SOS Papa

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Logo de l'association
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SOS Papa est une association française créée en 1990 dont le but est de défendre les liens pères-enfants en cas de divorce ou séparation des parents.

Sommaire

[modifier] L'association

SOS Papa est membre de l'UNAF (Union nationale des associations familiales) et bénéficie d'un agrément de principe depuis le 24 novembre 2005, agrément qui deviendra définitif lorsque l'association pourra revendiquer une présence départementale soutenue dans 20 départements.[1]

SOS Papa a été reconnue association de victimes par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur.[2]

L'actuelle marraine de l'association est Évelyne Sullerot, co-fondatrice du Planning familial, membre du Conseil économique et social, membre de l'Institut de France, commandeur de la Légion d'honneur. Elle succède à Anny Duperey qui exerça cette mission de 1994 à 2006.

Le créateur de SOS Papa, Michel Thizon, a été nommé au grade de chevalier dans l’ordre national de la Légion d'honneur pour service rendu dans ce combat pour la famille et les enfants. L'actuel président de l'association est Alain Cazenave.

[modifier] Chiffres

Forte de ses 14 000 adhérents, l'association a accueilli, depuis sa création, dans ses permanences, plus de 100 000 pères qui ont été écoutés, aidés et conseillés.

Son budget est de plus de 100.000 euros par an, avec les seules cotisations de ses adhérents.

L'association est implantée à Paris ainsi que dans 37 délégations en France.

[modifier] Critiques

L'association est critiquée pour ses prises de position sur le Syndrome d'aliénation parentale, un de ses arguments visant à défendre la position de la résidence alternée[réf. nécessaire].

Elle est également vivement critiquée par bon nombre d'associations féministes ou d'associations défendant la cause des enfants (notamment l'Enfant d'Abord), qui reprochent à SOS Papa d'offrir une vision partiale et déformée de la situation[réf. nécessaire].

Très vivement critiquée également par toutes les associations pionnières en matière de médiation familiale, car les instances de SOS Papa sont très bien dirigées par des avocats proposant aux adhérents des procédures et ne souhaitant pas spécialement entrer dans des solutions préventives de déjudiciarisation[réf. nécessaire].

[modifier] Travaux parlementaires

SOS Papa participe régulièrement à des réunions et tables rondes sur les thèmes de la coparentalité, de la famille, de la résidence alternée. Elle propose et soumet des projets de lois aux parlementaires, s'exprime au sénat[3] et auprès des ministres[4].

[modifier] Présence dans les médias

L'association fait parler d'elle dans les journaux et dans des émissions télévisées, à travers les témoignages de ses adhérents[5], de ses porte-paroles[6] mais aussi lors d'affaires médiatisées[7]

[modifier] Notes et références

  1. Communiqué de presse n° 1.24.11.05 de l'UNAF - http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=2823
  2. référence nécessaire
  3. Journée d'audition du 23 Mai 2007 sur la résidence alternée, Sénat, Salle Clémenceau
  4. Entretien du 19 Septembre 2007 avec Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de la Solidarité et des Relations Sociales, en charge de la Famille
  5. Fabrice D., invité sur le plateau de Jean-Luc Delarue, Ça se discute sur France 2 le 5 septembre 2007
  6. Anny Duperey, invitée de l'émission Thé ou Café sur France 2 le 16 septembre 2007
  7. Faire un enfant dans le dos est-il illégal, TF1

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Ouvrages

  • Voleurs d'Enfants, de Henri Darbes, préfacé par Alain Cazenave et paru aux éditions du Geai Bleu
  • Père Jetable, de Jean-Marc Wencker, paru aux éditions L'Harmattan - Récemment présenté dans un débat radiophonique avec la participation de l'association Parents-Enfants-Médiation dont l'auteur explique et remercie publiquement l'action nationale menée lors de l'étude effectuée pour obtenir droit de la recherche génétique comparative en matière de reconnaissance de paternité. Cette action fut une première en France.