Suprême Conseil de France

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Le Suprême Conseil de France est l'un des organismes de la franc-maçonnerie en France chargés de gérer les hauts grades du Rite écossais ancien et accepté. Il est lié à la Grande Loge de France.

Sommaire

[modifier] Histoire

Le Rite écossais ancien et accepté est apparu en France grâce au Frère Grasse-Tilly en 1804, alors qu'il revenait des « isles d'Amérique ». Il fonda cette même année le Suprême Conseil pour le 33e degré en France, quatrième au monde après celui de la juridiction sud des États-Unis (1801), celui des Isles Françaises d'Amérique et celui de Saint Domingue.

Un traité d'Union est signé en Décembre 1804 entre le Grand Orient de France et le Suprême Conseil du 33e degré en France. Il est dit que Le Grand Orient unit à lui le Suprême Conseil. L'accord fut dans les faits appliqué jusqu'en 1814. C'est grâce à ce traité que le Grand Orient de France s'appropria le Rite Écossais Ancien et Accepté.

De 1805 à 1814 le Grand Orient de France administra les 18 premiers degrés du Rite, laissant au Suprême Conseil de France le soin d'administrer les 15 autres, du 19e au 33e. Peu à peu le Suprême Conseil perdit son activité et tomba en sommeil.

En 1815 la plupart des dirigeants du Suprême Conseil quittèrent l'obédience et fondèrent au Grand Orient de France le Suprême Conseil des Rites, apportant ainsi l'ensemble des degrés écossais au Grand Orient.

Sous l'impulsion du Suprême Conseil des Isles d'Amérique (Constitué par Grasse-Tilly en 1802, réveillé par Delahogue vers 1810), Suprême Conseil du 33e degré en France fut réveillé et réorganisé en 1821 sous le nom de Suprême Conseil de France. Il s'érigea en puissance maçonnique indépendante et souveraine. Il créa des loges symboliques (celles qui sont composées des 3 premiers degrés et qui se fédèrent normalement au sein d'une Grande Loge ou d'un Grand Orient).

En 1894 le Suprême Conseil de France créa la Grande Loge de France ; il lui accorda son autonomie administrative en 1908. Cette autonomie concerne exclusivement l'administration de l'obédience qui élit son Grand Maître. Le Suprême Conseil de France conserve une autorité dogmatique sur l'ensemble des 33 degrés du Rite (Il convient de constater que le Suprême Conseil de France organise sa tenue des Hauts Grades la veille du Convent de la Grande Loge de France)

En 1964 le Souverain Grand Commandeur Riandey ainsi que 800 des membres de la Juridiction du Suprême Conseil quitta le Suprême Conseil de France, rejoignit la Grande Loge Nationale Française et fonda le Suprême Conseil Pour la France grâce à l'aide de quelques Suprêmes Conseils étrangers.

Le Suprême Conseil Pour la France fut depuis reconnu comme seule autorité du Rite Écossais pour la France par le premier Suprême Conseil du Monde : Le Suprême Conseil de la Juridiction Sud des États-Unis.

[modifier] Autres Suprêmes Conseils existant en France

Il existe aujourd'hui en France de nombreux autres organismes dénommés Suprêmes Conseils parmi lesquels:

[modifier] Annexes

[modifier] Références et notes


[modifier] Ressources bibliographiques

[modifier] Ouvrages utilisés pour la rédaction de cet article

[modifier] Autres ressources bibliographiques

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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