Section du Bonnet-Rouge
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La section du Bonnet-Rouge était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- P. F. Devaux, guillotiné le 11 thermidor an II,
- A. N. Gobeau (1768-1794), guillotiné le 10 thermidor an II,
- Godefroy.
[modifier] Historique
La section du Bonnet-Rouge se nomma tout d’abord section de la Croix-Rouge, elle prit le nom de Bonnet-Rouge en octobre 1793, puis celui de section du Bonnet-de-la-Liberté.
[modifier] Territoire
Il correspondait au carrefour de la Croix-Rouge avec les rues de Varenne, de Sèvres, de Babylone et du Cherche-Midi.
[modifier] Limites
La rue de Vaugirard, à gauche, depuis la barrière jusqu’à la rue : la rue du Regard, à gauche, jusqu’à la rue du Cherche-Midi : la rue du Cherche-Midi à gauche ; jusqu’à la Croix-Rouge : la Croix-Rouge, à gauche, jusqu’à la rue de Grenelle : la rue de Grenelle, à gauche, jusqu’à la rue de Bourgogne : la rue de Bourgogne, à gauche, jusqu’à la rue de Varenne : la rue de Varenne, à gauche, depuis la rue de Bourgogne jusqu’au boulevard : le boulevard, à gauche, depuis la rue de Varenne jusqu’à la rue de Sève : la rue de Sève, à gauche, depuis le boulevard jusqu’à la barrière : les murs depuis la barrière de Sève jusqu’à celle de Vaugirard.
[modifier] Intérieur
Les rues de Varenne, de la Planche, de la Chaise ; partie de celle du Bac, de la rue de Grenelle à la rue de Sève ; les rues Hillerin-Bertin, de Babylone, Plumet, de Monsieur, Rousselet, Traverse, des Brodeurs, de Sève, Barouillère, Saint-Romain, Saint-Maur, Sainte-Placide, du Petit-Bac, des Vieilles-Tuileries, du Petit-Vaugirard, de Bagneux, de Ravel, etc. ; et généralement toutes les rues, culs-de-sacs, places, etc. enclavées dans cette limite.
[modifier] Local
La section du Bonnet-Rouge se réunissait dans l’église des Prémontrés au coin de la rue de Sèvres et de la rue du Cherche-Midi.
[modifier] Population
16 744 habitants, dont 1 670 ouvriers et 2 037 économiquement faibles.
La section du Bonnet-Rouge soutint la Convention nationale, à l’exception de deux de ses représentants, Devaux et Gobeau, qui soutinrent la Commune de Paris le 9 thermidor an II et furent guillotinés.
[modifier] Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 76-7.