Sonny Rollins

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Sonny Rollins
Sonny Rollins au festival de Jazz à Juan durant la balance précédant son concert, en 2005.

Nom Theodore Walter "Sonny" Rollins
Naissance 7 Septembre 1930
Pays d’origine New York, États-Unis
Genre(s) jazz
Label(s) Fantasy,Blue Note,RCA Records
Site internet Site Officiel

Theodore Walter Rollins, plus connu sous le nom de Sonny Rollins, né le 7 septembre 1930 à New York, est un saxophoniste ténor et compositeur de jazz. Il est né pas très loin des temples du Jazz new-yorkais : Le SAVOY , the APOLLO. Il commence par jouer du sax alto sous l'influence de Louis Jordan , puis vers 16 ans passe au ténor. Coleman Hawkins y est pour quelque chose. Fin des années 1940, il tombe dans le be-bop comme Obélix dans la potion magique. Comme beaucoup de jeunes musiciens Sonny est impressionné par Charlie Parker, puis notre jeune ténor est pris sous l'aile de Thelonious Monk qui devient son gourou. C'est avec Babes Gonzales qu'il a enregistré son premier disque, Jay Jay Johnson faisait partie de l'aventure. Il a joué avec Bud Powell, avec Miles Davis Ses cinquante ans de carrière lui donnent aujourd'hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur forcené, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Rollins incarne l'esprit de quête inlassable dont le jazz noir américain est marqué.

[modifier] Biographie

C'est à l'école du be-bop que le jeune Theodore Walter Rollins fait ses classes professionnelles, à partir de 1949. Ses premiers enregistrements pour le label Fantasy révèlent une sonorité pure et ample, héritée de Coleman Hawkins, une maîtrise rythmique et harmonique hors du commun et, déjà, un certain penchant pour la déconstruction et la reconstruction presque frénétique des thèmes. La reconnaissance du milieu New-yorkais est immédiate. Il joue avec Miles Davis ou Thelonious Monk et enregistre sous son nom des albums devenus des classiques incontournables (Saxophone Colossus, en 1956) avec, à ses côtés, Max Roach, Clifford Brown, Tommy Flanagan et John Coltrane, le temps d'un Tenor Madness mémorable.

Au début des années 1960, alors que le succès public et critique ne se dément pas, la carrière impeccable manque de s'arrêter. Deux ans de doute, faute de nouveaux terrains à défricher. Il faut un voyage en Inde et des heures à jouer, seul, sous le pont de Williamsburg à New York pour le ramener en studio en 1962. Le disque du retour s'appelle The Bridge, et constitue un tournant. Tempos flottants, sonorité moins classique, Rollins brise les chaînes du hard bop pour s'approprier les audaces du free-jazz émergent. Suivent la rencontre musicale avec Coleman Hawkins (Sonny meets Hawk), un album latin (What's new in jazz?) et une collaboration avec Elvin Jones (East Brodway rundown), alors fraîchement débarqué du groupe de John Coltrane.

En 2007, il partage le Polar Music Prize avec Steve Reich.

[modifier] Discographie partielle

  • 1949 : Babs Gonzales and his Orchestra

cette année il joue avec Jay Jay Johnson ,avec Bud Powel ,Kenny Dorham ,John Lewis.

[modifier] Liens externes