Tartas

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Tartas
Carte de localisation de Tartas
Pays France France
Région Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Arrondissement de Dax
Canton Canton de Tartas-Ouest
Canton de Tartas-Est
Code Insee 40313
Code postal 40400
Maire
Mandat en cours
Jean-François BROQUERES
2008-....
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Tarusate
Latitude
Longitude
43° 50′ 01″ Nord
         0° 48′ 27″ Ouest
/ 43.8336111111, -0.8075
Altitude 10 m (mini) – 68 m (maxi)
Superficie 30,37 km²
Population sans
doubles comptes
2 844 hab.
(1999)
Densité 93 hab./km²

Tartas est une commune française, située dans le département des Landes et la région Aquitaine.

Sommaire

[modifier] Géographie

Tartas (http://www.pays-tarusate.org) se trouve aux frontières des Grandes Landes et de la Chalosse, deux paysages très contrastés. La Midouze, affluent de l'Adour constitue une sorte de barrière naturelle entre ces deux paysages : des forêts de pin d'un côté, des paysages vallonnés de l'autre. Au nord, la Haute Lande se dessine très vite tandis que le sud et l'est conduisent très vite aux coteaux chalossais. Tartas étant divisé en deux cantons (séparés par la midouze), elle s'inscrit dans le cadre d'une entité géographique discutable: la vallée de l'Adour. On peut apréhender Tartas comme une ville de vallée, construite en fonction du relief local de la vallée: l'abrupt de la ville haute correspond aux anciens lieux de pouvoir (il ne reste aujourd'hui que l'église) et la ville basse, plus large de berges, au pôle commercial.

[modifier] Linguistique gasconne

Sa position géographique, alliée aux mouvements démographiques liés à l'emploi font que les "patois clars" et "neugues" s'y côtoient, avec une prédominance pour ces derniers. L'habitué "sent" une différence selon les lieux.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 2008 Marcel Estival PS ancien médecin
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Après une croissance forte après la guerre de 1939-1945 et malgré une attache industrielle assez forte avec la papèterie et les entreprises sous traitantes, Tartas perd sa place de ville moyenne dans les Landes pour devenir une commune rurale. Ce n'est que récemment que le solde démographique est redevenu positif, grâce à une politique de complémentarité avec les communes urbaines de Dax et Mont-de-Marsan. L'habitat individuel se développe par la mise en vente de lots dans des lotissements équipés. L'habitat social suit, peut être dans le but de rajeunir une population vieillissante. Avec plus de 35% d'habitants âgés de plus de 60 ans et un très faible solde migratoire, le risque est trop grand de voir Tartas devenir une "ville de vieux".

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2 950 2 952 3 078 2 958 2 769 2 844
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Tartas est divisée en une ville haute sur la rive gauche et une ville basse sur l'autre rive de la Midouze. La ville haute fut jadis le siège du château, des administrations et de l'église, la ville basse étant plutôt dévolue au commerce. Ancienne sénéchaussée importante, il ne reste que des bribes d'un passé faste : les restes du fort, une très ancienne rue ville haute, quelques maisons rive gauche. Les berges de la Midouze ont été récemment nettoyées et donnent à voir les paysages agricoles et naturels des Pays de l'Adour. Aujourd'hui, la mairie est à la ville basse, tous les monuments religieux ont disparu de la ville basse et ne subsiste qu'une église dominant la ville (Eglise Saint Jacques) et l'ancien couvent des Ursulines (occupé au préalable par les Clarisses) qui abrite actuellement le groupe scolaire Saint Joseph (des classes maternelles jusqu'à la fin du collège). Présence d'un ancien cloître, de vieux bâtiments divisés en cellules, remparts et fortifications, petit clocher, ancienne chapelle. Le Foyer des Oeuvres Chrétiennes est actuellement propriétaire de cet imposant édifice. L'usine de pâte Fluff, anciennement appelée la papète ou la Calaisienne est incontournable. Elle est le centre de l'activité économique et surrtout possède chez les habitants une charge affective très forte. Des légendes ou des histoires sont souvent entendues : son origine mythique (Calais) dans une période de guerre donnent lieu à d'héroïques légendes locales. On dit pouvoir prévoir la météo en fonction de la direction de la fumée de sa cheminée. Il est possible de visiter ce trésor industriel mâtiné de bon sens paysan et de savoir faire technologique.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Le Chanoine Bordes, héros de la résistance a donné son nom à la plus vieille rue de la ville basse. Vincent et Bernard Navarre ont marqué l'histoire économique de Tartas. A l'origine de ce qui deviendra "La Calaisienne", on trouve ces deux bourgeois de Tartas, à l'origine de l'industrie majeure du canton : l'industrie de la pâte fluff ( la pâte à papier disait-on alors mais Tartas n'a jamais produit ce type particulier de pâte).Une usine, spécialisée dans la récupération des déchets de l'usine de pâte à papier garde pour nom leurs initailes : AVBN (Association Vincent Bernard Navarre, prononcé avébene ou selon d'autres sources, André, Vincent Bernard Navarre, cet André là ayant fort réussi dans l'industrie bien avant les autres, et étant le père de l'implantation de la "calaisienne à Tartas). Guy Delmas, laborantin, mais aussi délégué syndical CGT à la papèterie sera très impliqué lors des luttes ouvrières menées contre le projet de Saint Gobain, propriétaire, qui conduisait à la fermeture de cette industrie. Delmas sut si bien gérer ce conflit que l'ensemble de la population se mobilisa.

Certains habitants disent que Charlemagne a bu l'eau de la fontaine actuellement située au pied de la maison de retraite. D'autres sont sûr du passage de Jeanne d'Albret dans une maison de la ville basse (appelée d'ailleurs, maison Jeanne d'Albret). Mais cela relève sans doute plus du mythe que de la réalité...

[modifier] Tartas et les écrivains

Victor Hugo parle du lièvre de Tartas dans ses notes de voyages. Il compare les habitants de ce lieu (en se trompant sur leur origine) à ce lièvre, fier, voire provoquant (voir le site du rectorat de Bordeaux). Actuellement, plusieurs écrivains essaient de rendre vivante la vie locale, qu'il s'agisse des luttes pour la sauvegarde de la "calaisienne" ou des traditions locales gasconnes (l'ortolan, le quillet...).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes