Discuter:Symphonie n° 4 de Chostakovitch

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Je transfère sur cette page des ajouts sur la 4e symphonie écrits par utilisateur:Jrl133 sur la page de Chostakovitch et qui seraient plus pertinents ici. Une reprise selective de certains aspects peut-être interessante, mais il y a beaucoup à revoir quant au style, à la neutralité du PoV et à l'intérêt encyclopédique. Si quelqu'un a la courage de la faire... : « qui contiennet effectivement des allusions politiques, allusions généralement subtiles et uniquement compréhensibles par les Russes, oeuvres en nombre très restreint mais qui existent réellement), à la "forme" très complexe (le nombre de ses mouvements est indéterminé) et inclassable (sans rapport avec une quelconque "forme sonate" !!), d'une très grande richesse rythmique et harmonique (qui allie des dissonances forte extrêmes avec des alliages mélodiques subtils de sonorités entre la caisse claire, les cymbales, le triangle, le bloc en bois, les castagnettes, le tam-tam, les cloches tubulaires, le xylophone, le glockenspiel, le célesta et les harpes, mélodies de timbres auxquelles la Klangfarbenmelodie telle que la concevait Anton Webern n'est probablement pas tout à fait étrangère... bien que l'oeuvre ne soit absolument en rien dodécaphonique, système que connaissait Chostakovitch mais qui en l'intéressait pas), très difficile d'accès à la première audition, qui ne se laisse pénétrer qu'après plusieurs écoutes et demande un long (qui peut durer des années...) "murissement intérieur" de la part de l'auditeur. Son "Final", quasi adagio, certainement l'un des chefs d'oeuvre du genre dans toute l'histoire de la symphonie, qui débute par un forte extrême et dissonant, est un long decrescendo de près de sept minutes qui, au travers de multiples transmutations quasi-continue des timbres et des couleurs sonores, aboutit au silence. Longtemps, il n'exista de cette symphonie qu'un nombre d'enregistrements se comptant sur les doigts d'une main, les enregistrements "historiques" (Kirill Kondrachine, Gennady Rozhdestvensky, Eugene Ormandy et Leonard Slatkin), à l'exception des "intégrales" (Bernard Haitink, Rudolf Barshai, Maxime Chostakovitch et Mstislav Rostropovich), tous introuvables (à l'exception de celui de Bernard Haitink), même chez les "bons disquaires" ; longtemps, beaucoup de ceux qui parlaient de cette symphonie n'en avaient jamais entendu une seule mesure ! (Est-ce que ça a vraiment déjà changé ?...). On peut estimer que cette symphonie, qui avait eu un "succès d'estime" lors de sa création, a été incomprise de presque tous le monde jusqu'au début des années quatre-vingt-dix, date à laquelle ont commencé à apparaître les premiers enregistrements "non-historiques" (Vladimir Ashkenazy, Simon Rattle, Valery Gergiev, Neeme Järvi, Myung-Whun Chung, André Previn, Mariss Jansons, Eliahu Inbal...). Peut-être, dans quelques décennies, cette symphonie sera-t-elle mise sur un pied d'égalité avec la Cinquième - et même, qui sait... En nombre d'enregistrements récemment réalisés, la Cinquième l'emporte encore aujourd'hui sur la Quatrième à plus de cinq contre un. A quand un enregistrement de la Quatrième par Pierre Boulez ? »--LPLT [discu] 4 mai 2008 à 07:27 (CEST)