Sixième à douzième batailles de l'Isonzo

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4 août 1916 - Front occidental Italie

Les Italiens lancent la sixième bataille de l'Isonzo, mais l'attaque clé de la IIIe armée du duc d'Aoste ne commence pas avant le 6 août. L'assaut principal débute à 14 heures, après que la ligne de front austro-hongroise a été pilonnée pendant neuf heures. Les Italiens gagnent du terrain, principalement à Gorizia, qui tombe le 8.

14 septembre 1916

La septième bataille d'Isonzo débute à 9 heures, lorsque la IIIe armée italienne attaque sur un front de 10 km. Les combats se poursuivront jusqu'au 17 septembre. Les Italiens gagnent du terrain, mais le mauvais temps et la résistance acharnée des Austro-Hongrois les empêchent de progresser de façon significative.

9 octobre 1916

Les Italiens ouvrent la huitième bataille de l'Isonzo. Leur IIe et IIIe armées attaquent la Ve armée austro-hongroise. Encore une fois, aucune partie ne progresse de façon décisive. Les Italiens ne gagnent que 3 km, au prix de 24 000 pertes humaines. La bataille s'achève le 12 octobre.

1er- 4 novembre 191

La neuvième bataille d'Isonzo débute par une attaque des IIe et IIIe armées contre les positions austro-hongroise à l'est de la ville de Gorizia. Le mauvais temps et les lourdes pertes (28 000 hommes) obligent le commandant en chef italien, le génénral Luigi Cadorna, à mettre fin à l'offensive.

18 août - 15 septembre 1917 - Dixième et Onzième bataille

Le chef d'état major italien, le général Luigi Cadorna, ordonne à ses forces de lancer contre les Hongrois ces deux armées. Les deux armées italiennes sont engagées dans l'offensive. La IIe armée du général Luigi Capello attaque au nord de la ville de Gorizia, tandis que la IIe armée du duc d'Aoste attaque au sud, entre Gorizia et Trieste. Les forces italiennes rassemblent 52 divisions, équipées de 5 000 pièces d'artillerie. La Ve armée austro-hongroise du général Svetovan Borojevic von Bojna bloque rapidement l'avancée du duc d'Aoste, mais les Italiens progressent dans le nord. A cet endroit, la IIe italienne s'empare du plateau de Bainsizza. Encore une fois, les pertes italiennes sont très lourdes : environ 166 000 hommes tués, blessés ou faits prisonniers. Les Austro-Hongrois affirment avoir perdu 85 000 hommes. Cependant, les commandants austro-hongrois pensent que leurs troupes sont sur le point de s'effrondrer et qu'ils ne disposent pas de suffisamment de ressources militaires pour sauver la situation. Ils font appel au haut commandement allemand pour stabiliser le front.

24 octobre 1917

L'artillerie austro-hongroise tire des obus d'explosifs de forte puissance et de gaz toxique lors de l'ouverture de la douzième bataille de l'Isonzo, connue également comme la bataille de Caporetto. Le mois précédent, les forces austro-hongroise avaient reçu plusieurs divisions en renfort et des unités d'assaut spécialisées allemandes. Six des divisions allemandes et neuf divisions austro-hongroises avaient été rassemblées pour former la nouvelle XIVe armée, sous le commandement du général allemand Otto von Below. Les forces de Below, regroupées en territoire austro-hongrois dans la zone de Tolmino, Caporetto et de Plezza le long du fleuve Isonzo, lancent l'offensive. La cible principale de la XIVe armée est la IIe armée du général Luigi Capello, qui avait lentement constitué des positions défensives en vue de l'attaque austro-hongroise. La principale offensive de la XIVe armée est soutenue par l'avancée de deux armées austro-hongroises. La Ve armée, opposée au sud à la IIIe armée italienne, a reçu l'ordre de pousser vers la côte adriatique en direction de Venise. La IIIe armée, au nord de la XIVe armée, doit se diriger vers le sud-ouest, en Italie, vers le fleuve Piave. On espère que des éléments de la force allemande viendront à bout de l'armée italienne, connue sous le nom de forces carniques. Le barrage d'ouverture sème la panique parmi les unités italiennes en première ligne, qui découvrent que leurs masques à gaz n'offrent aucune protection contre les gaz ennemis. Avançant sous la pluie et dans le brouillard et contournant des points de résistance, l'offensive gagne rapidement du terrain. Le 25, les attaques ont effectué une percée de 24 km dans la ligne de front italienne, ce qui oblige le commandant en chef italien, le général Luigi Cadorna, à envisager un retrait de ses troupes vers le fleuve Tagliamento. Cependant, Cadorna ignore l'étendue de la percée et la puissance des forces ennemies qu'il affronte, principalement en raison des mauvaises communications avec les unités situées à l'avant. L'ordre de se retirer sur les prochaines défenses est finalement émis le 27. Les armées italiennes très éprouvées se regroupent sur le Tagliamento à la fin du mois.