Discuter:Trouble obsessionnel compulsif

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Je viens de rédiger la première version de névrose obsessionnelle ; j'ai choisi un article séparé pour deux raisons :

  • pour l'article psycha, vers lequel il y aura des renvois, et qui renvoie vers des notions de psycha dont certaines techniques - bien que je n'ai pas traité la cure des la névrose obsessionnelle.
  • pour cet article, car cela semble intéressant d'avoir un article psychiatrie qui pourra développer un aspect historique dans le TOC, un aspect sémiologique propre à la psuychiatrie, et renvoyer à des traitement variés.

Donc, à mon aivs, mieux vaut ne pas fusionner les articles. Buddho 24 octobre 2005 à 18:42 (CEST)

Sommaire

[modifier] D'accord

Mais il faut de même mentionner que pour l'approche psychopathologique digne de ce nom, il y a une distinction entre des symptômes obsessionnels selon qu'ils relèvent d'un rituel névrotique, d'une stéréotypie psychotique ou d'un agrippement borderline. La démarcation n'est donc par entre "psychanalystes" et "psychiatrie" mais entre professionnels qui se servent de leur sens clinique et de leur capacité d'analyse des signes relevés pour en en faire une entité psychopathologique qui tienne ! De ce point de vue, au risque de décevoir certains, on ne photographie pas un TOC ou une phobie comme un paysage de mer ! Un symptôme demande à être analysé - pas pris au pied de la lettre - pour être distingué puis soigné ! Donner un antidépresseur à un psychotique parce qu'il présente quelques conduites de lavages n'est pas précisément ce qui relève d'une bonne psychiatrie. (Chestov)


[modifier] Un peu faut

A mon avis, cet article est un peu faut et peut même pérturber les obsessionnels-compuslifs que le lisent. Un des grands peurs des suffreurs de T.O.C. c'est de devenir psychotiques. Ce n'est pas bien de donc décrire la maladie comme ça. Dans tout cas, je pense que la perspective psychanaliste est trop présente ici , et le vrai problème relié au suffreurs de TOC n'est pas très bien exploité. J'aimerais que vous lisiez l'article sur T.O.C. en anglais et remarquez-en les différences. Par example, les troubles purements obsessionnels ne sont même pas exploités dans cet article en français. De même, n'oublions pas qu'il y aura certainement beaucoup de suffreurs de TOC que veindront lire cet article , puis que ça c'est très typique aussi chez les TOC de voulois savoir plus sur la maladie. Il faut donc faire attention a ne pas faire pire pour leurs souffrances qui sont déjà énormes.

Merci

[modifier] La maladie

Je suis atteint de T.O.C. (non diagnostié officiellement) et j'ai lu l'article. Il n'y a rien qui m'a effrayé. Par contre d'associé des idées telles que l'amour et la haine avec la maladie devrait être conditionnelle, car chaque personne est différente, mais il est certain qu'il y a refoulement. Les causes réelles des T.O.C. demeurent encore nébuleuses. Je crois parfois que c'est la confiance en soi qui est en doute. Chacun doit avoir des raisons différentes, sûrement qu'il y a des points qui concordent chez tous ces gens, mais je ne crois pas que l'on peut dire officiellement qu'elle en est la cause (ou ce qui se passe à l'intérieur des gens) sans avoir pris connaissance de chaque cas.

[modifier] Psychanalyse et TOC

Je n'y connais pas grand chose dans ce domaine, mais je suis choqué par :

  • 1) cette explication vaseuse sur l'amour et la haine dans le premier paragraphe
  • 2) La cure psychanalytique est tout à fait indiquée lorsqu'elle est menée par un psychanalyste reconnu; elle vise à appréhender les conflits psychiques sous-jacents et actualisés dans le transfert.  : c'est indiqué par qui? Ça manque de sources. En tout cas, c'est sujet à caution.

Mon impression, c'est que l'article a été écrit par quelqu'un qui vit encore dans le XIXe siècle. Il faut à tout prix sourcer ces points de vue, et les balancer avec des interprétations scientifiques modernes sur cette maladie et ses traitements. Arnaudus 27 septembre 2006 à 17:30 (CEST)

Je souscris totalement à ce point de vue. Le passage psychanalytico-vaseux est à supprimer, il est totalement incompréhensible et dénué de tout fondement... Ca serait bien si les parties 'biological explanations' et 'treatement' de l'article en anglais pouvaient être reproduits ici par exemple. Cet article a besoin d'un sérieux coup de balai...

[modifier] Trouver de l'aide

Je suis atteint de T.O.C. depuis environ l'âge de 6 ans (et j'en ai 36). La maladie n'a été diagnostiquée que vers mes 30 ans et j'ai suivi 3 ans de thérapie cognitivo-comportementale. Mes T.O.C. n'ont pas vraiment disparu, mais j'ai appris à mieux les accepter et les comprendre. Je pense qu'il est essentiel pour les malades de pouvoir trouver de l'aide. En Belgique, par exemple, on peut s'adresser à la Ligue TOC pour trouver des points de contact (voir: http://users.swing.be/ligue-toc/ ). Ne serait-il pas intéressant de rajouter ce lien (ainsi que d'autres) ?

[modifier] Modifications

J'ai rejeté les représentations cinématographiques et littéraires à la fin. Le paragraphe sur la parenté supposée (mais non vérifiée...) entre la névrose freudienne et le toc a rejoint l'article sur la névrose obsessionnelle où il me semble plus à sa place...


[modifier] Troubles sans rituels?

J'ai 24 ans et pense avoir été sujet aux troubles T.O.C depuis l'adolescence. Mon cas a été dianostiqué à l'age de 21 ans. On m'a parlé de troubles obsessionnels de la " forme idéative", ce qui semble être, mais je me trompe peut-être, les " compulsions cachées " que vous décrivez. C'est un cas de troubles que certains psychiatres ( quelques-un des spécialistes que j'ai consulté ) ont qualifié de "plus facile à traiter", et d'autres, au contraire, "plus difficile" car dénué de rituels visibles. Cela se caractérise par une pensée " en boucle": phrases absurdes et comprises comme étant de l'ordre de l'absurde, parfois oui, "blasphématoires" dans le sens large du mot, ( je ne donnerai pas d'exemples, car ils sont aussi grotesques que douloureux), suivies de "phrases d'apaisement", d'une "lutte" contre ses pensées, puis un retour irrémédiable aux pensées en question. Cela peut durer plus de cinq par jour ( au plus fort de la crise ). En un sens, les rituels sont mentaux ( invocations, phrases de lutte ). Une autre partie de la conscience ( on peut parler de mise en abime ) semble à ce titre observer ce petit jeu... et désespérer de ne pas s'en sortir. C'est, en quelque sorte, un enlisement "phénoménologique" ( je ne sais pas si le mot est réellement adapté ici ) perpétuel. Dans mon cas, pas de rituels visibles ( pas de vérification, pas d'ordre excessif ou de désordre excessif, pas de rituels numérologiques ), pas de traumatismes notables; au contraire, une vie désespérément normale ( études bien menées, vie sociale riche, activités artistiques importantes - écriture, lecture, musique, peinture -) . On m'a parlé d'une depression larvée, causée en partie par la prise régulière de cortizone ( ! ) ( j'ai été victime d'eczema atopiques durant l'adolescence ). Ces troubles-là se caractérisent uniquement par une lutte au quotidien, secrète, une sorte "d'odyssée mentale" sans perspective de retour. On m'a conseillé le livre du D. Sauteraud, mais je ne me suis pas entièrement reconnu dans les descriptions ( et les solutions ) proposées. Je pense que l'enjeu ( si on peut parler d'enjeux pour ce "jeu" sans autres buts qu'une liberté hypothétique, celle de "penser correctement" )est de laisser passer les pensées ( dans le sens où elles ne doivent plus mettre en mal la sensibilité ), de ne pas leur donner cette charge angoissante ( elles peuvent être aussi abbérantes que malsaines ), bref, désacraliser leur portée. Aujourd'hui les crises se sont espacées ( les troubles ne disparaissent jamais, mais ils sont dans un état que je qualifierai de "larvaire", et reviennent lorsque je suis sujet à un état d'émotivité intense - tristesse ou joie excessive- ), et cela même après l'arret progressif de la prise de d'antidepresseurs ( la dose prescrite étant beaucoup trop elevée). Ce témoignage ce voudrait informatif, dans le sens où ce phénomène de "trouble de pensée idéative" me semble décrit de manière relativement fragmentée dans les différents ouvrages sur la question ( ouvrages enchainant assez régulièrement sur les rituels visibles ).

Post-scriptum : à l'adresse des apprentis cliniciens, ce n'est pas ici la description d'un état psychotique ( même si je parle de crises ). Les pensées sont de moi et réalisées comme étant de mon ressort, et les T.O.C. ayant été dianostiqués par plusieurs spécialistes.