Discuter:Théorie du Big-Bang

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Cet article ne remplit aucun des critères de qualité de wiki. Il n'est pas neutre (2e phrase), ne mentionne aucune source, ne définit aucun terme (métacentre??) et de plus est factuellement faux: le rayonnement fossile correspond a la surface de premiere diffusion des photons apres le decouplage matiere rayonnement lorsque la temperature de l'univers est passee sous ~10eV c'est a dire une fois que les photons sont devenus trop peu energetiques pour arracher l'electron de l'atome d'hydrogene ce qui a eu lieu environ 300 000 ans apres le BB dans ce modele. Il y a certes des espoirs de glaner des infos sur le BB en analysant minutieusement le fond cosmologique (cf satellite Planck) mais cela n'a rien a voir avec ce qu'affirme l'article. Il faut soit le réecrire en partant de zéro (éventuellement en retranscrivant la version anglaise qui est de bonne qualite) soit le supprimer à mon avis. LeYaYa 7 mars 2006 à 18:11 (CET)

  • comme tu le vois, c'est une ébauche, donc une invitation à compléter, à remanier. n'hésite donc pas à contribuer. Il est dommage d'avoir une attitude destructive quand il y a tant à faire.
  • J'ai le défaut d'un excès de concision. Voici donc des compléments.
  • l'approche de cette article se veux plus large que le simple aspect physique (sans quoi il est redondant avec Big Bang). Mon propos ne rélève pas de la physique mais plus de l'épistémologie. Ce n'est que l'ébauche d'une introduction.
  • métacentre est dans mon dictionnaire. Bien sur c'est à pendre au sens éthymologique et par analogie. En tant que paradigme, le métacentre est le points d'articulation selon deux axes perpendiculaires, le point d'appui d'un fleau double/dual, ou encore une double frontière (ici une frontière à la fois temporelle et conceptuelle). Le rayonnement fossile marque la limite entre réalité observable et non observable, d'où la question de la non-falsification (cf. Réfutabilité Karl Popper). Le paradigme du noyau (donc en particulier de l'oeuf) est également pertinent pour décrire ce dont le rayonnement fossile marque la surface. Certe, l'approche est un peu trop topologique (à la René Thom).
  • le temps de Planck est aussi un métacentre marquant la frontière entre physique et métaphysique.
  • enfin, relativité générale (et physique pré-quantique) ne cohabite mécanique quantique que dans la mesure ou l'une est macroscopique, l'autre est nanoscopique (où la gravité est négligeable).Ce distingo disparait au premier age de l'univers. Il y a donc un obstacle de principe à formuler la Théorie du Big-Bang avant une Théorie unifiée de la physique.   <STyx
Merci d'avoir développé ton point de vue. Je répond point par point à tes remarques
  • Tu as raison j'ai un peu pêché par excès mais je n'ai pas trop le temps de m'en occuper ces jours-ci(il y a beaucoup a dire) mais je voulais quand même attirer l'attention dessus. Un peu maladroitement sans doute.
  • A priori vu le titre on s'attend a voir un article parlant de physique. L'article Big Bang en l'etat n'est pas complet et decrit plutot les aspect phénoménologiques. Il est important selon moi qu'il y ait un article decrivant plus précisement les développement théoriques (modèle de FRWL, théorie de l'inflation, perturbations cosmologiques etc...). C'est ce que je pensais que visais l'article étant donné qu'il contient théorie dans son titre. Je suis tout a fait sur le fait que l'aspect epistémologique est très intéressant et doit être traité aussi. Mais d'une part je dirais qu'il faudrait qu'il soit traité dans un autre article, avec peut-être un ajout (épistémologie) dans son titre ou alors un premier paragraphe indiquand clairement le ou les objectifs de l'article afin d'éviter les ambiguités.
  • Merci d'avoir précisé clairement ce que tu entend par métacentre. J'ai réagi ainsi car j'ai cru que tu utilisais un terme en dehors du vocabulaire usuel de la physique, c'est relié au point discuté précédemment. Cela dit avec la définition que tu donnes je persiste a affirmer que le rayonnement de fond n'est pas un métacentre dans la mesure ou il n'y a aucune impossibilité de principe à observer l'univers a une époque antérieure a la surface de première diffusion, au contraire! Avant, l'univers est un plasma c'est tout (et il est parfaitement décrit par la physique classique) donc il est opaque et ca n'a rien de plus mystérieux que cela. Evidemment commme on parle de cosmologie on peut se sentir un peu démuni sans avoir de photons pour explorer plus loin mais heureusement c'est ici que viens nous sauver la gravitation et ses ondes. Pour ces dernieres la surface de derniere diffusion est un mur complètement transparent et c'est pour ca que de grandes attentes accompagnent les developpements expérimentaux sur les ondes gravitationnelles. Si ces dernieres pouvaient être observées on aurait la un moyen très efficace d'observer l'univers bien plus près de son origine. On est encore loin de la non-falsifiabilité. Il faut donc bien faire la distinction entre observé et observable et ne pas sous estimer la capacité des scientifiques a nous surprendre sur ce terrain (qui aurait cru les atomes observables il n'y a pas si longtemps que cela ?).
  • Concernant le temps de Planck, encore une fois je trouve que tu exprimes une opinion sur la physique moderne des hautes energies qui ne reflète pas l'avis de la communauté scientifique en general (nous sommes dans la rubrique discussion je te l'accorde mais il faut tout de meme faire attention a ne pas demonter aussi vite les developpements modernes en une petite phrase simplement parce qu'ils ne sont pas autant vulgarises que d'autres sujets). Maintenant je conteste aussi cette interpretation. Le temps de Planck définit seulement l'échelle a laquelle la physique standard s'arrete et doit etre entendue en une theorie qui incorpore a la fois les effets quantiques et gravitationnels. Encore une fois je ne vois pas pourquoi la métaphysique devrait commencer la ou la physique standard s'arrête ou alors c'est une definition très pauvre de ce qu'est la métaphysique! De le meme facon que la mecanique quantique prend le pas sur la mecanique classique lorsque les actions mises en jeu sont de l'ordre de la constante de Planck. Même avant l'avènement de la mécanique quantique il n'aurait pas ete tres constructif de considerer que tout ce qui releve du microscopique fait partie de la métaphysique.
  • Ton dernier point encore une fois ne va pas dans le sens de l'histoire des sciences. Il n'y a aucun probleme en principe a formuler un modèle concernant le début de l'univers (d'ailleurs cela me fait penser qu'on parle plutot de *modèle* du big-bang plutot que de *théorie* précisement parce qu'il n'est pas formulé en partant de/introduisant des principes premiers de la physique) a l'etudier a le valider(de façon remarquable) avant d'en avoir decouvert les fondements theorique. C'est meme exactement ce qui se passe toujours en physique avec succes! Pense aux succes de la thermodynamique et a la facon dont les concepts macroscopiques d'entropie et de chaleur ont ete introduits bien avant leur description microscopique avec la mecanique quantique! De beaucoup de points de vue nous sommes dans une periode similaire concernant la physique ds hautes energies. L'entreprise en vaut la peine, on manque de nouveaux principes premiers tout le monde s'accorde a le dire, mais cela n'empeche haureusement pas de chercher! LeYaYa 9 mars 2006 à 10:00 (CET)

[modifier] An open Letter to the Scientific Community

« Le Big-Bang repose aujourd'hui sur un nombre croissant d'entités hypothétiques, des choses qui n'ont jamais observées, dont l'inflation, la matière sombre et l'énergie sombre sont les exemples les plus frappants. Sans elles, il y aurait contradiction directe entre les observations des astronomes et les prédictions faites par la théorie du big bang. Ce recours continuel à de nouveaux objets hypothétiques pour combler le fossé entre théorie et observation ne serait accepté dans aucun champ de la physique. Il soulèverait, pour le moins, de sérieuses questions sur la validité de la théorie sous-jacente.

Mais la théorie du big bang ne peut survivre sans ces éléments rapportés. Sans ce champ hypothétique qu'est l'inflation, le big bang ne prédit pas un rayonnement de fond cosmologique homogène et isotrope tel qu'il est observé, parce qu'il n'y aurait aucune raison pour que des parties de l'Univers, qui sont aujourd'hui éloignées de plusieurs degrés dans le ciel, soient à la même température et donc émettent la même quantité de rayonnement micro-onde. Sans une certaine matière sombre, différente de tout ce que nous avons observé sur Terre malgré vingt ans d'expériences, la théorie du big bang fait des prédictions contradictoires sur la densité de matière de l'univers. L'inflation nécessite une densité vingt fois plus grande que celle qu'implique la nucléo-synthèse, soit l'explication théorique de l'origine des éléments légers dans le cadre du big bang. Et sans énergie sombre, la théorie prédit que l'Univers n'a que 8 milliards d'années, ce qui est plusieurs millards d'années plus jeune que beaucoup d'étoiles de notre galaxie.

Qui plus est, la théorie du big bang ne peut se vanter d'aucune prédiction quantitative qui aurait été ensuite validée par l'observation.

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Lettre ouverte signée par plus de 200 scientifiques à ce jour.