Spéléologie en France

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La spéléologie en France compte de nombreux adeptes[réf. souhaitée].

Sommaire

[modifier] Karst français

Le territoire français compte de nombreux massifs calcaires où l'on peut pratiquer la spéléologie. La formation de grottes nécessitent la présence de strates épaisses et massives de calcaire. Ces strates se forment au fond de mers peu profondes, en climat chaud, ce qui était le cas au jurassique supérieur et au crétacé, en France. A ces époques la mer occupait les bassins parisien, aquitain et du sud-est, la région du Jura. Les Alpes et les Pyrénées n'existaient pas. Ces espaces étaient occupés par la mer. La remontée de l'Afrique a provoqué la création de ces chaînes de montagnes, ce qui a soulevé et plissé les strates calcaires, pour les mettre en relief et en altitude, comme pour le Jura , le Vercors aux pieds des Alpes, ou dans l'Ariège. Les grottes françaises sont nombreuses et variées.

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[modifier] Historique

Édouard-Alfred Martel est considéré comme le père de la spéléologie moderne.

En 1962, Michel Siffre effectue des expérience de chronobiologie en s'enfermant dans une grotte.

[modifier] Organisation de l'activité

Les clubs de spéléologie sont regroupés au sein de la Fédération française de spéléologie (FFS).

[modifier] Organisation des secours

Les secours font intervenir les pompiers, la protection civile et des bénévoles/volontaires regroupés au sein de Spéléo Secours.

[modifier] Accès et règlementation

La pratique de la spéléologie en France est libre. À la suite d'accidents qui ont mobilisé d'importants secours, le parcours de certaines cavités nécessite une autorisation (par exemple, pour la traversée du Verneau souterrain à Nans-sous-Sainte-Anne). Certaines cavités font l'objet de conventions entre le propriétaire ou le gestionnaire du lieu et un club spéléologique. Par exemple, l'accès au Rupt-du-Puits et la Ligue spéléologique lorraine[1].

[modifier] Cavités remarquables

[modifier] Grottes touristiques

Le Gouffre de Padirac fut aménagé pour les touristes dès 1898.

[modifier] Grottes écoles

[modifier] Initiation

[modifier] Sportives

[modifier] Siphons

La France compte également de nombreux plongeur-spéléo qui se sont illustrés aussi bien dans le pays qu'à l'étranger. L'accès à certaines cavité n'est parfois possible qu'en forçant un siphon.

[modifier] Grandes énigmes

[modifier] Grandes expéditions/explorations

[modifier] Habitat préhistorique

La France compte de nombreuses grottes où l'on a retrouvé des vestiges d'occupation préhistorique (homme de Néandertal et homo sapiens): les grottes de Lascaux, la grotte Chauvet, la grotte Cosquer,...

[modifier] Faune et flore

Les cavités françaises sont habitées par une faune dont certaines espèces font l'objet d'une protection particulière. On y trouve des chiroptères (chauves-souris), des salamandres, des crustacés (niphargus), des collemboles, des acariens, des papillons, des escargots,...

On distingue, suivant leur degré de dépendance, les trogloxènes qui ne font que passer, les troglophiles dont c'est l'habitat principal et les troglobies dont c'est l'habitat exclusif.

[modifier] Principaux massifs

[modifier] Alpes

Les Alpes française compte des grottes parmi les plus profondes du monde : le Gouffre Mirolda (-1733 mètres) et le Gouffre Jean-Bernard (-1602 mètres) à Samoëns en Haute-Savoie.

[modifier] Doubs

Le département du Doubs compte de nombreuses cavités. On y trouve des gouffres, des rivières souterraines visitables (Chauveroche à Ornans, le Verneau souterrain à Nans-sous-Sainte-Anne) et d'importantes résurgences (la Source du Lison, la source de la Loue).

[modifier] Jura

[modifier] Margareis

[modifier] Meuse

Le département de la Meuse compte de nombreuses cavités qui ont la particularité d'être peu profondes (~40 mètres), mais qui peuvent atteindre des développements importants. Citons quelques cavités dans une ancienne carrière de tuffeau (actuellement champignonnière) à Savonnieres-en-Perthois : la Sonnette, l' Avenir et les Grandes Viailles. On trouve aussi quelques cavités dans les bois de Robert-Espagne : la Beva, le Gouffre de la Comète, le Rupt-du-Puits,... La région compte aussi quelques longs siphons, par exemple à Cousances-les-Forges ou entre la Beva et le Rupt-du-Puits. Il faut noter que le Rupt-du-Puits fut, un temps, la plus longue cavité explorée post-siphon (en 1971)[2]; on y accède actuellement par un puits artificiel cylindrique de 45 mètres de profondeur (et de 80 cm de section).

[modifier] Pyrénées

Les Pyrénées comptent de nombreux réseaux importants. Le plus connu est probablement le Gouffre de la Pierre-Saint-Martin, mais on en compte de nombreux autres.

[modifier] Vercors

Le massif du Vercors compte de nombreuses grottes dans le département de la Drôme et grottes dans le département de l'Isère. On y trouve notamment des glacières.

[modifier] Bibliographie

  • Yves Aucant; Jean-Claude Frachon,La Spéléo Sportive dans le Jura Franc-Comtois, 198X
  • Richard Maire, Christian Rigaldie,La Spéléo Sportive dans les Alpes de Haute Savoie (Haut Giffre et Désert de Plate), 1984
  • Jean-Jacques Delannoy, Dominique Haffner, La Spéléo Sportive dans le Vercors, 1987
  • Alain Oddou, Jean-Paul Sounier, La Spéléo Sportive dans le Marguareis, 1986
  • Philippe Drouin, Thierry Marchand, La Spéléo Sportive en Ardèche, 1989
  • Luc-Henri Fage, La Spéléo Sportive dans les Monts du Vaucluse, 1981
  • Michel Douat, Jean-Francois Pernette, Serge Puisais, La Spéléo Sportive à la Pierre Saint-Martin, 1985
  • Pierre Minvielle, Grottes et canyons (Les 100 plus belles courses et randonnées), Denoël, 1977
  • Jean-Pierre Urlacher, Yves Aucant, Marc Chocat, Claude Schmitt, Le Verneau souterrain : Spéléologie en Franche-Comté, Shag, 1985 ISBN 978-295-00854-05

[modifier] Notes et références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes