Tables de finales

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Image:chess_zhor_26.png
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a8 b8 c8 d8 e8 f8 g8 h8
a7 b7 c7 d7 e7 f7 g7 h7
a6 b6 c6 d6 e6 f6 g6 h6
a5 b5 c5 d5 e5 f5 g5 h5
a4 b4 c4 d4 e4 f4 g4 h4
a3 b3 c3 d3 e3 f3 g3 h3
a2 b2 c2 d2 e2 f2 g2 h2
a1 b1 c1 d1 e1 f1 g1 h1
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Les blancs jouent et font mat en 102 coups
G. Kasparov - Reste du monde, Internet 1999
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a8 b8 c8 d8 e8 f8 g8 h8
a7 b7 c7 d7 e7 f7 g7 h7
a6 b6 c6 d6 e6 f6 g6 h6
a5 b5 c5 d5 e5 f5 g5 h5
a4 b4 c4 d4 e4 f4 g4 h4
a3 b3 c3 d3 e3 f3 g3 h3
a2 b2 c2 d2 e2 f2 g2 h2
a1 b1 c1 d1 e1 f1 g1 h1
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Noirs au trait : partie nulle

Une table de finales est une base de données qui contient des positions de finales du jeu d'échecs et leur évaluation (partie nulle ou distance au mat). Ainsi, on peut chercher à éviter ou à atteindre une position donnée. De telles bases de données de finales sont générées en utilisant une forme d'analyse rétrograde : les positions de trois pièces sont utilisées pour l'analyse des positions de quatre pièces, ces dernières participent à la génération de celles de cinq pièces...

Ken Thompson, peut-être plus connu comme concepteur clé du système d'exploitation UNIX, est un pionnier en ce domaine. Au fil du temps, d'autres formats ont vu le jour comme les tablebases de Steven J. Edwards, la De Koning Endgame Database (2002) et les tablebases d'Eugene Nalimov.

  • Edwards : renvoient la distance au mat. Elles sont volumineuses.
  • Nalimov : renvoient la distance au mat. Elles sont utilisables compressées.
  • Thompson : renvoient la distance à la promotion, sans évaluation (gain, nulle ou défaite). Elles sont difficilement utilisables compressées.

Les tables de Nalimov sont les plus répandues. Étant libres, la plupart des programmes les utilisent : Crafty, Shredder, Fritz... La prise en passant est considérée mais par contre, le roque et la règle des cinquante coups sont ignorés.

Actuellement, toutes les finales de trois, quatre et cinq pièces sont analysées (7,5 Go), quelques finales de six pièces sont disponibles.

Le jeu d'échecs ne peut probablement pas être résolu par ce biais : le nombre de parties différentes possibles (10123) est plus grand que celui des atomes de l'univers connu (1078), ce qui induit un problème de stockage.

Les bases de données de finales se font connaître en 1999, lorsque Garry Kasparov joue une partie contre « le reste du monde » en consultation sur Internet.

L'analyse de Garry Kasparov conclut à un gain inévitable des blancs. Elle est réfutée peu de temps après à la génération des tables de Nalimov correspondantes.

[modifier] Liens externes