Soleure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Soleure
Solothurn
Administration
Pays Suisse Suisse
Canton Soleure
District Soleure
Dénomination officielle Solothurn
Nom en français
(officiellement admis)
Soleure
Langue(s) Allemand
Code postal 4500
N° OFS 2601
Site Web www.solothurn.ch/
Géographie
Coordonnées 47° 12' 37" N 7° 32' 12" E 
Altitude 432 m
Superficie 6 km²
Communes limitrophes
Démographie
Population 15 308 hab. (1er janvier 2007[1])
Densité 2 551,3 hab,/km²
Gentilé soleurois
Localisation
Localisation de Soleure
Vue sur la ville et sur l'Aar de la cathédrale
Vue sur la ville et sur l'Aar de la cathédrale

Soleure (Solothurn en allemand, Soletta en italien) est une ville suisse, capitale du canton de Soleure. La ville compte 15'308 habitants (plus de 70'000 pour l'agglomération[réf. nécessaire]).

Sommaire

[modifier] Géographie

Située entre le Weissenstein et l’Aar, Soleure est un important centre industriel, commercial et culturel. La ville s'étend de part et d'autre de l'Aar.

[modifier] Histoire

La ville de Soleure ne fut admise dans la Confédération qu'en 1481. Bien que la Réforme dans ses débuts ait trouvé de nombreux adhérents dans les campagnes, Soleure demeure finalement fidèle à la foi catholique. L'ambassadeur de France auprès de la Diète helvétique s’y installe en 1530 et y résida jusqu’en 1792[réf. nécessaire].

[modifier] Transports

Outre les bus régionaux, la ville se trouve sur la ligne ferroviaire Zurich-Olten-Bienne et est le départ des lignes Soleure-Moutier, Soleure-Burgdorf, Soleure-Niederbipp-Langenthal, Soleure-Berne.

Elle est également située sur la ligne de bateaux qui relie Bienne ainsi que sur les autoroutes A5 (sortie 31,32,33) et A1.

[modifier] Monuments et musées

La vieille ville de Soleure comprend de nombreux monuments, tels que la tour de Bâle, et celle de Bienne, l'ancien Arsenal (et son musée présentant des collections d´insignes et de médailles, d'équipement militaire du soldat, de collection d'arts graphiques, et d'instruments de musique militaire), la cathédrale Saint-Ours et Saint-Victor et l'église des jésuites, la tour de l'horloge, le Landhaus (la place d'amarrage des bateaux transportant du vin d'où l'expression romande « aller sur Soleure » quand on est ivre) ou le Palais Besenval.

La cathédrale Saint-Ours et Saint-Victor
La cathédrale Saint-Ours et Saint-Victor

Le musée d'histoire naturelle est connu pour être un musée attractif pour la famille avec ses expositions didactiques. Il expose des animaux, des plantes, des fossiles, des pierres de la région. Le musée d'art expose à la fois d'anciens maîtres suisses (Cuno Amiet, Ferdinand Hodler,Giacometti, Valloton,...) et étrangers (Van Gogh, Klimt, Degas, Cezanne, Matisse, Renoir, Rouault, ...) ainsi que des œuvres d'artistes contemporains.

La ville comporte également un musée de la poupée, un musée Kosciuszko, présentant la chambre mortuaire et des souvenirs personnels en commémoration à Tadeusz Kościuszko, un musée des ordinateurs et le musée de la pierre.

[modifier] Manifestations

La ville est connue pour son carnaval, mais également pour ses journées cinématographiques (cinéma suisse), pour les journées littéraires de Soleure, pour le Classic Openair ainsi que la foire d'automne HESO où les entreprises de la région exposent leurs produits.

[modifier] Distinctions

Soleure obtient le Prix Wakker en 1980.

[modifier] Être chargé pour Soleure

Cette expression courante en Romandie décrivant un état d'ivresse extrême a ses origines dans le transport des vins du Lavaux à Soleure par le Canal d'Entreroches. Soleure, étant le siège de l'ambassadeur français, avait une consommation importante de vins du Lavaux, qui étaient transportés sur le Canal d'Entreroches. Durant le trajet, les bateliers se servaient souvent de leur charge, arrivant ainsi à Soleure dans un état plus très sobre. [1] , [2]

[modifier] Personnalités

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la ville de Soleure.

[modifier] Sports

  • FC Soleure

[modifier] Références

  1. [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008