évaluation}}}
Moteur {{{moteur de jeu}}}

Dans Ultima VII Part Two: Serpent Isle, Batlin s’enfuit vers Serpent Isle, l’Île du Serpent, poursuivi par l’Avatar et ses compagnons. Là, ils découvrent un monde étrange aux coutumes différentes de Britannia, une grande île largement glacée habitée tardivement par les humains et parsemée des ruines d’une ancienne civilisation où les serpents jouèrent un rôle central: la civilisation Ophidienne.

Il s’agit du premier jeu de la série depuis Ultima IV à se dérouler en dehors de Britannia. Il est également plus linéaire que la première partie, mais possède un scénario plus approfondi.

Parmi les quelques améliorations du moteur de jeu : La représentation plus grande des visages lors des dialogues, une vue « inventaire » plus réaliste des équipements portés par le joueur.

[modifier] Silver Seed

Dans l’extension Silver Seed, le joueur visite une forteresse souterraine appelée Deathwatch. C'est un avant-poste militaire de la civilisation Ophidienne.

L'originalité de cette extension est que le joueur est téléporté à travers l'espace, mais aussi à travers le temps. L'avatar est ainsi transporté à une époque où la civilisation Ophidienne est encore présente, et se livre une guerre civile entre les deux sectes du Chaos et de l'Ordre. Silver Seed est donc l'occasion de mieux découvrir la culture Ophidienne, notamment de découvrir l'architecture intacte, des automates fonctionnels, et plusieurs personnages à même d'expliquer les fondements des principes des Ophidiens.

Silver Seed est aussi prétexte à plusieurs quêtes dans les labyrinthes du donjon, qui mênent à des objets magiques puissants. Le but global est toutefois de trouver la Silver Seed, graine d'argent, qui une fois plantée, est sensée ramener la Balance, soit l'équilibre entre le Chaos et l'Ordre.

Les versions ultérieures de Serpent Isle inclurent systématiquement cette extension.

[modifier] Lien externe

  • Exult, un projet visant à réécrire le moteur d’Ultima VII (mais pas les graphismes ni les données) pour le faire tourner sous les PC modernes.
  • U7-Wizard, un éditeur de monde assez complet pour Ultima VII
La série Ultima

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