Syndicalisme de lutte

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Le syndicalisme de lutte (syndicalisme de combat, au Québec) est une doctrine syndicale qui vise à placer l'action sous toute ses formes (grèves, manifestations...) au coeur de la pratique du syndicat et qui rejette les pratiques de négociation, de proposition ou de cogestion. Il s'oppose en cela au syndicalisme réformiste.

Ce courant syndical est partisan de la grève générale.

En France ce courant est représenté par l'Union syndicale Solidaires et la Confédération Nationale du Travail. Des sections et fédérations au sein de la CGT (les fédérations de la chimie et de l'agro-alimentaire par exemple), de la FSU ou de FO relèvent également du syndicalisme de lutte.

Même au sein d'organisations comme la CFDT, il existe des structures qui, en rupture avec la ligne nationale, inscrivent leur action dans cette démarche, toutefois ces structures ont de moins en moins l'espoir d'infléchir la ligne nationale et quittent la CFDT pour des organisations sur une ligne de syndicalisme de lutte.

Au niveau étudiant on peut citer trois organisations se référant à cette approche : SUD étudiant, la Fédération syndicale étudiante et la CNT Supérieur-Recherche (qui s'inscrit également dans une logique de syndicalisme révolutionnaire).

Il existe différents courants ou tendances se réclamant du syndicalisme de lutte. Par ailleurs, des militants de courants "orthodoxes" du PCF ont créé le Collectif unitaire pour un front syndical de classe.

La tendance non-fédérale "Pour un Syndicalisme de Lutte" (PSL) existe au sein du SNASUB-FSU depuis le congrès de Dijon. Anti-bureaucratique, rigoureusement indépendante, elle défend la lutte de Classe et la démocratie ouvrière contre toute forme de cogestion.

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