Teodoro Obiang Nguema Mbasogo

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Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et Condoleezza Rice, le 12 avril 2006.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et Condoleezza Rice, le 12 avril 2006.

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (né le 5 juin 1942) est l'actuel président de la Guinée équatoriale.

[modifier] Biographie

Né à Akoakam-Esangui dans le district de Mongomo. Il est le troisième enfant d'une fratrie de dix, il débute ses études à 8 ans à l'école officielle de Mongomo puis au groupe scolaire du Cardinal Cisneros à Ebebiyin.

En 1963, il intègre les cadets de la garde territoriale, puis la même année, l'Académie générale militaire de Saragosse (Espagne). Il se spécialisera dans la conduite de véhicules militaires.

Il débute sa carrière militaire en 1965 dans la garde territoriale de Guinée équatoriale à Mikomeseng.

En 1969, son oncle, Francisco Macías Nguema, est élu président de la République, il lui offre le poste de commandant de l'armée et des régions militaires de la capitale. L'année suivante, toujours par son oncle, il est promu au Ministère de la Défense en tant que directeur général de l'approvisionnement et de la planification.

En 1975, il prend la tête des forces armées puis est nommé vice-ministre des Forces armées populaires en 1979. La même année il prend le pouvoir en renversant son oncle et est proclamé Président de la République de Guinée équatoriale.

Le 22 août 1982, la proclamation des résultats du référendum sur une nouvelle constitution annonce une majorité de 95,38 % de oui. Il sera réélu en 1996 à 99 % des voix.

Selon Reporters sans frontières, il fait partie des « prédateurs » de la liberté de la presse, au côté de Fidel Castro et Than Shwe.

Il entretient des rapports tendus envers l'ancienne puissance coloniale qui l'empêche d'exécuter les opposants qui y trouvent refuge.[réf. nécessaire]

Ses dernières années, le président Obiang, semble être tombé entièrement sous l'influence de son épouse qui n'a de cesse de vouloir faire accéder son premier fils Teodorin (Teodoro Nguema Obiang, fils du président) à la présidence équato-guinéenne. Celui-ci, ancien diplomate aux États-Unis, a été arrêté là-bas en février 2001 pour détention illicite et introduction illégale de drogue aux États-Unis et n'a dû son salut qu'à son immunité diplomatique (l'affaire est étouffée). Il rentre alors au pays pour devenir ministre du pétrole.[réf. nécessaire]

En effet, la richesse du président Obiang et de sa famille semble provenir pour une bonne part du trafic international de drogue. En février 1997, l'International Narcotics Board, dans son rapport officiel, plaça la Guinée équatoriale parmi les neuf narco-états africains. La dépêche internationale des drogues, publiée par l'observatoire géopolitique des drogues de Paris, publia en août de la même année :

«...depuis 1988, plus d'une dizaine de diplomates ou membres de la famille présidentielle ont été arrêtés à cause du trafic des drogues dans différent pays...».

Ces dernières années, le trafic semble avoir perdu de son ampleur d'antan, le régime voulant devenir fréquentable pour mieux vendre ses concessions pétrolières.[réf. nécessaire]

Des journalistes du Los Angeles Times ont découvert des preuves que de grandes compagnies pétrolières américaines paient des revenus directement sur un compte détenu, sous le contrôle du Président, à la Riggs Bank, basée au centre ville de Washington DC...(le solde était de 300 millions de USD).[réf. nécessaire]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe