Tambacounda
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| Tambacounda | |
|---|---|
| Pays |  Sénégal |
| Région | Tambacounda |
| Département | Tambacounda |
| Maire |
Souty Touré |
| Site Web | sip.sn/tambacounda/ |
| Géographie | |
| Longitude | 13° 40' 0 O |
| Latitude | 13° 46' 60 N |
| Altitude | moyenne : 24 m |
| Superficie | |
| Démographie | |
| Population sans doubles comptes |
78 800 hab. (estim. 2007) |
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|
Tambacounda est la plus grande ville du Sénégal oriental.
Sommaire |
[modifier] Histoire
A l'origine la ville était un campement mandingue.
On y trouve quelques vestiges de l'époque coloniale, témoins d'une grandeur passée (gare, villas).
En 2003, la gare ferroviaire, l'Hôtel de la Gare et le bâtiment de la Préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques[1].
[modifier] Administration
C'est le chef-lieu du département de Tambacounda et de la région de Tambacounda.
Souty Touré, le maire de la commune, ancien ministre sous Abdou Diouf, est également le fondateur du Parti socialiste authentique (PSA).
[modifier] Géographie
: vue satellite de Tambacounda.
Les localités les plus proches sont Madina Maboule, Koukari, Yoro Sankoule, Sambadian, Djidje Kounda et Kanderi Niana.
[modifier] Physique géologique
Le climat est de type sahélien et la chaleur peut y être éprouvante.
[modifier] Population
Lors des recensements de 1988 et 2002, Tambacounda comptait respectivement 41 885 et 67 543 habitants.
En 2007, selon les estimations officielles, la population s'élèverait à 78 800 personnes.
Lieu de passage, plusieurs des groupes ethniques du Sénégal y cohabitent.
[modifier] Économie
La ville se trouvant dans une région peu peuplée, sur la ligne du chemin de fer du Dakar-Niger et les routes nationales N1 et N7, c'est une étape importante pour les transits commerciaux entre la région de Kayes, au Mali, et la côte du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint-Louis). C'est aussi un point de passage important entre Dakar et la Casamance en contournant la Gambie.
Historiquement la ville s'est développée autour de la gare. C'est aussi le rendez-vous d'un grand nombre de marchands de bestiaux. La principale industrie est celle du coton (Sodefitex).
Le tourisme n'y est pas très développé, mais Tambacounda constitue souvent une ville étape pour les voyageurs se rendant au Parc national du Niokolo-Koba.
[modifier] Jumelages et partenariats
Bondy en France.- La Roche sur Yon en France (projet de développement local)
[modifier] Notes
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- (fr) Sekna Cissé, Évolution de la population de Tambacounda 1915-1976. Essai d’interprétation, Université de Dakar, 1981, 85 p. (Mémoire de Maîtrise de géographie)
- (fr) Mamadou Issa Diallo, Étude du vent d’une station synoptique, Tambacounda (1946-1975), Université de Dakar : 1983, 141 p. (Mémoire de Maîtrise de géographie)
- (fr) Astou Diène, L’évolution économique du cercle de Tambacounda de 1919 à 1946, Université de Dakar : 1986, 99 p. (Mémoire de Maîtrise)
- (fr) Pascal Handschuhmacher, « Tambacounda, une ville historique sans histoire ? » in Jean-Luc Piermay et Cheikh Sarr (dir.) , La ville sénégalaise. Une invention aux frontières du monde, Paris, Karthala, 2007, p. 200-203 (ISBN 978-2-84586-884-7)
- (fr) Abou Ndour, Monographie de la ville de Tambacounda des origines à l’indépendance (1960), Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1993, 63 p. (Mémoire de Maîtrise)
